Sylvie Jacob
Doublage
Cinéma
1987 "Embrasse-moi" réalisé par Michèle Rosier
1986 "Un Homme et une femme : vingt ans déjà" réalisé par Claude Lelouch
1986 "Un Homme et une femme : vingt ans déjà" réalisé par Claude Lelouch
Courts métrages
2002 "Sous la véranda" réalisé par Laurence Charpentier
2001 "L’autre" réalisé par Sabine Lefèvre
2001 "L’autre" réalisé par Sabine Lefèvre
Films institutionnels
1992 "Adalate"
1990 "Mécavenir"
1989 "Les réseaux câblés"
1990 "Mécavenir"
1989 "Les réseaux câblés"
Publicités
1994 "P.F.G."
1988 "Dan’up"
1988 "Dan’up"
Télévision
1998 "Véga : Julien" réalisé par Laurent Heynemann
1995 "Confessions d’adolescentes" réalisé par Sylvie Durepaire
1994 "L’Instit" réalisé par Philippe Triboit
1992 "Les enfants de la plage" réalisé par Williams Crépin
1992 "Besoin de personne
1990 "Notre Juliette" réalisé par François Lucciani
1989 "Divisé par deux" réalisé par James Thor
1989 "Destin Cannibale" réalisé par Roger Guillot
1988 "Tourbillons" réalisé par Josée Dayan
1986 "Les invisibles" réalisé par Alain Ferrari
1985 "Le crime de Mathilde" réalisé par Jean-Paul Carrère
1984 "Clémence Aletti" réalisé par Peter Kassovitz
1984 "Les autres jours" réalisé par Josée Dayan
1983 "Billet doux" réalisé par Michel Berny
1983 "La digue" réalisé par Jeanne Labrune
1995 "Confessions d’adolescentes" réalisé par Sylvie Durepaire
1994 "L’Instit" réalisé par Philippe Triboit
1992 "Les enfants de la plage" réalisé par Williams Crépin
1992 "Besoin de personne
1990 "Notre Juliette" réalisé par François Lucciani
1989 "Divisé par deux" réalisé par James Thor
1989 "Destin Cannibale" réalisé par Roger Guillot
1988 "Tourbillons" réalisé par Josée Dayan
1986 "Les invisibles" réalisé par Alain Ferrari
1985 "Le crime de Mathilde" réalisé par Jean-Paul Carrère
1984 "Clémence Aletti" réalisé par Peter Kassovitz
1984 "Les autres jours" réalisé par Josée Dayan
1983 "Billet doux" réalisé par Michel Berny
1983 "La digue" réalisé par Jeanne Labrune
Théâtre
1996 "Sacré Farceur" Annabelle Roux
1996 Spectacle musical d’après des textes et des chansons de Charles Trenet
1984 "Hourra Papa" Dirck Sanders
1996 Spectacle musical d’après des textes et des chansons de Charles Trenet
1984 "Hourra Papa" Dirck Sanders
Interview
R.S : Bonjour Sylvie.
S.J : Bonjour Reynald.
R.S : Comment vous est venu votre goût pour la comédie ?
S.J : Eh bien, c'est tout simplement mon frère qui m'a refilé le virus ! Car il est aussi comédien et s'appelle Emmanuel Curtil. Très tôt il a pris des cours de théâtre, puis les tournages ont suivi. C'est vers l'âge de 6 ans, quand je l'ai vu passer à la télé, pour la première fois, que j'ai tanné ma mère pour qu'elle m'accompagne aux castings moi aussi ! Le premier vrai casting, c'était pour "La digue" de Jeanne Labrune... Et j'ai décroché le rôle !
R.S : En faire votre métier a-t-il toujours été une évidence pour vous ?
