Adeline Chetail
Genres :
Voix Enfant fille, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme
Tonalité :
Aiguë, Medium
Doublage
télévision, VOD & DVD
2021
La Princesse de Chicago : En quête de l'étoile (Fiona Pembroke / Reine Margaret / Stacy)
télévision, VOD & DVD
2020
La Princesse de Chicago : Dans la peau d'une Reine (Stacy De Novo / Lady Margaret)
télévision, VOD & DVD
2011
Voix
CD
En Voiture avec le Roi des Papas (Vincent Malone) (La Petite Fille - Création de voix)
CD
La petite sirène des pompiers (Vincent Malone) (La Petite Sirène - Création de voix)
CD
Le Petit Chaperon de ta Couleur (Vincent Malone) (Le Petit Chaperon - Création de voix)
Internet
Maliki (Maliki - adaptation d'une BD)
Narration & Voice-over
America's Smartest Model
Narration & Voice-over
Donneur 150
Narration & Voice-over
Exposed (Saison 1 et 2)
Narration & Voice-over
Next ! (Saison 1, 2 et 5)
Narration & Voice-over
Rock of Love
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Aol (Tout compris)
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Boulanger (Prospection)
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Coca-Cola (radio)
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Don du Sang (radio)
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Ford (CMAX High School Musical)
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Hasbro (Anim Animaux : Chimpa mon Chimpanzé)
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Hasbro (Anim Animaux : Prince Caramel)
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Hasbro (Anim Animaux : Mambo le Perroquet)
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Hasbro (Anim Animaux : Moustache mon Chat)
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Hasbro (Fur Real : Philo et Cookie)
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Hasbro (Girl Quizz)
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Hasbro (Mon Petit Poney)
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Hasbro (Qui est-ce ?)
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Hasbro (Sindy Husky)
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Intermarché (Coeur Noël)
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Intermarché (Le Mois des Plus)
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Knorr (Soupe à la Grenouille)
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Malakoff Mederic (radio)
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Neutrogena (Acné Stress Control - Vanessa Hudgens)
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Neutrogena (Blackheadscrub - Vanessa Hudgens)
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Neutrogena (Grapefruit - Vanessa Hudgens)
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Neutrogena (Wave - Vanessa Hudgens)
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Nintendo 3DS chat vidéo (télé)
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Nintendo DS (Girls Life Beauty Expérience)
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Nintendo DSi (Je décide)
Cinéma
1998 "Le Monde à l’Envers" réalisé par Rolando Colla, dans le rôle d'Anne enfant
1994 "Jusqu’au Bout de la Nuit" réalisé par Gérard Blain, dans le rôle de Sandra
1994 "Jusqu’au Bout de la Nuit" réalisé par Gérard Blain, dans le rôle de Sandra
Contes
1996 "Le Conte des Etoiles" au Centre Mandapa
Courts-métrages
1999 "Trop d’imagination !" réalisé par Adeline Chetail
Présentation d’émission
1998/1999 "Disney Club"
1998 "98.kid"
1998 "98.kid"
Télévision
2000 "Julie Lescaut : le secret de Julie", dans le rôle d'Alizée
1997 "Un Eté Indien" réalisé par Thadé Piaseki, dans le rôle d'Olivia
1995/1996 "Le Refuge" réalisé par Alain Schwarztein, dans le rôle d'Adeline
1995 "Les Bœuf Carottes" réalisé par Denis Amar, dans le rôle d'Anaïs
1997 "Un Eté Indien" réalisé par Thadé Piaseki, dans le rôle d'Olivia
1995/1996 "Le Refuge" réalisé par Alain Schwarztein, dans le rôle d'Adeline
1995 "Les Bœuf Carottes" réalisé par Denis Amar, dans le rôle d'Anaïs
Théâtre
1992/1996 "Le Voyage Fantastique de Mr.Kropp" mise en scène de Jean-Yves Chetail
Interview
R.S : Bonjour Adeline..
A.C : Coucou Reynald !
R.S : As-tu toujours eu le désir de devenir comédienne ?
A.C : Oui, depuis toute petite. Ma mère me raconte encore que, sachant à peine marcher, je donnais des petits spectacles improvisés dans le jardin du Luxembourg. J'ai joué au théâtre pour la première fois avec mon père (conteur et musicien) à six ans, et ensuite tout s'est enchaîné naturellement : tournages, doublages... Je suis complètement tombée dedans ! Mes parents m'ont accompagnée tout en me protégeant et m'ont donné la chance de faire ce que je désirais.
R.S : En tournage, la façon de jouer les scènes ne suit pas un ordre chronologique comme au théâtre. Est-ce plus compliqué ?
A.C : Dans le doublage aussi, on ne fait que rarement les scènes dans l'ordre. Il faut être attentif au déroulement du scénario pour savoir où on en est. Heureusement, les directeurs artistiques ou réalisateurs sont là pour nous aiguiller, nous situer dans l'histoire. C'est vrai que c'est un peu plus compliqué, mais cela fait partie de notre métier de s'adapter !
