Nathalie Duverne
Doublage
Formation
Diplômes :
2008 Certificat d’aptitude aux fonctions de professeur d’art dramatique
2007 Master I d’études théâtrales – Paris III
2006 Diplôme d’état d’enseignement du théâtre
2005 Licence d’études théâtrales – Paris III
1981 DEUG d’anglais – Faculté d’Angers
Formation artistique :
1987/1989 Ecole du Théâtre National de Chaillot – Antoine Vitez
1985/1987 Cours Madeleine Marion
1984/1985 Ecole du Théâtre Gérard Philippe – Philippe Duclos
1983/1984 Cours Jean-Louis Martin Barbaz
1982/1983 Ecole du Théâtre Go – Anne Delbée
1981/1982 Conservatoire d’Angers – Jean-Pierre Guichard
Formation artistique continue :
2001 L’écriture de Botho Strauss – Patrick Haggiag
1999 Le comédien et la post synchro – Laura Koffler
1995 Tragédie classique et modernité politique – Anne Torrès
1995 Ecriture contemporaine à travers le clown – Michel Cerda
1993 Jeu et dramaturgie autour de Georg Kaiser – Sylvain Maurice
Formation pédagogique :
1999 L’art et la manière d’intervenir en milieu scolaire – Nouveau Théâtre d’Angers
1993 Apprendre à animer des stages d’expression orale - Trilog
2008 Certificat d’aptitude aux fonctions de professeur d’art dramatique
2007 Master I d’études théâtrales – Paris III
2006 Diplôme d’état d’enseignement du théâtre
2005 Licence d’études théâtrales – Paris III
1981 DEUG d’anglais – Faculté d’Angers
Formation artistique :
1987/1989 Ecole du Théâtre National de Chaillot – Antoine Vitez
1985/1987 Cours Madeleine Marion
1984/1985 Ecole du Théâtre Gérard Philippe – Philippe Duclos
1983/1984 Cours Jean-Louis Martin Barbaz
1982/1983 Ecole du Théâtre Go – Anne Delbée
1981/1982 Conservatoire d’Angers – Jean-Pierre Guichard
Formation artistique continue :
2001 L’écriture de Botho Strauss – Patrick Haggiag
1999 Le comédien et la post synchro – Laura Koffler
1995 Tragédie classique et modernité politique – Anne Torrès
1995 Ecriture contemporaine à travers le clown – Michel Cerda
1993 Jeu et dramaturgie autour de Georg Kaiser – Sylvain Maurice
Formation pédagogique :
1999 L’art et la manière d’intervenir en milieu scolaire – Nouveau Théâtre d’Angers
1993 Apprendre à animer des stages d’expression orale - Trilog
Radio
2008 "Hôtel Terminus" de Jean - Pierre Thibaudat, pièce radiophonique réalisé par Christine Bernard – Sugy
2007 "La brousse" d’après Ray Bradbury, pièce radiophonique réalisé par Christine Bernard - Sugy. France Culture
2006 "Noir – Hamlet" de Slimane Benaïssa, pièce radiophonique réalisé par Christine Bernard- Sugy, France Inter
2005 "Moi et ma bouche" de Denis Lachaud, pièce radiophonique réalisé par Christine Bernard - Sugy
2007 "La brousse" d’après Ray Bradbury, pièce radiophonique réalisé par Christine Bernard - Sugy. France Culture
2006 "Noir – Hamlet" de Slimane Benaïssa, pièce radiophonique réalisé par Christine Bernard- Sugy, France Inter
2005 "Moi et ma bouche" de Denis Lachaud, pièce radiophonique réalisé par Christine Bernard - Sugy
Télévision
2008"Ma soeur et moi" réalisé par Didier Albert
2002/2003 "Avocats et associés" Série télévisée
2002/2003 "Avocats et associés" Série télévisée
Théâtre
2009/2010 "Marius" de Pagnol et mise en scène d'Emmanuel Patron. Théâtre du Saulcy, Metz
2008 "Comédie à dix personnages" et "Comédie du parfait amant" de Marguerite de Navarre, repris en tournée
2007 "Comédie à dix personnages" et "Comédie du parfait amant" de Marguerite de Navarre et mise en scène d'Anne Bérélowitch. Centre culturel Les Trois Pierrots - Saint-Cloud
2006 "L’impromptu de Saint-cloud", canevas contemporain autour "Des acteurs de bonne foi" de Marivaux et mise en scène d'Anne Bérélowitch
