Audrey Sablé
Genres :
Voix Enfant garçon, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme
Doublage
TV Special
Friends : Les Retrouvailles (elle-même)
Voix
Documentaire
Mom's behind bars (Katie)
Direction artistique
Courts métrages
"Empreinte" réalisé par Lola Geslin
"La meilleure fin" réalisé par Clara Bagni
"Comme un accord" réalisé par Clara Bagni
"La meilleure fin" réalisé par Clara Bagni
"Comme un accord" réalisé par Clara Bagni
Théâtre
2014 "Zone Rouge" de Thierry Jahn
2007 "Shakespeare circus" mise en scène de Julien Chesnaux, chorégraphie de Patrick Dupond, dans le rôle de Juliette. Le Trianon
2005/2006 "Professeur de théâtre (écoles primaires et collèges) et intervenant théâtre dans le cadre associatif visant la réinsertion sociale
2004/2006 "Mystères Bouffes" de Dario Fo et mise en scène de Didier Delcroix. Théâtre Uvol
2004/2006 "Le palier" de Didier Delcroix et mise en scène de Didier Delcroix. Théâtre Uvol
2004/2006 "Parlez moi chanson" de Didier Delcroix et mise en scène de Didier Delcroix. Théâtre Uvol
2004/2006 "Le coeur Populaire" de Jehan Rictus et mise en scène de Didier Delcroix. Théâtre Uvol
2004/2006 "Il y avait foule au manoir" de Jean Tardieu et mise en scène de Didier Delcroix. Théâtre Uvol
2005 "Les Misérables" (comédie Musicale) dans le rôle de Fantine. Auditorium Saint Germain
2002 "Les Misérables" (comédie Musicale) dans le rôle de Fantine. Palais des congrès
2001- 2003 Compagnie Ulysse au Théâtre des Songes : "Chroniques" de Xavier Durringer et mise en scène de Frédéric Tourvielle. présenté au festival d'Avignon
2007 "Shakespeare circus" mise en scène de Julien Chesnaux, chorégraphie de Patrick Dupond, dans le rôle de Juliette. Le Trianon
2005/2006 "Professeur de théâtre (écoles primaires et collèges) et intervenant théâtre dans le cadre associatif visant la réinsertion sociale
2004/2006 "Mystères Bouffes" de Dario Fo et mise en scène de Didier Delcroix. Théâtre Uvol
2004/2006 "Le palier" de Didier Delcroix et mise en scène de Didier Delcroix. Théâtre Uvol
2004/2006 "Parlez moi chanson" de Didier Delcroix et mise en scène de Didier Delcroix. Théâtre Uvol
2004/2006 "Le coeur Populaire" de Jehan Rictus et mise en scène de Didier Delcroix. Théâtre Uvol
2004/2006 "Il y avait foule au manoir" de Jean Tardieu et mise en scène de Didier Delcroix. Théâtre Uvol
2005 "Les Misérables" (comédie Musicale) dans le rôle de Fantine. Auditorium Saint Germain
2002 "Les Misérables" (comédie Musicale) dans le rôle de Fantine. Palais des congrès
2001- 2003 Compagnie Ulysse au Théâtre des Songes : "Chroniques" de Xavier Durringer et mise en scène de Frédéric Tourvielle. présenté au festival d'Avignon
Interview
R.S : Bonjour Audrey.
A.S : Bonjour Reynald et merci pour ton accueil.
R.S : Peut-on parler de révélation ou simplement la comédie a-t-elle toujours été en toi ?
A.S : J'ai toujours été attirée par les domaines artistiques. Petite, j'écrivais, je dessinais et je chantais. J'étais une enfant qui aimait provoquer, se faire remarquer, bref se mettre en scène... J'ai eu la chance au collège d'avoir un professeur de français passionné de théâtre qui animait un atelier, j'y suis allée avec beaucoup d'excitation. Nous avons préparé et joué une pièce (La pie sur le gibet) et là c'était parti, je n'ai plus arrêté !
R.S : As-tu trouvé le chemin long et difficile pour faire de ta passion un métier ?
A.S : Long oui, et difficile sur un plan pragmatique. J'ai oscillé entre il faut bien manger, payer les cours et rien ne m'arrêtera... Mais à force de patience, de travail et de foi, j'ai réussi à en faire mon métier !
