Jean-Alain Velardo
Doublage
Voix
Documentaire
Depuis la prison : la version de Rosa (Felix Martin)
Formation
1997/2000 Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris
1996 Diplôme Universitaire sur les Arts du spectacle, Université d'Avignon
1995/1997 Conservatoire d'Art dramatique d'Avignon
1992/1994 Conservatoire d'Art dramatique de Toulouse
1994 Baccalauréat A3 théâtre, Toulouse
1996 Diplôme Universitaire sur les Arts du spectacle, Université d'Avignon
1995/1997 Conservatoire d'Art dramatique d'Avignon
1992/1994 Conservatoire d'Art dramatique de Toulouse
1994 Baccalauréat A3 théâtre, Toulouse
Chant
Baryton
Cinéma
2013 "Le beau monde" réalisé par Julie Lopes Curval, dans le rôle de Fernando
2008 "La frontière de l'Aube" réalisé par Philippe Garrel
2005 "Les amants réguliers" réalisé par Philippe Garrel
2008 "La frontière de l'Aube" réalisé par Philippe Garrel
2005 "Les amants réguliers" réalisé par Philippe Garrel
Comédies musicales
2010 "L'arche de Noé" mise en scène de Pascal Légitimus. Festival Diva à Paris
Langues
Anglais, espagnol, italien (notions pour les 3)
Lectures
2008 "Le spectateur condamné à mort" de Matei Visniek. Chartreuse de Villeneuve les Avignon
Radio
Enregistrements de textes & pièces radiophoniques pour France Culture
Sports
Boxe, rugby, parachutisme, athlétisme, football
Télévision
2012 "La Source" réalisé par Xavier Durringer, dans le rôle de Félix
2008 "Sang d'encre" réalisé par Charlotte Brandstrom
2008 "Femme de loi : Un loup dans la bergerie" réalisé par Klaus Biedermann
2007 "Scalp" série réalisé par Xavier Durringer, Jean-Marc Brandolo pour Canal+, dans le rôle de Smadja (8 ép.)
2008 "Sang d'encre" réalisé par Charlotte Brandstrom
2008 "Femme de loi : Un loup dans la bergerie" réalisé par Klaus Biedermann
2007 "Scalp" série réalisé par Xavier Durringer, Jean-Marc Brandolo pour Canal+, dans le rôle de Smadja (8 ép.)
Théâtre
2006 "Jules César" de Haendel - mise en scène d'Irina Brook. Théâtre des Champs Elysées à Paris
2005 "Le Trouvère" de Verdi, Orchestre International de Paris. Salle Gaveau à Paris, Récitant
2005 "Les noces de Figaro" de Mozart, Orchestre International de Paris. Opéra de la Sorbonne, Paris, Récitant
2003/2004 "Labonne âme de Setchouan" de Brecht - mise en scène d'Irina Brook, rôle de Yang Sun l'aviateur. Création à Vidy-Lausane, théâtre national de Chaillot à Paris et en tournée (150 dates)
2002 "Tosca" de Puccini, Orchestre International de Paris. Opéra de la Sorbonne, Paris, Récitant
2001/2002 "La promise" de Xavier Durringer - mise en scène de l'auteur, rôle de Daniel. Création Festival d'Avignon au théâtre municipal, théâtre de la ville à Paris et en tournée
2001 "Meeting" création autour de Rose Luxemburg - mise en scène d'Eléonora Rossi, rôle du militant contestataire. Tournée
2000 "L'Odyssée" d'Homère, lecture intégrale - mise en scène de Brigitte Jaques-Wajeman. Cours du musée Calvet, festival d'Avignon, Auditorium du Louvre, Paris
2000 "Golgotha.com" mise en scène de Philippe Adrien
2000 "Le convive de pierre" de Pouchkine - mise en scène de Piotr Fomenko, rôle de Don Carlos
1999 "Haute surveillance" de Jean Genet - mise en scène de Jean-Alain Velardo, rôle de yeux verts. Théâtre du Tourtour, Paris
1997 "Catherine" d'Antoine Vitez, d'après "Les cloches de Bâle" de Louis Aragon - mise en scène de Jacques Lassalle. Bibliothèque Nationale de France
2005 "Le Trouvère" de Verdi, Orchestre International de Paris. Salle Gaveau à Paris, Récitant
2005 "Les noces de Figaro" de Mozart, Orchestre International de Paris. Opéra de la Sorbonne, Paris, Récitant
2003/2004 "Labonne âme de Setchouan" de Brecht - mise en scène d'Irina Brook, rôle de Yang Sun l'aviateur. Création à Vidy-Lausane, théâtre national de Chaillot à Paris et en tournée (150 dates)
2002 "Tosca" de Puccini, Orchestre International de Paris. Opéra de la Sorbonne, Paris, Récitant
2001/2002 "La promise" de Xavier Durringer - mise en scène de l'auteur, rôle de Daniel. Création Festival d'Avignon au théâtre municipal, théâtre de la ville à Paris et en tournée
2001 "Meeting" création autour de Rose Luxemburg - mise en scène d'Eléonora Rossi, rôle du militant contestataire. Tournée
2000 "L'Odyssée" d'Homère, lecture intégrale - mise en scène de Brigitte Jaques-Wajeman. Cours du musée Calvet, festival d'Avignon, Auditorium du Louvre, Paris
2000 "Golgotha.com" mise en scène de Philippe Adrien
2000 "Le convive de pierre" de Pouchkine - mise en scène de Piotr Fomenko, rôle de Don Carlos
1999 "Haute surveillance" de Jean Genet - mise en scène de Jean-Alain Velardo, rôle de yeux verts. Théâtre du Tourtour, Paris
1997 "Catherine" d'Antoine Vitez, d'après "Les cloches de Bâle" de Louis Aragon - mise en scène de Jacques Lassalle. Bibliothèque Nationale de France
Interview
R.S : Bonjour Jean-Alain.