2005 "Slogans" de Maria Soudaieva , Carte blanche à Bérangère Bonvoisin. Théâtre de La Colline – Paris
2002/2003 "Une soirée chez Dumas Père" de Pierre Astrié et mise en scène de François Macherey, Cie In Situ. Festival du Printemps des Comédiens, Montpellier
2000-2001 "Le pain dur" de Paul Claudel et mise en scène de Dag Jeanneret, Cie In Situ. Théâtre des Treize Vents, CDN de Montpellier
1999 "Le malade imaginaire" de Molière et mise en scène d'Arthur Nauziciel CDDB de Lorient, mise en espace d’Arthur Nauziciel autour de la correspondance de Georges Perros et de Bernard Noel - CDDB de Lorient
1998 "La mère confidente" de Marivaux et mise en scène de Pierre Aufray - Tournée en région parisienne
1997 Mise en espace de la correspondance de Balzac et madame Hanska par Philippe Poulain, au musée Balzac – Paris 16
1995/1996 "De l’aube à minuit" de Georg Kaiser et mise en scène de Sylvain Maurice. Théâtre de L’Atalante, Paris
1992/1994 "La descente d’Orphée" de Tennessee Williams et mise en scène d'Yvon Lapous. Théâtre de la Chamaille, Nantes
1991 "Bandol 1913" d’après Katherine Mansfield et mise en scène de Philippe Poulain. Marseille
1989/1990 "Le baladin du monde occidental" de J.M. Synge et mise en scène de Jacques Nichet. Théâtre de la Ville, Paris
1989/1990 "Au perroquet vert" d’Arthur Schnitzler et mise en scène de Michel Didym. Théâtre de la Commune, Aubervilliers
1989/1990 "Pathologie verbale" d’après Jean Paulhan et Roger Caillois et mise en scène de Thierry Bédard. Théâtre de la Bastille, Paris
1988 "L’instant de l’heure qui suit" d’après Carson Mac Cullers et mise en scène de Bérangère Bonvoisin. Théâtre Ouvert, Paris
1998 "Corps et âme" d’après William Carlos Williams et mise en scène de Nathalie Duverne. Théâtre Ouvert, Paris
1987 "Pionniers à Ingolstadt" de Marieluise Fleisser et mise en scène de Bérangère Bonvoisin. Théâtre des Amandiers, Nanterre
1983 "Phèdre" et "Andromaque" de Jean Racine et mise en scène d'Anne Delbée. Théâtre des Pénitents Blancs, Avignon IN
2008 "Comédie à dix personnages" et "Comédie du parfait amant" de Marguerite de Navarre, repris en tournée
2007 "Comédie à dix personnages" et "Comédie du parfait amant" de Marguerite de Navarre et mise en scène d'Anne Bérélowitch. Centre culturel Les Trois Pierrots - Saint-Cloud
2006 "L’impromptu de Saint-cloud", canevas contemporain autour "Des acteurs de bonne foi" de Marivaux et mise en scène d'Anne Bérélowitch
2005 "Slogans" de Maria Soudaieva , Carte blanche à Bérangère Bonvoisin. Théâtre de La Colline – Paris
2002/2003 "Une soirée chez Dumas Père" de Pierre Astrié et mise en scène de François Macherey, Cie In Situ. Festival du Printemps des Comédiens, Montpellier
2000-2001 "Le pain dur" de Paul Claudel et mise en scène de Dag Jeanneret, Cie In Situ. Théâtre des Treize Vents, CDN de Montpellier
1999 "Le malade imaginaire" de Molière et mise en scène d'Arthur Nauziciel CDDB de Lorient, mise en espace d’Arthur Nauziciel autour de la correspondance de Georges Perros et de Bernard Noel - CDDB de Lorient
1998 "La mère confidente" de Marivaux et mise en scène de Pierre Aufray - Tournée en région parisienne
1997 Mise en espace de la correspondance de Balzac et madame Hanska par Philippe Poulain, au musée Balzac – Paris 16
1995/1996 "De l’aube à minuit" de Georg Kaiser et mise en scène de Sylvain Maurice. Théâtre de L’Atalante, Paris
1992/1994 "La descente d’Orphée" de Tennessee Williams et mise en scène d'Yvon Lapous. Théâtre de la Chamaille, Nantes
1991 "Bandol 1913" d’après Katherine Mansfield et mise en scène de Philippe Poulain. Marseille
1989/1990 "Le baladin du monde occidental" de J.M. Synge et mise en scène de Jacques Nichet. Théâtre de la Ville, Paris