R.S : Tu as également réalisé un court-métrage. Cela demande certainement une grande préparation ?
A.C : L'écriture prend du temps, et ensuite les repérages pour les lieux de tournage sont un peu fastidieux. Il faut demander des autorisations, faire son plan de tournage. Ensuite, tout s'enchaîne rapidement parce qu'on est sous pression, on essaie de tout gérer et ça passe presque comme dans un rêve. C'est comme assembler un puzzle, chaque élément trouve sa place petit à petit. Cette expérience que j'ai lancée dans le but de faire partager mon métier et ma passion à mes amis, pour leur faire prendre conscience des difficultés de mon métier, m'a également confortée dans mes choix. J'ai dans mes tiroirs de nombreux projets de scénarios, car c'est l'écriture qui me plait plus que la réalisation. Peut-être en sortiront-ils un jour ? Mais pour le moment, je suis passionnée par le doublage et cet aspect de la profession me plait énormément.
R.S : Comment se sont passés tes premiers pas dans le monde du doublage ?
A.C : J'avais sept ans et je ne savais pas encore lire assez rapidement pour suivre la vitesse de défilement de la bande rythmo. Je mémorisais les phrases à dire et on me tapotait sur l'épaule au moment de commencer. Ensuite je disais ma phrase en regardant le mouvement des lèvres de mon personnage sur l'écran. J'en ai rapidement eu marre de ce système et ma vitesse de lecture s'est considérablement améliorée en quelques semaines. J'étais très motivée ! J'avais fait quelques voix de petits animaux dans Bambi (la remasterisation), et ensuite on m'a contactée pour d'autres choses, le bouche à oreille a opéré. Les petites voix d'enfants sont toujours assez recherchées, c'est grâce à ça que j'ai été lancée rapidement, je pense.
R.S : Comment fais-tu pour calquer ton jeu à celui d'une autre comédienne ?
A.C : J'essaie d'être très concentrée lors de l'écoute de la scène en original. J'enregistre dans ma tête les émotions, les difficultés techniques s'il y en a, et je tente de retranscrire tout ce que j'ai capté au moment de me lancer. Heureusement, il y a toujours une possibilité de recommencer si on a oublié quelque chose, si on n'est pas synchrone, si on s'est trompé ou si on a bafouillé. Ce qui n'est pas le cas au théâtre par exemple. C'est pour ça que pour compenser, il y a de nombreuses répétitions. Dans le doublage, pas de préparation ! On arrive le matin les mains dans les poches, sans savoir ce qui nous attend. J'aime beaucoup cette constante surprise dans mon métier, et le fait de devoir rapidement se mettre dans l'émotion demandée, comme en improvisation.
R.S : Lorsque tu doubles une comédienne à plusieurs reprises, est-ce qu'il se crée une sorte de complicité ?
A.C : Pas vraiment, car il est difficile de cerner une personne à travers ses rôles. Mais c'est un plaisir de les retrouver, de les voir changer au fil de leurs personnages. Et comme je connais déjà leur manière de parler et de jouer, c'est un peu plus facile pour moi de m'adapter à elles. J'ai également pu communiquer avec certaines d'entre elles, et c'est très rigolo de faire connaissance.
R.S : Travailler en publicité, c'est un peu différent n'est-ce pas ?
A.C : Oui, c'est une manière de jouer particulière. Il faut vendre quelque chose, donc surjouer un peu, appuyer sur certains mots. C'est toujours un petit challenge, car on doit trouver tout de suite le ton juste, et satisfaire les créatifs, les clients, les réalisateurs... En un temps record. Il faut être très à l'écoute et arriver à changer ses intonations et ses intentions de jeu en quelques secondes pour proposer un maximum de choses.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
A.C : Je lis beaucoup et j'adore ça. J'ai toujours un roman avec moi pour aller travailler ! J'aime cuisiner, expérimenter de nouvelles recettes, chercher à équilibrer mon alimentation tout en jouant avec les saveurs. J'écris également : mes impressions, de petites histoires ou mes rêves... Ça me détend et me permet de faire le point... Mais ma vraie passion dans la vie, c'est mon métier, et je m'y consacre entièrement.
R.S : Merci beaucoup Adeline.
A.C : Merci à toi d'avoir pris le temps de me poser tes questions et de m'accepter sur ton site. Bravo, et merci aussi pour ce que tu fais pour le doublage. Je te souhaite une très bonne continuation !
Interview d'avril 2010
A.C : Coucou Reynald !
R.S : As-tu toujours eu le désir de devenir comédienne ?
A.C : Oui, depuis toute petite. Ma mère me raconte encore que, sachant à peine marcher, je donnais des petits spectacles improvisés dans le jardin du Luxembourg. J'ai joué au théâtre pour la première fois avec mon père (conteur et musicien) à six ans, et ensuite tout s'est enchaîné naturellement : tournages, doublages... Je suis complètement tombée dedans ! Mes parents m'ont accompagnée tout en me protégeant et m'ont donné la chance de faire ce que je désirais.
