Julie Dumas
Genres :
Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Tonalité :
Medium, Grave
Doublage
Documentaire
Half The Sky
cinéma
2009
Millénium 2 : La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette (Lisbeth Salander)
Formation
Conservatoire de la rue Blanche (ENSATT)
Courts métrages
"Le spectateur" réalisé par Marc Gibaja, dans le rôle de la mère, actrice expressionniste. Prodigies
Télévision
2015 "Capitaine Marleau" réalisé par de Josée DayanJennifer Lavaud
"A corps et à cris" réalisé par Josée Dayan
"Les Mouettes" réalisé par Jean Chapot, dans le rôle d' Anaïs
"Jo & Milou" réalisé par Josée Dayan, dans le rôle de la gardienne de la prison
"Orages d'été" réalisé par Jean Sagols
"Le Gang des tractions" réalisé par Josée Dayan, dans le rôle de Marguerite
1994 "Julie Lescaut : Ruptures" réalisé par Josée Dayan, dans le rôle de la voleuse
1995 "La Rivière Espérance" réalisé par Josée Dayan, dans le rôle de Juliette
2005 "Julie Lescaut : Faux semblants" réalisé par Alain Wermus, dans le rôle de Marion Lacasse
"Le Fils du cordonnier" réalisé par Hervé Baslé, dans le rôle d'Amélie
"Balzac" réalisé par Josée Dayan
"Marc Eliot" réalisé par Josée Dayan, dans le rôle de Violette Mousson (ép. 1, 2, 3 et 4)
"Marc Eliot" réalisé par Joyce Buñuel, dans le rôle de Violette Mousson (ép. 5 et 6)
"Marc Eliot" réalisé par Denis Amar, dans le rôle de Violette Mousson (ép. 7, 8, 9 et 10)
"Marc Eliot" réalisé par William Crepin, dans le rôle de Violette Mousson (ép. 11 et 12)
"Soupçons" réalisé par Josée Dayan
"Marc Eliot" réalisé par Patrick Jamain, dans le rôle de Violette Mousson (ép. 13 et 14)
"Les Misérables" réalisé par Josée Dayan, dans le rôle de Nicolette
"Roule routier" réalisé par Marion Sarraut, dans le rôle de Nadine
"P.J." réalisé par Gérard Vergez, dans le rôle de l'infirmière en chef (ép. 42)
"Premières Armes, Sandra et les siens" réalisé par Paul Planchon, dans le rôle d'Eve
"Les Cathédrales du silence, Sandra et les siens" réalisé par Paul Planchon, dans le rôle d'Eve
"Passage à l'heure d’hiver, Sandra et les siens" réalisé par Paul Planchon, dans le rôle d'Eve
"Bluff et algorithme" réalisé par Vincent Maillard, dans le rôle de Sylvie
"A corps et à cris" réalisé par Josée Dayan
"Les Mouettes" réalisé par Jean Chapot, dans le rôle d' Anaïs
"Jo & Milou" réalisé par Josée Dayan, dans le rôle de la gardienne de la prison
"Orages d'été" réalisé par Jean Sagols
"Le Gang des tractions" réalisé par Josée Dayan, dans le rôle de Marguerite
1994 "Julie Lescaut : Ruptures" réalisé par Josée Dayan, dans le rôle de la voleuse
1995 "La Rivière Espérance" réalisé par Josée Dayan, dans le rôle de Juliette
2005 "Julie Lescaut : Faux semblants" réalisé par Alain Wermus, dans le rôle de Marion Lacasse
"Le Fils du cordonnier" réalisé par Hervé Baslé, dans le rôle d'Amélie
"Balzac" réalisé par Josée Dayan
"Marc Eliot" réalisé par Josée Dayan, dans le rôle de Violette Mousson (ép. 1, 2, 3 et 4)
"Marc Eliot" réalisé par Joyce Buñuel, dans le rôle de Violette Mousson (ép. 5 et 6)
"Marc Eliot" réalisé par Denis Amar, dans le rôle de Violette Mousson (ép. 7, 8, 9 et 10)
"Marc Eliot" réalisé par William Crepin, dans le rôle de Violette Mousson (ép. 11 et 12)
"Soupçons" réalisé par Josée Dayan
"Marc Eliot" réalisé par Patrick Jamain, dans le rôle de Violette Mousson (ép. 13 et 14)
"Les Misérables" réalisé par Josée Dayan, dans le rôle de Nicolette