R.S : Le théâtre est souvent très important dans le parcours d'un comédien, peux-tu expliquer ce qu'il y a de si particulier quand on est sur les planches ?
A.S : Lorsqu'on est sur les planches, on est transcendé, on se donne à fond, on est libre, on ressent des émotions fortes et on partage tout ça avec les comédiens, le public. On va au delà de soi. Je me souviens, à 15 ans je jouais "Exercice de styles" et j'avais un rôle où je devais hurler mais j'étais aphone. Je suis quand même montée sur scène et là, magie ! J'ai retrouvé ma voix et je n'ai jamais autant hurlé ! Je suis sortie de scène et je suis redevenue aphone.
R.S : Tu as également enseigné le théâtre et tu étais intervenante dans une association qui s'occupait de réinsertion, peux-tu en parler ?
A.S : C'était une belle expérience. Déjà on révise tout ce qu'on a appris... Les enfants sont très généreux et si on est passionné et enthousiaste, ils vous le renvoient très bien. J'ai pris beaucoup de plaisir à travailler le théâtre avec des gens en difficulté sociale. C'était délicat car dans une même séance, il y avait des asociaux, des délinquants et des gens pathologiquement renfermés, traumatisés. L'idée de les aider à reprendre goût à la vie, à exister par eux-mêmes, sans jugement mais de manière ludique avec toutes les vertus qui appartiennent au théâtre m'a plu. Le théâtre peut être une vraie thérapie pour se découvrir, s'aimer un peu plus et donc être moins en conflit avec le monde qui nous entoure, être dans le monde, en faire partie, se sentir vivre, à travers des personnages, des situations. Ce fut une belle mission !
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
A.S : J'étais depuis enfant très intriguée et donc très à l'écoute du travail de doublage. J'ai donc cherché un stage et j'ai trouvé une formation d'une semaine qui proposait la rencontre du documentaire, de la voix off et de la synchro. Au sortir du stage, j'ai eu une liste d'adresses de studios. Ensuite, j'ai pris mon CV, mon envie et mon opiniâtreté sous les bras, et je suis allée sur les plateaux. L'accueil était super, le travail excitant, j'ai beaucoup assisté, de manière active, avec beaucoup de passion. Après on m'a laissé ma chance et voilà !
R.S : Qu'est-ce qui distingue le doublage des autres branches de la profession ?
A.S : C'est le même travail, mais il faut absolument, je pense, avoir un bon sens de l'écoute et de l'observation, une bonne mémoire immédiate et être juste et sincère. Si on est dans la même énergie que le comédien que l'on double, le synchronisme se fera bien souvent automatiquement. Il faut être humble pour pouvoir être au plus près de ce qu'a fait le comédien avec mystérieusement une petite note personnelle qui nous distinguera...
R.S : Qu'as-tu ressenti les premières fois que tu t'es entendue sur une comédienne étrangère ?
A.S : La toute première fois, je doublais un petit garçon de 6 ans et ce fut d'autant plus incroyable de voir la magie opérer...
R.S : Dans quelle mesure le directeur artistique t'aide-t-il lorsque tu es derrière la barre ?
A.S : Tout d'abord il nous met à l'aise et en confiance (et on sait tous à quel point on en a besoin !) par rapport au choix qu'il a fait de nous voir doubler tel ou tel comédien. Il connaît l'histoire, le personnage, et donc nous oriente pour être au plus fidèle et au plus proche de l'interprétation initiale, et il vérifie le synchronisme. Tout cela sans oublier la complicité avec l'ingénieur du son.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
A.S : Ecrire, composer et chanter. Bref la musique à fond !
R.S : Merci beaucoup Audrey.
A.S : Merci beaucoup à toi !
Interview de janvier 2009
A.S : Bonjour Reynald et merci pour ton accueil.
R.S : Peut-on parler de révélation ou simplement la comédie a-t-elle toujours été en toi ?
A.S : J'ai toujours été attirée par les domaines artistiques. Petite, j'écrivais, je dessinais et je chantais. J'étais une enfant qui aimait provoquer, se faire remarquer, bref se mettre en scène... J'ai eu la chance au collège d'avoir un professeur de français passionné de théâtre qui animait un atelier, j'y suis allée avec beaucoup d'excitation. Nous avons préparé et joué une pièce (La pie sur le gibet) et là c'était parti, je n'ai plus arrêté !
