Jean-Pierre Leroux
Genres :
Voix Senior homme
Tonalité :
Medium
Doublage
cinéma
1984
Les Aventures de Buckaroo Banzaï à travers la 8e dimension (Secrétaire de la Défense McKinley)
Cinéma et Télévision
Pour le cinéma, il a tourné "Nous irons tous au Paradis", "Le Juge et l’assassin" de B. Tavernier.
Pour la télévision, il a tourné de nombreux téléfilms et séries : "Les Habits noirs", "Lorenzaccio", "Turcaret", "Madame le Juge", "Les cinq dernières minutes", "Hiver de malade", etc.
En 2013, pour France 3, trois mois de tournage dans le très populaire feuilleton marseillais "Plus belle la vie" (rôle d’Alexandre Balester)
Pour la télévision, il a tourné de nombreux téléfilms et séries : "Les Habits noirs", "Lorenzaccio", "Turcaret", "Madame le Juge", "Les cinq dernières minutes", "Hiver de malade", etc.
En 2013, pour France 3, trois mois de tournage dans le très populaire feuilleton marseillais "Plus belle la vie" (rôle d’Alexandre Balester)
Radio
Durant 35 années, il travaille pour Radio France. Principalement, jusqu'en 2015, il a illustré par ses lectures les grands débats hebdomadaires des lundis de l’Histoire, sur France-Culture
Théâtre
Récompensé au Conservatoire National d'Art Dramatique en 1966, Jean-Pierre Leroux est engagé à sa sortie par J-Laurent Cochet pour jouer Pyrrhus dans "Andromaque" de Racine, puis par Michel de Ré pour "Malbrough s’en va-t-en-guerre" de Marcel Achard ; il interprète ensuite successivement, entre autres rôles titre : "Quoat-Quoat" d’Audiberti (mise en scène de Georges Vitaly), "Caligula" de Camus, "Lorenzaccio" de Musset, "La Fête noire et le Mal court" d'Audiberti, "L'Avocat du Diable" de M. West, "La Débauche" de M. Achard, "Comédie pour un meurtre" de D.Nohain...
Après une longue incursion au Café-Théâtre dans un grand succès public : "Areu = mc2", il rejoint en 1990, la Compagnie Jean-Laurent Cochet, y cumulant les fonctions de comédien et d’administrateur ; il y jouera notamment des rôles essentiels dans : "La Parisienne", "29° à l’ombre", "Le Malade imaginaire", "Corot", "Les fausses confidences", "Chat en poche", "Doit-on le dire".
En 2004, il a rejoint en tant comédien-administrateur Arnaud Denis et sa compagnie les Compagnons de la Chimère. Au sein de la troupe il a interprété depuis, successivement : Mr Martin dans "La Cantatrice chauve" de Ionesco (2004-2005), le pasteur Manders dans les "Les revenants d'Ibsen" (2006), Géronte dans "Les Fourberies de Scapin" (2007-2008), le rôle du metteur en scène dans "L'Ingénu", adaptation de Jean Cosmos d'après Voltaire créée au Vingtième théâtre puis reprise au théâtre Tristan Bernard (2009) ; la même année, il a incarné Chrysale dans "Les Femmes Savantes" spectacle créé au Festival d'Anjou, joué au théâtre 14, et repris en au petit Théâtre de Paris. En 2010 il a ensuite été Robert Lebret, un architecte pervers, dans la pièce de Jean Marie Besset "Ce qui arrive et ce qu’on attend", créée au Vingtième Théâtre et reprise au Petit Montparnasse.
En 2012, il signe pour le Vingtième Théâtre avec les Compagnons de la Chimère, "Nuremberg ou la fin de Goering", première pièce écrite par Arnaud Denis, il y incarne le procureur Jackson qui fit condamner à mort Goering lors du fameux procès.
En 2014, il joue successivement au Théâtre 14 "Eurydice" de Jean Anouilh (rôle de Vincent) mis en scène de J.L.Cochet, puis toujours pour le théâtre 14 le "Dom Juan" de Molière, mis en scène d'Arnaud Denis avec Les Compagnons de la Chimère ; il y interprète le rôle de Sganarelle.
En 2015, durant l'été, le spectacle "Dom Juan" triomphe au festival de Sarlat puis au festival de Noirmoutiers devant des milliers de spectateurs. Jean Pierre signe aussi sa première mise en scène et monte "L'Ours et la Demande en mariage" de Tchekhov au théâtre Michel Galabru avec la jeune compagnie Paris-Moscou.
En 2016, toujours avec cette jeune compagnie, à Besançon, il monte "Le Bel Indifférent" de Jean Cocteau.
