Romain Altché
Doublage
télévision, VOD & DVD
2020
Voix
Documentaire
Exode (Alaigie Jallow, migrant)
Documentaire
Joseph Baroux (Lifer)
Documentaire
Primal Survivor : China's Last Gunmen (Hazen Audel - France 5)
Documentaire
Primal Survivor : Kaging River (Hazen Audel - France 5)
Documentaire
Primal Survivor : Reindeer Nomads (Hazen Audel - France 5)
Voice-over
Bear Grylls : Survivor school (Tim Theolar)
Voice-over
Kelly Slater
Voice-over
North of the sun
Voice-over
Prince Harry
Voice-over
Simon Reeve aux Caraïbes
Voice-over
Travis Pastrana
Voice-over
Wheelers dealers
Formation
2006 Cours Viriot
2007 Cours Florent
2008 Ecole Supérieure de Réalisation Audiovisuelle (Paris - New York)
2007 Cours Florent
2008 Ecole Supérieure de Réalisation Audiovisuelle (Paris - New York)
Interview
R.S : Bonjour Romain.
R.A : Bonjour Reynald !!
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
R.A : J'ai commencé par le schéma classique des cours de théâtre au Cours Viriot puis au Cours Florent sous la direction de Fanny Laudicina. Ensuite je suis arrivé dans le doublage sans être vraiment passé par les métiers de l'image, que ce soit sur les planches ou à la caméra. En quelque sorte, le doublage a été la 3ème école de comédie que j'ai suivie. J'y ai appris beaucoup et aujourd'hui je m'amuse énormément dans ce métier !
R.S : Avais-tu des envies particulières en commençant ce métier ?
R.A : J'ai commencé la comédie avec des rêves de célébrité et de premiers rôles comme beaucoup de personnes qui débutent, un petit peu pour les mauvaises raisons d'une certaine manière. Je crois que j'ai appris ce qu'est le plaisir de jouer à force de jouer. La conscience de ce qu'est s'approprier un personnage m'est plutôt venue avec le doublage lorsque j'ai pu m'attacher à des rôles un peu plus denses. Et c'est plus en me confrontant à d'autres comédiens dans le monde réel qu'en me confrontant à d'autres élèves dans le monde des écoles que j'ai compris de quoi le métier d'acteur est fait.
R.S : Tu as suivi également une formation à l'école supérieure de réalisation audiovisuelle à Paris & New York. As-tu des projets de réalisation ?
R.A : Aujourd'hui je suis plus attaché au métier de comédien qu'au métier de réalisateur. J'essaie de me faire connaître et de peaufiner ma technique d'acteur. Mais je ne laisse pas pour autant tomber la facette réalisation de ma formation. Je crois que tout ça est lié de près ou de loin. Je n'ai pas de projet de réalisation sur le feu mais l'envie d'écrire et de mettre en scène, voire pourquoi pas de me mettre en scène, revient petit à petit. Cela dit je continue la photo qui est une partie importante de ce que j'aime faire quand je travaille l'image.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
R.A : Je suis rentré dans le doublage grâce à l'aide immense de Benoît du Pac qui m'a mis le pied à l'étrier et n'a pas hésité à me tabasser pour me faire progresser ! Je dois dire que sans lui je ne suis pas sûr de faire partie de ce métier aujourd'hui.
R.S : Regardes-tu les V.F. lors de leur diffusion ?
R.A : Oui je regarde beaucoup les VF, bien plus qu'avant d'ailleurs. Je considère que c'est une partie du travail à faire pour progresser techniquement dans ce métier. Aujourd'hui avec la facilité de changer de langue en regardant un film, je fais souvent la comparaison entre la VO et ce qui a été fait en VF. J'essaie de me demander ce que j'aurais fait à la place du comédien français. Selon moi c'est très enrichissant d'écouter le travail qui a été fait, en tant que spectateur plutôt qu'en tant que comédien lorsqu'on écoute quelqu'un en train de travailler à la barre. Ce n'est pas du tout le même regard.
R.S : Comment voyais-tu cette activité avant de la pratiquer toi-même ?
R.A : Je suis de la génération où les films cultes qu'on a en tête se voyaient rarement autrement qu'en VF. Les personnages comme Rocky ou autre ne peuvent pas parler anglais dans mon imaginaire, en tout cas quand j'étais enfant. Quand j'ai pris conscience que les comédiens étaient doublés je m'imaginais le comédien français en train d'enregistrer sa voix pour la faire coller à une scène qu'il ne vivait pas du tout physiquement. Je pense notamment à une scène de "Basketball Diaries" où Di Caprio hurle à la mort à la porte de sa mère. J'étais scotché par l'intensité que Damien Witecka réussissait à mettre en n'étant que debout face à un micro. Il y a quelque chose d'étrange là dedans. Passer dans l'envers du décor du coup est fascinant.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
R.A : J'aime beaucoup la photo, surtout la photo de voyage. J'aime énormément la moto, la boxe aussi que je pratique simplement en hobby. Et la musique que je trouve indispensable.