S.J : Non, ça n'a pas toujours été une évidence... Rares sont les enfants comédiens qui se disent : "Oui, je veux en faire mon métier". C'est plus tard que ça devient, ou pas, évident. Au départ, c'est un grand jeu ! On est spontané, inventif, on a peur de rien. Le trac arrive bien plus tard ! Et les difficultés pour décrocher les rôles aussi, d'ailleurs. Plusieurs fois je me suis dit : "Si j'aurais su, j'aurais pas venu". Mais bon, on continue à s'accrocher quand même ! J'ai toujours aimé qu'on me raconte des histoires et j'aimais m'en raconter aussi. C'est à l'âge de 17 ans, lorsque j'ai commencé à faire du doublage régulièrement, que j'ai arrêté mes études pour me consacrer à ce métier.
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
S.J : En me postsynchronisant sur "Tourbillons" de Josée Dayan, j'ai fait la connaissance de Danielle Perret qui était la directrice artistique ce jour-là et qui, en fin de séance, m'a proposé de passer un essai de voix pour un des rôles principaux sur un téléfilm... Et je l'ai eu ! Puis après, ça s'est enchaîné. Je dois beaucoup à Danielle, que j'appelle "ma mère du doublage".
R.S : Derrière la barre, quelles sont vos premières pensées ?
S.J : "Trouver le troisième oeil de l'actrice", that is the question ! Car l'important est de bien écouter la V.O., certes ! Etre concentrée, avoir une voix qui colle au physique de la comédienne, trouver l'émotion, la personnalité du personnage, etc. Mais pour rentrer dans l'image... il faut être dans l'oeil.
R.S : Vous doublez régulièrement des comédiennes comme Natalie Portman par exemple. Ce doit être intéressant de les suivre au fil des rôles ?
S.J : C'est une chance et un grand privilège de doubler une actrice aussi douée. Elle dégage une grande fragilité que je dois essayer de retrouver à chaque fois. Elle fait des choix de films intelligents et variés. Passer de "V pour Vendetta", à "Star Wars", "Closer" ou "Garden State"... C'est toujours un challenge.
R.S : Lorsqu'on double un personnage animé la démarche est-elle similaire aux autres doublages ?
S.J : Pas du tout ! Bien souvent sur un dessin animé tout est permis. Plus on tombe dans la caricature, plus c'est drôle ! Vous "pitchez" votre voix, sans l'aide de l'ingénieur du son. Quand on passe d'une grand-mère de 70 ans, à un petit garçon de 7, ou, autre exemple, un écureuil. Vous imaginez bien qu'ils ont des voix différentes. L'énergie sur le plateau n'est pas la même, d'ailleurs ! Cela peut être extrêmement physique de faire du dessin animé.
R.S : Que représente pour vous le mot rôle ?
S.J : Et pour vous Reynald ?... Je plaisante ! Mais j'ai envie de vous répondre qu'on joue tous des rôles. Dans la vie aussi on a plusieurs casquettes. Aujourd'hui on est cadre en informatique, demain on sera le papa gâteau avec ses enfants, dans trois jours on mettra notre tablier de chef cuistot, pour préparer un grand dîner pour toute la famille. La vraie différence c'est que dans la vie, normalement, on n'est pas sous les projecteurs et que pour un comédien ça peut changer radicalement d'une demi-journée à l'autre. On peut investir le rôle d'un président et 4h après, celui d'un père de famille lambda.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
S.J : Le chant, jouer ou écouter de la musique, la danse, le yoga, le ciné et le théâtre, les voyages et, depuis peu de temps, le dessin.
R.S : Merci beaucoup Sylvie.
S.J : Merci Reynald, au plaisir !
Interview de juillet 2012
S.J : Bonjour Reynald.
R.S : Comment vous est venu votre goût pour la comédie ?
S.J : Eh bien, c'est tout simplement mon frère qui m'a refilé le virus ! Car il est aussi comédien et s'appelle Emmanuel Curtil. Très tôt il a pris des cours de théâtre, puis les tournages ont suivi. C'est vers l'âge de 6 ans, quand je l'ai vu passer à la télé, pour la première fois, que j'ai tanné ma mère pour qu'elle m'accompagne aux castings moi aussi ! Le premier vrai casting, c'était pour "La digue" de Jeanne Labrune... Et j'ai décroché le rôle !