R.S : En tournage, la façon de jouer les scènes ne suit pas un ordre chronologique comme au théâtre. Est-ce plus compliqué ?
A.C : Dans le doublage aussi, on ne fait que rarement les scènes dans l'ordre. Il faut être attentif au déroulement du scénario pour savoir où on en est. Heureusement, les directeurs artistiques ou réalisateurs sont là pour nous aiguiller, nous situer dans l'histoire. C'est vrai que c'est un peu plus compliqué, mais cela fait partie de notre métier de s'adapter !
R.S : Tu as également réalisé un court-métrage. Cela demande certainement une grande préparation ?
A.C : L'écriture prend du temps, et ensuite les repérages pour les lieux de tournage sont un peu fastidieux. Il faut demander des autorisations, faire son plan de tournage. Ensuite, tout s'enchaîne rapidement parce qu'on est sous pression, on essaie de tout gérer et ça passe presque comme dans un rêve. C'est comme assembler un puzzle, chaque élément trouve sa place petit à petit. Cette expérience que j'ai lancée dans le but de faire partager mon métier et ma passion à mes amis, pour leur faire prendre conscience des difficultés de mon métier, m'a également confortée dans mes choix. J'ai dans mes tiroirs de nombreux projets de scénarios, car c'est l'écriture qui me plait plus que la réalisation. Peut-être en sortiront-ils un jour ? Mais pour le moment, je suis passionnée par le doublage et cet aspect de la profession me plait énormément.
R.S : Comment se sont passés tes premiers pas dans le monde du doublage ?
A.C : J'avais sept ans et je ne savais pas encore lire assez rapidement pour suivre la vitesse de défilement de la bande rythmo. Je mémorisais les phrases à dire et on me tapotait sur l'épaule au moment de commencer. Ensuite je disais ma phrase en regardant le mouvement des lèvres de mon personnage sur l'écran. J'en ai rapidement eu marre de ce système et ma vitesse de lecture s'est considérablement améliorée en quelques semaines. J'étais très motivée ! J'avais fait quelques voix de petits animaux dans Bambi (la remasterisation), et ensuite on m'a contactée pour d'autres choses, le bouche à oreille a opéré. Les petites voix d'enfants sont toujours assez recherchées, c'est grâce à ça que j'ai été lancée rapidement, je pense.
R.S : Comment fais-tu pour calquer ton jeu à celui d'une autre comédienne ?
A.C : J'essaie d'être très concentrée lors de l'écoute de la scène en original. J'enregistre dans ma tête les émotions, les difficultés techniques s'il y en a, et je tente de retranscrire tout ce que j'ai capté au moment de me lancer. Heureusement, il y a toujours une possibilité de recommencer si on a oublié quelque chose, si on n'est pas synchrone, si on s'est trompé ou si on a bafouillé. Ce qui n'est pas le cas au théâtre par exemple. C'est pour ça que pour compenser, il y a de nombreuses répétitions. Dans le doublage, pas de préparation ! On arrive le matin les mains dans les poches, sans savoir ce qui nous attend. J'aime beaucoup cette constante surprise dans mon métier, et le fait de devoir rapidement se mettre dans l'émotion demandée, comme en improvisation.
R.S : Lorsque tu doubles une comédienne à plusieurs reprises, est-ce qu'il se crée une sorte de complicité ?
A.C : Pas vraiment, car il est difficile de cerner une personne à travers ses rôles. Mais c'est un plaisir de les retrouver, de les voir changer au fil de leurs personnages. Et comme je connais déjà leur manière de parler et de jouer, c'est un peu plus facile pour moi de m'adapter à elles. J'ai également pu communiquer avec certaines d'entre elles, et c'est très rigolo de faire connaissance.
R.S : Travailler en publicité, c'est un peu différent n'est-ce pas ?
A.C : Oui, c'est une manière de jouer particulière. Il faut vendre quelque chose, donc surjouer un peu, appuyer sur certains mots. C'est toujours un petit challenge, car on doit trouver tout de suite le ton juste, et satisfaire les créatifs, les clients, les réalisateurs... En un temps record. Il faut être très à l'écoute et arriver à changer ses intonations et ses intentions de jeu en quelques secondes pour proposer un maximum de choses.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
A.C : Je lis beaucoup et j'adore ça. J'ai toujours un roman avec moi pour aller travailler ! J'aime cuisiner, expérimenter de nouvelles recettes, chercher à équilibrer mon alimentation tout en jouant avec les saveurs. J'écris également : mes impressions, de petites histoires ou mes rêves... Ça me détend et me permet de faire le point... Mais ma vraie passion dans la vie, c'est mon métier, et je m'y consacre entièrement.
R.S : Merci beaucoup Adeline.
A.C : Merci à toi d'avoir pris le temps de me poser tes questions et de m'accepter sur ton site. Bravo, et merci aussi pour ce que tu fais pour le doublage. Je te souhaite une très bonne continuation !
Interview d'avril 2010