R.S : Merci beaucoup Romain.
R.A : Merci à toi Reynald ! A bientôt.
Interview d'août 2015
R.A : Bonjour Reynald !!
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
R.A : J'ai commencé par le schéma classique des cours de théâtre au Cours Viriot puis au Cours Florent sous la direction de Fanny Laudicina. Ensuite je suis arrivé dans le doublage sans être vraiment passé par les métiers de l'image, que ce soit sur les planches ou à la caméra. En quelque sorte, le doublage a été la 3ème école de comédie que j'ai suivie. J'y ai appris beaucoup et aujourd'hui je m'amuse énormément dans ce métier !
R.S : Avais-tu des envies particulières en commençant ce métier ?
R.A : J'ai commencé la comédie avec des rêves de célébrité et de premiers rôles comme beaucoup de personnes qui débutent, un petit peu pour les mauvaises raisons d'une certaine manière. Je crois que j'ai appris ce qu'est le plaisir de jouer à force de jouer. La conscience de ce qu'est s'approprier un personnage m'est plutôt venue avec le doublage lorsque j'ai pu m'attacher à des rôles un peu plus denses. Et c'est plus en me confrontant à d'autres comédiens dans le monde réel qu'en me confrontant à d'autres élèves dans le monde des écoles que j'ai compris de quoi le métier d'acteur est fait.
R.S : Tu as suivi également une formation à l'école supérieure de réalisation audiovisuelle à Paris & New York. As-tu des projets de réalisation ?
R.A : Aujourd'hui je suis plus attaché au métier de comédien qu'au métier de réalisateur. J'essaie de me faire connaître et de peaufiner ma technique d'acteur. Mais je ne laisse pas pour autant tomber la facette réalisation de ma formation. Je crois que tout ça est lié de près ou de loin. Je n'ai pas de projet de réalisation sur le feu mais l'envie d'écrire et de mettre en scène, voire pourquoi pas de me mettre en scène, revient petit à petit. Cela dit je continue la photo qui est une partie importante de ce que j'aime faire quand je travaille l'image.
R.S : Comment as-tu pris le chemin du doublage ?
R.A : Je suis rentré dans le doublage grâce à l'aide immense de Benoît du Pac qui m'a mis le pied à l'étrier et n'a pas hésité à me tabasser pour me faire progresser ! Je dois dire que sans lui je ne suis pas sûr de faire partie de ce métier aujourd'hui.
R.S : Regardes-tu les V.F. lors de leur diffusion ?
R.A : Oui je regarde beaucoup les VF, bien plus qu'avant d'ailleurs. Je considère que c'est une partie du travail à faire pour progresser techniquement dans ce métier. Aujourd'hui avec la facilité de changer de langue en regardant un film, je fais souvent la comparaison entre la VO et ce qui a été fait en VF. J'essaie de me demander ce que j'aurais fait à la place du comédien français. Selon moi c'est très enrichissant d'écouter le travail qui a été fait, en tant que spectateur plutôt qu'en tant que comédien lorsqu'on écoute quelqu'un en train de travailler à la barre. Ce n'est pas du tout le même regard.
R.S : Comment voyais-tu cette activité avant de la pratiquer toi-même ?
R.A : Je suis de la génération où les films cultes qu'on a en tête se voyaient rarement autrement qu'en VF. Les personnages comme Rocky ou autre ne peuvent pas parler anglais dans mon imaginaire, en tout cas quand j'étais enfant. Quand j'ai pris conscience que les comédiens étaient doublés je m'imaginais le comédien français en train d'enregistrer sa voix pour la faire coller à une scène qu'il ne vivait pas du tout physiquement. Je pense notamment à une scène de "Basketball Diaries" où Di Caprio hurle à la mort à la porte de sa mère. J'étais scotché par l'intensité que Damien Witecka réussissait à mettre en n'étant que debout face à un micro. Il y a quelque chose d'étrange là dedans. Passer dans l'envers du décor du coup est fascinant.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
R.A : J'aime beaucoup la photo, surtout la photo de voyage. J'aime énormément la moto, la boxe aussi que je pratique simplement en hobby. Et la musique que je trouve indispensable.
R.S : Merci beaucoup Romain.
R.A : Merci à toi Reynald ! A bientôt.
Interview d'août 2015