R.S : En faire votre métier a-t-il toujours été une évidence pour vous ?
S.J : Non, ça n'a pas toujours été une évidence... Rares sont les enfants comédiens qui se disent : "Oui, je veux en faire mon métier". C'est plus tard que ça devient, ou pas, évident. Au départ, c'est un grand jeu ! On est spontané, inventif, on a peur de rien. Le trac arrive bien plus tard ! Et les difficultés pour décrocher les rôles aussi, d'ailleurs. Plusieurs fois je me suis dit : "Si j'aurais su, j'aurais pas venu". Mais bon, on continue à s'accrocher quand même ! J'ai toujours aimé qu'on me raconte des histoires et j'aimais m'en raconter aussi. C'est à l'âge de 17 ans, lorsque j'ai commencé à faire du doublage régulièrement, que j'ai arrêté mes études pour me consacrer à ce métier.
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
S.J : En me postsynchronisant sur "Tourbillons" de Josée Dayan, j'ai fait la connaissance de Danielle Perret qui était la directrice artistique ce jour-là et qui, en fin de séance, m'a proposé de passer un essai de voix pour un des rôles principaux sur un téléfilm... Et je l'ai eu ! Puis après, ça s'est enchaîné. Je dois beaucoup à Danielle, que j'appelle "ma mère du doublage".
R.S : Derrière la barre, quelles sont vos premières pensées ?
S.J : "Trouver le troisième oeil de l'actrice", that is the question ! Car l'important est de bien écouter la V.O., certes ! Etre concentrée, avoir une voix qui colle au physique de la comédienne, trouver l'émotion, la personnalité du personnage, etc. Mais pour rentrer dans l'image... il faut être dans l'oeil.
R.S : Vous doublez régulièrement des comédiennes comme Natalie Portman par exemple. Ce doit être intéressant de les suivre au fil des rôles ?
S.J : C'est une chance et un grand privilège de doubler une actrice aussi douée. Elle dégage une grande fragilité que je dois essayer de retrouver à chaque fois. Elle fait des choix de films intelligents et variés. Passer de "V pour Vendetta", à "Star Wars", "Closer" ou "Garden State"... C'est toujours un challenge.
R.S : Lorsqu'on double un personnage animé la démarche est-elle similaire aux autres doublages ?
S.J : Pas du tout ! Bien souvent sur un dessin animé tout est permis. Plus on tombe dans la caricature, plus c'est drôle ! Vous "pitchez" votre voix, sans l'aide de l'ingénieur du son. Quand on passe d'une grand-mère de 70 ans, à un petit garçon de 7, ou, autre exemple, un écureuil. Vous imaginez bien qu'ils ont des voix différentes. L'énergie sur le plateau n'est pas la même, d'ailleurs ! Cela peut être extrêmement physique de faire du dessin animé.
R.S : Que représente pour vous le mot rôle ?
S.J : Et pour vous Reynald ?... Je plaisante ! Mais j'ai envie de vous répondre qu'on joue tous des rôles. Dans la vie aussi on a plusieurs casquettes. Aujourd'hui on est cadre en informatique, demain on sera le papa gâteau avec ses enfants, dans trois jours on mettra notre tablier de chef cuistot, pour préparer un grand dîner pour toute la famille. La vraie différence c'est que dans la vie, normalement, on n'est pas sous les projecteurs et que pour un comédien ça peut changer radicalement d'une demi-journée à l'autre. On peut investir le rôle d'un président et 4h après, celui d'un père de famille lambda.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
S.J : Le chant, jouer ou écouter de la musique, la danse, le yoga, le ciné et le théâtre, les voyages et, depuis peu de temps, le dessin.
R.S : Merci beaucoup Sylvie.
S.J : Merci Reynald, au plaisir !
Interview de juillet 2012