Après une longue incursion au Café-Théâtre dans un grand succès public : "Areu = mc2", il rejoint en 1990, la Compagnie Jean-Laurent Cochet, y cumulant les fonctions de comédien et d’administrateur ; il y jouera notamment des rôles essentiels dans : "La Parisienne", "29° à l’ombre", "Le Malade imaginaire", "Corot", "Les fausses confidences", "Chat en poche", "Doit-on le dire".
En 2004, il a rejoint en tant comédien-administrateur Arnaud Denis et sa compagnie les Compagnons de la Chimère. Au sein de la troupe il a interprété depuis, successivement : Mr Martin dans "La Cantatrice chauve" de Ionesco (2004-2005), le pasteur Manders dans les "Les revenants d'Ibsen" (2006), Géronte dans "Les Fourberies de Scapin" (2007-2008), le rôle du metteur en scène dans "L'Ingénu", adaptation de Jean Cosmos d'après Voltaire créée au Vingtième théâtre puis reprise au théâtre Tristan Bernard (2009) ; la même année, il a incarné Chrysale dans "Les Femmes Savantes" spectacle créé au Festival d'Anjou, joué au théâtre 14, et repris en au petit Théâtre de Paris. En 2010 il a ensuite été Robert Lebret, un architecte pervers, dans la pièce de Jean Marie Besset "Ce qui arrive et ce qu’on attend", créée au Vingtième Théâtre et reprise au Petit Montparnasse.
En 2012, il signe pour le Vingtième Théâtre avec les Compagnons de la Chimère, "Nuremberg ou la fin de Goering", première pièce écrite par Arnaud Denis, il y incarne le procureur Jackson qui fit condamner à mort Goering lors du fameux procès.
En 2014, il joue successivement au Théâtre 14 "Eurydice" de Jean Anouilh (rôle de Vincent) mis en scène de J.L.Cochet, puis toujours pour le théâtre 14 le "Dom Juan" de Molière, mis en scène d'Arnaud Denis avec Les Compagnons de la Chimère ; il y interprète le rôle de Sganarelle.
En 2015, durant l'été, le spectacle "Dom Juan" triomphe au festival de Sarlat puis au festival de Noirmoutiers devant des milliers de spectateurs. Jean Pierre signe aussi sa première mise en scène et monte "L'Ours et la Demande en mariage" de Tchekhov au théâtre Michel Galabru avec la jeune compagnie Paris-Moscou.
En 2016, toujours avec cette jeune compagnie, à Besançon, il monte "Le Bel Indifférent" de Jean Cocteau.
Interview
R.S : Bonjour Jean-Pierre.
J.P.L : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été votre parcours de comédien ?
J.P.L : J'ai débuté dans ce métier au conservatoire de Lille. Ensuite il y a eu la guerre d'Algérie durant laquelle j'ai eu l'immense chance de pouvoir créer une petite troupe et monter des spectacles. Au retour, je suis entré grâce à Jean Meyer au Centre D'Art Dramatique de la rue Blanche, dans la classe d'Henri Rollan. J'ai été admis ensuite au Conservatoire de Paris où j'ai fait mes trois années d'études, j'en suis sorti avec un accessit. J'ai débuté dans le métier grâce a Michel de Ré, puis Georges Vitaly qui m'a fait confiance en me distribuant le rôle écrasant d'Amédée dans Quoat-Quoat d'Audiberti, puis celui de Caligula de Camus, les deux spectacles joués avec succès d'abord à Paris, puis New York et à travers les USA et le Québec. Tout s'est enchaîné rapidement pour moi. Je vous passe toutes les pièces que j'ai jouées, je signalerai seulement le triomphe de Areu=MC2 au théâtre des Blancs Manteaux qui a tenu 7 ans à l'affiche. Plus tard je suis devenu pendant plusieurs années le comédien administrateur de la troupe de Jean Laurent Cochet, puis plus récemment, le comédien administrateur de la troupe d'Arnaud Denis Les Compagnons de la Chimère. Parallèlement j'ai énormément travaillé dans le doublage, à la radio et à la télévision.
R.S : Aviez-vous dès le départ le désir de prendre une direction particulière ?
J.P.L : Oui j'ai toujours voulu être comédien, et faire du théâtre c'était ma vocation.
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
J.P.L : J'ai débuté très tôt encore élève au Conservatoire, grâce à Madame Hélène Tossi et Monsieur Serge Luguen, deux grands directeurs de l'époque.
R.S : Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans le doublage ?
J.P.L : La recherche de la sincérité du personnage. J'ai pu appliquer cela dans le dernier doublage que j'ai effectué il y a huit mois sur une série anglaise, The Crown, dans laquelle je doublais le merveilleux John Lithgow qui interprétait Winston Churchill. Grâce à la qualité de l'adaptation et du film j'ai pu m'investir totalement dans la vérité du personnage.