R.S : As-tu trouvé le chemin long et difficile pour faire de ta passion un métier ?
A.S : Long oui, et difficile sur un plan pragmatique. J'ai oscillé entre il faut bien manger, payer les cours et rien ne m'arrêtera... Mais à force de patience, de travail et de foi, j'ai réussi à en faire mon métier !
R.S : Le théâtre est souvent très important dans le parcours d'un comédien, peux-tu expliquer ce qu'il y a de si particulier quand on est sur les planches ?
A.S : Lorsqu'on est sur les planches, on est transcendé, on se donne à fond, on est libre, on ressent des émotions fortes et on partage tout ça avec les comédiens, le public. On va au delà de soi. Je me souviens, à 15 ans je jouais "Exercice de styles" et j'avais un rôle où je devais hurler mais j'étais aphone. Je suis quand même montée sur scène et là, magie ! J'ai retrouvé ma voix et je n'ai jamais autant hurlé ! Je suis sortie de scène et je suis redevenue aphone.
R.S : Tu as également enseigné le théâtre et tu étais intervenante dans une association qui s'occupait de réinsertion, peux-tu en parler ?
A.S : C'était une belle expérience. Déjà on révise tout ce qu'on a appris... Les enfants sont très généreux et si on est passionné et enthousiaste, ils vous le renvoient très bien. J'ai pris beaucoup de plaisir à travailler le théâtre avec des gens en difficulté sociale. C'était délicat car dans une même séance, il y avait des asociaux, des délinquants et des gens pathologiquement renfermés, traumatisés. L'idée de les aider à reprendre goût à la vie, à exister par eux-mêmes, sans jugement mais de manière ludique avec toutes les vertus qui appartiennent au théâtre m'a plu. Le théâtre peut être une vraie thérapie pour se découvrir, s'aimer un peu plus et donc être moins en conflit avec le monde qui nous entoure, être dans le monde, en faire partie, se sentir vivre, à travers des personnages, des situations. Ce fut une belle mission !
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
A.S : J'étais depuis enfant très intriguée et donc très à l'écoute du travail de doublage. J'ai donc cherché un stage et j'ai trouvé une formation d'une semaine qui proposait la rencontre du documentaire, de la voix off et de la synchro. Au sortir du stage, j'ai eu une liste d'adresses de studios. Ensuite, j'ai pris mon CV, mon envie et mon opiniâtreté sous les bras, et je suis allée sur les plateaux. L'accueil était super, le travail excitant, j'ai beaucoup assisté, de manière active, avec beaucoup de passion. Après on m'a laissé ma chance et voilà !
R.S : Qu'est-ce qui distingue le doublage des autres branches de la profession ?
A.S : C'est le même travail, mais il faut absolument, je pense, avoir un bon sens de l'écoute et de l'observation, une bonne mémoire immédiate et être juste et sincère. Si on est dans la même énergie que le comédien que l'on double, le synchronisme se fera bien souvent automatiquement. Il faut être humble pour pouvoir être au plus près de ce qu'a fait le comédien avec mystérieusement une petite note personnelle qui nous distinguera...
R.S : Qu'as-tu ressenti les premières fois que tu t'es entendue sur une comédienne étrangère ?
A.S : La toute première fois, je doublais un petit garçon de 6 ans et ce fut d'autant plus incroyable de voir la magie opérer...
R.S : Dans quelle mesure le directeur artistique t'aide-t-il lorsque tu es derrière la barre ?
A.S : Tout d'abord il nous met à l'aise et en confiance (et on sait tous à quel point on en a besoin !) par rapport au choix qu'il a fait de nous voir doubler tel ou tel comédien. Il connaît l'histoire, le personnage, et donc nous oriente pour être au plus fidèle et au plus proche de l'interprétation initiale, et il vérifie le synchronisme. Tout cela sans oublier la complicité avec l'ingénieur du son.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
A.S : Ecrire, composer et chanter. Bref la musique à fond !
R.S : Merci beaucoup Audrey.
A.S : Merci beaucoup à toi !
Interview de janvier 2009