"Roule routier" réalisé par Marion Sarraut, dans le rôle de Nadine
"P.J." réalisé par Gérard Vergez, dans le rôle de l'infirmière en chef (ép. 42)
"Premières Armes, Sandra et les siens" réalisé par Paul Planchon, dans le rôle d'Eve
"Les Cathédrales du silence, Sandra et les siens" réalisé par Paul Planchon, dans le rôle d'Eve
"Passage à l'heure d’hiver, Sandra et les siens" réalisé par Paul Planchon, dans le rôle d'Eve
"Bluff et algorithme" réalisé par Vincent Maillard, dans le rôle de Sylvie
Théâtre
"Trauma" de Torsten Buchsteiner - mise en scène d'Alexandra Lacroix et Andreas Westphalen. Maison des Métallos
"Pièces détachées" de Jean-Michel Ribes - mise en scène de Pascal Barraud
"Loulou" de Frank Wedekind - mise en scène de Jean-Pierre Garnier
"La noce" de Stanislas Wyspianski - mise en scène de Jean-Pierre Garnier
"BAAL" de Bertolt Brecht - mise en scène de Jean-Pierre Garnier
1995 "Le Baladin du monde occidental" de John Millington Synge - mise en scène de André Engel. Odéon-Théâtre de l'Europe
"L'assemblée des femmes" de Aristophane - mise en scène de Jean-Luc Tardieu
"Comme en 14" de Dany Laurent - mise en scène d'Yves Pignot (4 nominations, 3 Molières : meilleure création, meilleur rôle & meilleur théâtre public)
"Notre pain quotidien" de Gesine Dankawart - mise en scène de Andreas Westphallen
"Nord-Est" de Torsten Buchsteiner - mise en scène d'Andreas Westphallen
"Et le coq chanta..." d'après les passions de J.S. Bach - mise en scène d'Alexandra Lacroix. Théâtre de L'Athénée. Tournée
"D'autres le giflèrent" d'après les passions de J.S.Bach - mise en scène d'Alexandra Lacroix. Théâtre Le Carreau de temple. Tournée
"Pièces détachées" de Jean-Michel Ribes - mise en scène de Pascal Barraud
"Loulou" de Frank Wedekind - mise en scène de Jean-Pierre Garnier
"La noce" de Stanislas Wyspianski - mise en scène de Jean-Pierre Garnier
"BAAL" de Bertolt Brecht - mise en scène de Jean-Pierre Garnier
1995 "Le Baladin du monde occidental" de John Millington Synge - mise en scène de André Engel. Odéon-Théâtre de l'Europe
"L'assemblée des femmes" de Aristophane - mise en scène de Jean-Luc Tardieu
"Comme en 14" de Dany Laurent - mise en scène d'Yves Pignot (4 nominations, 3 Molières : meilleure création, meilleur rôle & meilleur théâtre public)
"Notre pain quotidien" de Gesine Dankawart - mise en scène de Andreas Westphallen
"Nord-Est" de Torsten Buchsteiner - mise en scène d'Andreas Westphallen
"Et le coq chanta..." d'après les passions de J.S. Bach - mise en scène d'Alexandra Lacroix. Théâtre de L'Athénée. Tournée
"D'autres le giflèrent" d'après les passions de J.S.Bach - mise en scène d'Alexandra Lacroix. Théâtre Le Carreau de temple. Tournée
Interview
R.S : Bonjour Julie.
J.D : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été votre parcours de comédienne ?
J.D : J'ai suivi des cours de théâtre à l'école Florent pour préparer les concours d'entrée au Conservatoire. J'ai passé les 3 concours : Paris, Strasbourg et la Rue Blanche (Ensatt). J'ai eu le premier tour de Paris, celui de Strasbourg et j'ai été reçue à la Rue Blanche. Je voulais faire Strasbourg... Mais à cause de la limite d'âge je n'ai pas pû me représenter. L'école de la Rue Blanche (qui maintenant est à Lyon) a été une expérience vraiment magnifique, riche d'enseignement et de rencontres. Je n'ai finalement pas regretté.