R.S : Les évolutions techniques que cette activité a connues vous semblent-elles avoir été une chose positive pour la qualité du travail ?
J.P.L : On s'adapte aux nouvelles techniques mais j'aimais bien et je regrette un peu l'artisanat du passé.
R.S : Vous doublez certains comédiens sur la durée. Au fil du temps ces comédiens arrivent-ils encore à vous surprendre ?
J.P.L : Oui, bien sûr, Les grands acteurs que j'ai eu l'occasion de doubler comme Malcolm McDowell, John Hurt, Derek Giacobi, John Lithgow sont des grands, capables de toujours nous surprendre.
R.S : Vous avez l'expérience de la scène, de la caméra, du micro... Y a-t-il une activité qui a votre préférence ?
J.P.L : J'ai avant tout la passion du théâtre. C'est l'essence même de toutes les autres disciplines que j'ai eu la chance de pouvoir exercer.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
J.P.L : J'aime voyager, découvrir, j'aime lire, j'aime aller au cinéma. J'ai un bel aquarium et des poissons exotiques dont je m'occupe, cela me détend énormément.
R.S : Merci beaucoup Jean-Pierre.
Interview de décembre 2016
J.P.L : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été votre parcours de comédien ?
J.P.L : J'ai débuté dans ce métier au conservatoire de Lille. Ensuite il y a eu la guerre d'Algérie durant laquelle j'ai eu l'immense chance de pouvoir créer une petite troupe et monter des spectacles. Au retour, je suis entré grâce à Jean Meyer au Centre D'Art Dramatique de la rue Blanche, dans la classe d'Henri Rollan. J'ai été admis ensuite au Conservatoire de Paris où j'ai fait mes trois années d'études, j'en suis sorti avec un accessit. J'ai débuté dans le métier grâce a Michel de Ré, puis Georges Vitaly qui m'a fait confiance en me distribuant le rôle écrasant d'Amédée dans Quoat-Quoat d'Audiberti, puis celui de Caligula de Camus, les deux spectacles joués avec succès d'abord à Paris, puis New York et à travers les USA et le Québec. Tout s'est enchaîné rapidement pour moi. Je vous passe toutes les pièces que j'ai jouées, je signalerai seulement le triomphe de Areu=MC2 au théâtre des Blancs Manteaux qui a tenu 7 ans à l'affiche. Plus tard je suis devenu pendant plusieurs années le comédien administrateur de la troupe de Jean Laurent Cochet, puis plus récemment, le comédien administrateur de la troupe d'Arnaud Denis Les Compagnons de la Chimère. Parallèlement j'ai énormément travaillé dans le doublage, à la radio et à la télévision.
R.S : Aviez-vous dès le départ le désir de prendre une direction particulière ?
J.P.L : Oui j'ai toujours voulu être comédien, et faire du théâtre c'était ma vocation.
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
J.P.L : J'ai débuté très tôt encore élève au Conservatoire, grâce à Madame Hélène Tossi et Monsieur Serge Luguen, deux grands directeurs de l'époque.
R.S : Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans le doublage ?
J.P.L : La recherche de la sincérité du personnage. J'ai pu appliquer cela dans le dernier doublage que j'ai effectué il y a huit mois sur une série anglaise, The Crown, dans laquelle je doublais le merveilleux John Lithgow qui interprétait Winston Churchill. Grâce à la qualité de l'adaptation et du film j'ai pu m'investir totalement dans la vérité du personnage.
R.S : Les évolutions techniques que cette activité a connues vous semblent-elles avoir été une chose positive pour la qualité du travail ?
J.P.L : On s'adapte aux nouvelles techniques mais j'aimais bien et je regrette un peu l'artisanat du passé.
R.S : Vous doublez certains comédiens sur la durée. Au fil du temps ces comédiens arrivent-ils encore à vous surprendre ?
J.P.L : Oui, bien sûr, Les grands acteurs que j'ai eu l'occasion de doubler comme Malcolm McDowell, John Hurt, Derek Giacobi, John Lithgow sont des grands, capables de toujours nous surprendre.
R.S : Vous avez l'expérience de la scène, de la caméra, du micro... Y a-t-il une activité qui a votre préférence ?
J.P.L : J'ai avant tout la passion du théâtre. C'est l'essence même de toutes les autres disciplines que j'ai eu la chance de pouvoir exercer.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
J.P.L : J'aime voyager, découvrir, j'aime lire, j'aime aller au cinéma. J'ai un bel aquarium et des poissons exotiques dont je m'occupe, cela me détend énormément.
R.S : Merci beaucoup Jean-Pierre.
Interview de décembre 2016