J.A.V : Bonjour Reynald.
R.S : Comment as-tu découvert ta passion pour la comédie ?
J.A.V : C'est une vocation. A 8 ans j'en parlais déjà comme une évidence. Mon histoire doit avoir une grande influence, mais je n'ai jamais pensé à faire autre chose de ma vie.
R.S : Faire de cette passion un métier n'est certainement pas si simple ?
J.A.V : Mais avec du travail, de la patience, de l'audace et du courage...
R.S : Peux-tu parler de tes débuts dans le doublage ?
J.A.V : Je sortais du Conservatoire de Paris en 2000 quand j'ai été remarqué au spectacle de dernière année. J'ai été invité chez Alter Ego à passer un essai devant de nombreux directeurs de plateaux et j'ai tout de suite commencé à travailler, notamment avec François Dunoyer, Béatrice Delfe et Isabelle Brannens. Mais à force d'être en tournée, j'ai dû renoncer à continuer mon initiation au micro. Et à regret ! Car la voix humaine m'a toujours travaillé l'esprit. Sept ans plus tard, j'ai décidé de reprendre cette idée que j'avais gardée dans un coin de ma tête. D'abord en faisant un stage à l'INA pour acquérir de la confiance, puis en faisant la rencontre de deux amis, Boris Rehlinger et Luc Florian, sur le tournage d'une série : "Scalp".
R.S : Que ressens-tu lorsque tu entends ta voix sur une autre personne ?
J.A.V : Je n'ai pas particulièrement de plaisir à m'entendre. Mais si ma voix colle à l'acteur, cela peut être très agréable d'autant qu'on a le sentiment d'avoir contribué au travail du film en respectant son authenticité. Et ça me rappelle les films étrangers que je voyais gamin. Il n'y en avait que 2 en V.O. par semaine. Et je me rappelle comme j'étais intrigué quand la voix française se mêlait parfaitement à l'acteur à l'écran. Je m'amusais au second film de la dernière séance à lire le texte en français sur les acteurs américains... C'était drôle et difficile ! Mais bon, je ne retardais personne dans le travail. La seule chose que je retardais c'était l'heure de mon coucher qui faisait enrager ma mère !
R.S : Souvent on enregistre seul. Il ne doit pas être aisé de ne pas avoir la réplique d'un partenaire, n'est-ce pas ?
J.A.V : Mais c'est une contrainte qui demande de la concentration.
R.S : Cette activité est-elle enrichissante artistiquement parlant ?
J.A.V : Oui, parce qu'on peut passer très vite par des univers totalement différents. D'un dessin animé à un polar, d'un film fantastique à une comédie. Et ça permet à notre imagination de travailler en nous poussant à nous adapter rapidement. C'est juste dommage qu'on ne fasse plus de western. J'aimerais bien !
R.S : Qu'évoque pour toi le mot interprétation ?
J.A.V : Le fait de passer d'un mauvais flic à un bon voyou ou du bon flic au pire salaud réveille mon envie de jouer comme lorsque j'avais 10 ans. Ainsi tout est possible ! Et pour le métier en général je pense qu'interpréter c'est raconter une histoire en trouvant la bonne respiration, celle qui régule l'énergie pour être le plus ouvert possible, le plus sincère. Et mettre en éveil son cerveau son coeur et ses tripes. Et ma difficulté au début à la barre était de calmer mon trop plein d'énergie et de la canaliser de la même façon que sa voix. Alors pour ne pas déborder, j'ai trouvé un petit truc, je pense à la flamme d'une bougie que je veux faire osciller sans l'éteindre. Mais j'espère en trouver d'autres...