R.S : Votre passage au Conservatoire de la rue Blanche vous semble-t-il avoir été déterminant dans votre formation ?
J.D : Durant ma première année, j'ai eu comme professeur Nada Strancar (j'étais fan d'elle) J'ai été ravie et très impressionnée de me retrouver dans sa classe. En cours d'année, à l'extérieur de l'école, j'ai passé une audition auprès de André Engel pour une pièce de théâtre qu'il montait à l'Odéon. J'ai été prise et, quand j'ai demandé avec quels partenaires j'allais partager l'aventure, j'ai éclaté de rire. Nada Strancar ! Et le magnifique Serge Merlin. Je me suis retrouvée, jeune élève, à jouer sur la scène du Théâtre de l'Odéon avec mon professeur de Conservatoire. L'équipe était formidable, un merveilleux souvenir. Les choses se sont enchaînées et, à cause de trop d'absences répétées, j'ai dû quitter la rue Blanche avant la fin des 3 ans. Il m'arrive parfois d'être un peu nostalgique de ces années "laboratoire" où on prenait le temps de la recherche, le temps du travail. Aujourd'hui tout va si vite...
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
J.D : Lors d'une audition pour le doublage du film "L'Amant" réalisé par Jean-Jacques Annaud. J'ai passé un essai sur le rôle principal, celui interprété par Jane March. Après trois tours d'auditions, j'ai été retenue. Jean-Jacques Annaud était présent sur le plateau et m'a dirigée avec Jean-Pierre Dorat qui m'a tout appris. Le jeu avant la technique. Si votre sentiment est juste, vous avez votre longueur, vous êtes dedans, dans la respiration de l'acteur, dans son oeil comme on dit. J'avais, il est vrai, déjà vu ce qu'on appelle une bande rythmo, pour me postsynchroniser moi-même sur un film que j'avais tourné. J'avais donc déjà été confrontée, avant cet essai, à la partie technique de la lecture à vue. Jouer tout en étant synchrone. J'ai été moins décontenancée et me suis concentrée sur le jeu. Après l'enregistrement du film, les comédiens et les doubleurs se sont rencontrés. Une grande fête a été organisée. J'ai encore le kimono qui m'a été offert, avec brodé en rouge L'AMANT. Le DVD du film et le livre du tournage. C'était vraiment chaleureux et incroyable. Après on m'a appelée pour d'autres enregistrements et tout s'est enchaîné très vite dans le doublage aussi. Apprendre dans l'exigence, sur un rôle principal, dans un beau film, tout ça dans la bienveillance et en étant payée... C'est magique non ? Une chance immense. La meilleure des écoles pour apprendre le doublage.
R.S : Doubler un comédien étranger implique en principe de respecter son jeu et restreint en somme votre liberté d'interprétation. Retirez-vous néanmoins une satisfaction artistique de cette activité ?
J.D : Le doublage est une super école qui peut vous servir dans vos autres activités de comédien. Rester humble et à l'écoute, apprendre à travailler vite, s'adapter. Et avec un bon film, une bonne adaptation, un bon directeur de plateau et un super acteur à doubler, c'est carrément le bonheur.
R.S : Vous avez l'expérience de la caméra, de la scène, du micro... Y a-t-il un "lieu" de jeu où vous vous sentez le plus "chez vous" ?
J.D : Toutes ces expériences sont enrichissantes et sont complémentaires. J'aime cette diversité. Le théâtre reste le lieu magique.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
J.D : Lire. La musique, aller au musée, au cinéma, au théâtre. J'aime jouer du piano et de la guitare. Voyager. Le faire aussi à vélo. La nature. Partager, échanger et rester curieux.
R.S : Merci beaucoup Julie.
J.D : Merci à vous Reynald.
Interview de mars 2016
J.D : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été votre parcours de comédienne ?