1989/1990 "Au perroquet vert" d’Arthur Schnitzler et mise en scène de Michel Didym. Théâtre de la Commune, Aubervilliers
1989/1990 "Pathologie verbale" d’après Jean Paulhan et Roger Caillois et mise en scène de Thierry Bédard. Théâtre de la Bastille, Paris
1988 "L’instant de l’heure qui suit" d’après Carson Mac Cullers et mise en scène de Bérangère Bonvoisin. Théâtre Ouvert, Paris
1998 "Corps et âme" d’après William Carlos Williams et mise en scène de Nathalie Duverne. Théâtre Ouvert, Paris
1987 "Pionniers à Ingolstadt" de Marieluise Fleisser et mise en scène de Bérangère Bonvoisin. Théâtre des Amandiers, Nanterre
1983 "Phèdre" et "Andromaque" de Jean Racine et mise en scène d'Anne Delbée. Théâtre des Pénitents Blancs, Avignon IN
Interview
R.S : Bonjour Nathalie.
N.D : Bonjour Reynald.
R.S : Comment as-tu compris que tu deviendrais comédienne ?
N.D : Il n'y a pas un moment précis. C'est plutôt un cheminement vers une évidence. J'ai toujours aimé me déguiser, changer de peau, amuser mes copains et copines, organiser des jeux collectifs dans la cours de récréation. Puis il y a eu la lecture. J'étais toujours partante pour lire à voix haute en classe, j'adorais ça, je m'identifiais aux personnages. A cette époque j'ai participé à des spectacles de danse et j'ai vécu intensément ces premières expériences de la scène, un endroit de liberté hors du temps. Plus tard, au lycée, j'ai découvert "Antigone" et j'ai voulu m'approprier cette parole. Et ce n'est qu'à 23 ans que j'ai ressenti la nécessité d'en faire mon métier.
R.S : La formation est importante pour apprendre son métier, mais pas seulement j'imagine ?
N.D : Bien sûr la formation est essentielle, elle te construit artistiquement. Rencontrer Antoine Vitez ou Madeleine Marion permet d'atteindre une grande exigence. Mais le mouvement ne s'arrête jamais, chaque expérience est un nouveau voyage dans l'inconnu. Il faut chaque fois repartir d'une page blanche, en ayant le moins de préjugés possible pour être sans cesse disponible à l'inimaginable.
R.S : Etre sur les planches est souvent décrit comme un moment privilégié. Toi, qu'en penses-tu ?
N.D : C'est un rendez-vous très particulier, inédit, intense. Une montée d'adrénaline, puis une plongée hors du temps et de la réalité. Jamais une représentation ne ressemble à une autre, c'est un échange chaque fois renouvelé. Pas toujours facile mais extrêmement excitant.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
N.D : Suite à un stage. J'ai trouvé l'exercice très ludique et j'ai eu envie de poursuivre l'expérience. C'est rare dans notre métier de pouvoir pratiquer dans une grande régularité. Le doublage permet cela, c'est agréable.
R.S : Comment fais-tu pour épouser un rôle déjà interprété ?
N.D : C'est un peu comme marcher dans les traces de pas laissées sur le sable mouillé. En prenant le rythme de marche de la personne et l'amplitude de son pas, tu peux ressentir son état intérieur. Pour doubler un acteur tu regardes, tu écoutes et imperceptiblement ton timbre se module, ta respiration change, une nouvelle énergie se dégage. C'est un travail précis et délicat auquel je prends beaucoup de plaisir.
R.S : Dirais-tu qu'il y a une différence selon qu'on double une comédienne américaine, allemande… ?
N.D : Il y a une différence sur la forme : rythme, accent tonique, mais par sur le fond. Il est plus difficile par contre de doubler des acteurs asiatiques, par exemple, car non seulement on n'a pas de repères sonores mais le jeu surtout est très différent. Ce n'est pas la même façon, culturellement, d'extérioriser les sentiments, d'appréhender les évènements.