R.S : Quels sont tes hobbies ?
J.A.V : Faire du sport, la cuisine pour les gens que j'aime, le rugby, flâner dans mon Toulouse, m'oxygéner dans les Pyrénées de mon enfance, la musique latine comme le flamenco et la salsa, l'Amérique du Sud et l'Italie. Et bien sûr m'occuper de nos deux Amour, Alessandro et la petite dernière Antonella ! Bon ça fait pas mal, là, non ?
R.S : Merci beaucoup Jean-Alain.
J.A.V : Merci à toi Reynald.
Interview de juillet 2012
J.A.V : Bonjour Reynald.
R.S : Comment as-tu découvert ta passion pour la comédie ?
J.A.V : C'est une vocation. A 8 ans j'en parlais déjà comme une évidence. Mon histoire doit avoir une grande influence, mais je n'ai jamais pensé à faire autre chose de ma vie.
R.S : Faire de cette passion un métier n'est certainement pas si simple ?
J.A.V : Mais avec du travail, de la patience, de l'audace et du courage...
R.S : Peux-tu parler de tes débuts dans le doublage ?
J.A.V : Je sortais du Conservatoire de Paris en 2000 quand j'ai été remarqué au spectacle de dernière année. J'ai été invité chez Alter Ego à passer un essai devant de nombreux directeurs de plateaux et j'ai tout de suite commencé à travailler, notamment avec François Dunoyer, Béatrice Delfe et Isabelle Brannens. Mais à force d'être en tournée, j'ai dû renoncer à continuer mon initiation au micro. Et à regret ! Car la voix humaine m'a toujours travaillé l'esprit. Sept ans plus tard, j'ai décidé de reprendre cette idée que j'avais gardée dans un coin de ma tête. D'abord en faisant un stage à l'INA pour acquérir de la confiance, puis en faisant la rencontre de deux amis, Boris Rehlinger et Luc Florian, sur le tournage d'une série : "Scalp".
R.S : Que ressens-tu lorsque tu entends ta voix sur une autre personne ?
J.A.V : Je n'ai pas particulièrement de plaisir à m'entendre. Mais si ma voix colle à l'acteur, cela peut être très agréable d'autant qu'on a le sentiment d'avoir contribué au travail du film en respectant son authenticité. Et ça me rappelle les films étrangers que je voyais gamin. Il n'y en avait que 2 en V.O. par semaine. Et je me rappelle comme j'étais intrigué quand la voix française se mêlait parfaitement à l'acteur à l'écran. Je m'amusais au second film de la dernière séance à lire le texte en français sur les acteurs américains... C'était drôle et difficile ! Mais bon, je ne retardais personne dans le travail. La seule chose que je retardais c'était l'heure de mon coucher qui faisait enrager ma mère !
R.S : Souvent on enregistre seul. Il ne doit pas être aisé de ne pas avoir la réplique d'un partenaire, n'est-ce pas ?
J.A.V : Mais c'est une contrainte qui demande de la concentration.
R.S : Cette activité est-elle enrichissante artistiquement parlant ?
J.A.V : Oui, parce qu'on peut passer très vite par des univers totalement différents. D'un dessin animé à un polar, d'un film fantastique à une comédie. Et ça permet à notre imagination de travailler en nous poussant à nous adapter rapidement. C'est juste dommage qu'on ne fasse plus de western. J'aimerais bien !
R.S : Qu'évoque pour toi le mot interprétation ?
J.A.V : Le fait de passer d'un mauvais flic à un bon voyou ou du bon flic au pire salaud réveille mon envie de jouer comme lorsque j'avais 10 ans. Ainsi tout est possible ! Et pour le métier en général je pense qu'interpréter c'est raconter une histoire en trouvant la bonne respiration, celle qui régule l'énergie pour être le plus ouvert possible, le plus sincère. Et mettre en éveil son cerveau son coeur et ses tripes. Et ma difficulté au début à la barre était de calmer mon trop plein d'énergie et de la canaliser de la même façon que sa voix. Alors pour ne pas déborder, j'ai trouvé un petit truc, je pense à la flamme d'une bougie que je veux faire osciller sans l'éteindre. Mais j'espère en trouver d'autres...
R.S : Quels sont tes hobbies ?
J.A.V : Faire du sport, la cuisine pour les gens que j'aime, le rugby, flâner dans mon Toulouse, m'oxygéner dans les Pyrénées de mon enfance, la musique latine comme le flamenco et la salsa, l'Amérique du Sud et l'Italie. Et bien sûr m'occuper de nos deux Amour, Alessandro et la petite dernière Antonella ! Bon ça fait pas mal, là, non ?
R.S : Merci beaucoup Jean-Alain.
J.A.V : Merci à toi Reynald.
Interview de juillet 2012