J.D : J'ai suivi des cours de théâtre à l'école Florent pour préparer les concours d'entrée au Conservatoire. J'ai passé les 3 concours : Paris, Strasbourg et la Rue Blanche (Ensatt). J'ai eu le premier tour de Paris, celui de Strasbourg et j'ai été reçue à la Rue Blanche. Je voulais faire Strasbourg... Mais à cause de la limite d'âge je n'ai pas pû me représenter. L'école de la Rue Blanche (qui maintenant est à Lyon) a été une expérience vraiment magnifique, riche d'enseignement et de rencontres. Je n'ai finalement pas regretté.
R.S : Votre passage au Conservatoire de la rue Blanche vous semble-t-il avoir été déterminant dans votre formation ?
J.D : Durant ma première année, j'ai eu comme professeur Nada Strancar (j'étais fan d'elle) J'ai été ravie et très impressionnée de me retrouver dans sa classe. En cours d'année, à l'extérieur de l'école, j'ai passé une audition auprès de André Engel pour une pièce de théâtre qu'il montait à l'Odéon. J'ai été prise et, quand j'ai demandé avec quels partenaires j'allais partager l'aventure, j'ai éclaté de rire. Nada Strancar ! Et le magnifique Serge Merlin. Je me suis retrouvée, jeune élève, à jouer sur la scène du Théâtre de l'Odéon avec mon professeur de Conservatoire. L'équipe était formidable, un merveilleux souvenir. Les choses se sont enchaînées et, à cause de trop d'absences répétées, j'ai dû quitter la rue Blanche avant la fin des 3 ans. Il m'arrive parfois d'être un peu nostalgique de ces années "laboratoire" où on prenait le temps de la recherche, le temps du travail. Aujourd'hui tout va si vite...
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
J.D : Lors d'une audition pour le doublage du film "L'Amant" réalisé par Jean-Jacques Annaud. J'ai passé un essai sur le rôle principal, celui interprété par Jane March. Après trois tours d'auditions, j'ai été retenue. Jean-Jacques Annaud était présent sur le plateau et m'a dirigée avec Jean-Pierre Dorat qui m'a tout appris. Le jeu avant la technique. Si votre sentiment est juste, vous avez votre longueur, vous êtes dedans, dans la respiration de l'acteur, dans son oeil comme on dit. J'avais, il est vrai, déjà vu ce qu'on appelle une bande rythmo, pour me postsynchroniser moi-même sur un film que j'avais tourné. J'avais donc déjà été confrontée, avant cet essai, à la partie technique de la lecture à vue. Jouer tout en étant synchrone. J'ai été moins décontenancée et me suis concentrée sur le jeu. Après l'enregistrement du film, les comédiens et les doubleurs se sont rencontrés. Une grande fête a été organisée. J'ai encore le kimono qui m'a été offert, avec brodé en rouge L'AMANT. Le DVD du film et le livre du tournage. C'était vraiment chaleureux et incroyable. Après on m'a appelée pour d'autres enregistrements et tout s'est enchaîné très vite dans le doublage aussi. Apprendre dans l'exigence, sur un rôle principal, dans un beau film, tout ça dans la bienveillance et en étant payée... C'est magique non ? Une chance immense. La meilleure des écoles pour apprendre le doublage.
R.S : Doubler un comédien étranger implique en principe de respecter son jeu et restreint en somme votre liberté d'interprétation. Retirez-vous néanmoins une satisfaction artistique de cette activité ?
J.D : Le doublage est une super école qui peut vous servir dans vos autres activités de comédien. Rester humble et à l'écoute, apprendre à travailler vite, s'adapter. Et avec un bon film, une bonne adaptation, un bon directeur de plateau et un super acteur à doubler, c'est carrément le bonheur.
R.S : Vous avez l'expérience de la caméra, de la scène, du micro... Y a-t-il un "lieu" de jeu où vous vous sentez le plus "chez vous" ?
J.D : Toutes ces expériences sont enrichissantes et sont complémentaires. J'aime cette diversité. Le théâtre reste le lieu magique.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
J.D : Lire. La musique, aller au musée, au cinéma, au théâtre. J'aime jouer du piano et de la guitare. Voyager. Le faire aussi à vélo. La nature. Partager, échanger et rester curieux.
R.S : Merci beaucoup Julie.
J.D : Merci à vous Reynald.
Interview de mars 2016