R.S : Artistiquement parlant, que t'apporte le doublage ?
N.D : L'immédiateté, le travail sur l'instant, une concentration proche de celle nécessaire en impro, la disponibilité et la souplesse. Le travail de la voix d'une grande précision est très agréable. On a accès à une grande palette de personnages, la voix véhiculant un univers riche.
R.S : Quelles sont tes passions ?
N.D : La lecture, la musique, la mer, les chats mais aussi la cuisine, les vins…
R.S : Merci beaucoup Nathalie.
N.D : Merci à toi Reynald.
Interview de juin 2010
N.D : Bonjour Reynald.
R.S : Comment as-tu compris que tu deviendrais comédienne ?
N.D : Il n'y a pas un moment précis. C'est plutôt un cheminement vers une évidence. J'ai toujours aimé me déguiser, changer de peau, amuser mes copains et copines, organiser des jeux collectifs dans la cours de récréation. Puis il y a eu la lecture. J'étais toujours partante pour lire à voix haute en classe, j'adorais ça, je m'identifiais aux personnages. A cette époque j'ai participé à des spectacles de danse et j'ai vécu intensément ces premières expériences de la scène, un endroit de liberté hors du temps. Plus tard, au lycée, j'ai découvert "Antigone" et j'ai voulu m'approprier cette parole. Et ce n'est qu'à 23 ans que j'ai ressenti la nécessité d'en faire mon métier.
R.S : La formation est importante pour apprendre son métier, mais pas seulement j'imagine ?
N.D : Bien sûr la formation est essentielle, elle te construit artistiquement. Rencontrer Antoine Vitez ou Madeleine Marion permet d'atteindre une grande exigence. Mais le mouvement ne s'arrête jamais, chaque expérience est un nouveau voyage dans l'inconnu. Il faut chaque fois repartir d'une page blanche, en ayant le moins de préjugés possible pour être sans cesse disponible à l'inimaginable.
R.S : Etre sur les planches est souvent décrit comme un moment privilégié. Toi, qu'en penses-tu ?
N.D : C'est un rendez-vous très particulier, inédit, intense. Une montée d'adrénaline, puis une plongée hors du temps et de la réalité. Jamais une représentation ne ressemble à une autre, c'est un échange chaque fois renouvelé. Pas toujours facile mais extrêmement excitant.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
N.D : Suite à un stage. J'ai trouvé l'exercice très ludique et j'ai eu envie de poursuivre l'expérience. C'est rare dans notre métier de pouvoir pratiquer dans une grande régularité. Le doublage permet cela, c'est agréable.
R.S : Comment fais-tu pour épouser un rôle déjà interprété ?
N.D : C'est un peu comme marcher dans les traces de pas laissées sur le sable mouillé. En prenant le rythme de marche de la personne et l'amplitude de son pas, tu peux ressentir son état intérieur. Pour doubler un acteur tu regardes, tu écoutes et imperceptiblement ton timbre se module, ta respiration change, une nouvelle énergie se dégage. C'est un travail précis et délicat auquel je prends beaucoup de plaisir.
R.S : Dirais-tu qu'il y a une différence selon qu'on double une comédienne américaine, allemande… ?
N.D : Il y a une différence sur la forme : rythme, accent tonique, mais par sur le fond. Il est plus difficile par contre de doubler des acteurs asiatiques, par exemple, car non seulement on n'a pas de repères sonores mais le jeu surtout est très différent. Ce n'est pas la même façon, culturellement, d'extérioriser les sentiments, d'appréhender les évènements.
R.S : Artistiquement parlant, que t'apporte le doublage ?
N.D : L'immédiateté, le travail sur l'instant, une concentration proche de celle nécessaire en impro, la disponibilité et la souplesse. Le travail de la voix d'une grande précision est très agréable. On a accès à une grande palette de personnages, la voix véhiculant un univers riche.
R.S : Quelles sont tes passions ?
N.D : La lecture, la musique, la mer, les chats mais aussi la cuisine, les vins…
R.S : Merci beaucoup Nathalie.
N.D : Merci à toi Reynald.
Interview de juin 2010