Vincent De Boüard
Doublage
Voix
Livre audio
Les Testaments (de Margaret Atwood)
Voice-over
Cauchemars et canulars (Dave)
Formation
Conservatoire municipal d'Art dramatique de Meudon Robert
Kimminch
Cours d'Art dramatique C.A.T.L. Jacqueline Chabrier
Stage au centre dramatique national - Théâtre du Campagnol - Jean-Claude Penchenat
Kimminch
Cours d'Art dramatique C.A.T.L. Jacqueline Chabrier
Stage au centre dramatique national - Théâtre du Campagnol - Jean-Claude Penchenat
Cinéma
2018 "J'accuse" réalisé par Roman Polanski
2002 "Irène" réalisé par Ivan Calbérac avec Cécile de France
1998 "Tout va mâle" réalisé par Laurent Bouhnik
1994 "Les caprices d'un fleuve" réalisé par Bernard Giraudeau avec Richard Borhinger
1992 "Fortune Express" réalisé par Olivier Schatsky
1989 "Chouans !" réalisé par Philippe de Broca
1986 "Oppressions" réalisé par Jean Cauchy
2002 "Irène" réalisé par Ivan Calbérac avec Cécile de France
1998 "Tout va mâle" réalisé par Laurent Bouhnik
1994 "Les caprices d'un fleuve" réalisé par Bernard Giraudeau avec Richard Borhinger
1992 "Fortune Express" réalisé par Olivier Schatsky
1989 "Chouans !" réalisé par Philippe de Broca
1986 "Oppressions" réalisé par Jean Cauchy
Courts métrages
1998 "Baignade interdite" réalisé par Olivier Pouteau
1994 "La Canne" réalisé par Sarah Sarrabezolles
1994 "La Canne" réalisé par Sarah Sarrabezolles
Télévision
2010 "Jeanne Devère" réalisé par Marcel Bluwal
2008 "P.J." réalisé par Claire de la Rochefoucauld, Thierry Petit et Pierre Leix-Cot. Episode 132
2007 "Equipe médicale d'urgence" réalisé par Etienne Dhaene. Episode 8. D'après un scénario d'Isabel Sébastian
2005 "P.J." réalisé par Gérard Vergez. Episode 108
2005 "La crim' : Confusion des Genres" réalisé par Vincent Monnet
2004 "Faites comme chez vous"
2001 "La crim' : Le Syndrome d'Asperger" réalisé par Jean-Pierre Prévost
1999 "P.J." réalisé par Christian Bonnet
1998 "Tout va bien dans le service" réalisé par Charlotte Silvera
1997 "Lucas Ferré: Le plaisir du mal" réalisé par Marc Angelo
1992 "La fortune de Gaspard" réalisé par Gérard Blain
1990 "Le Champ dolent, le roman de la terre" réalisé par Hervé Baslé
1989 "Les cordier, juge et flic : Rangée des voitures" réalisé par Pierre Sisser
1988 "Le vagabond de la Bastille" réalisé par Michel Andrieu
1986 "Pause Café : Clément dit la traverse" réalisé par Charles Bitsch
1985 "Julien Fontanes, magistrat : Jamais rien à Coudeuvres" réalisé par Roger Kahane
1984 "Un comédien dans un jeu de quilles" réalisé par Hervé Baslé
2008 "P.J." réalisé par Claire de la Rochefoucauld, Thierry Petit et Pierre Leix-Cot. Episode 132
2007 "Equipe médicale d'urgence" réalisé par Etienne Dhaene. Episode 8. D'après un scénario d'Isabel Sébastian
2005 "P.J." réalisé par Gérard Vergez. Episode 108
2005 "La crim' : Confusion des Genres" réalisé par Vincent Monnet
2004 "Faites comme chez vous"
2001 "La crim' : Le Syndrome d'Asperger" réalisé par Jean-Pierre Prévost
1999 "P.J." réalisé par Christian Bonnet
1998 "Tout va bien dans le service" réalisé par Charlotte Silvera
1997 "Lucas Ferré: Le plaisir du mal" réalisé par Marc Angelo
1992 "La fortune de Gaspard" réalisé par Gérard Blain
1990 "Le Champ dolent, le roman de la terre" réalisé par Hervé Baslé
1989 "Les cordier, juge et flic : Rangée des voitures" réalisé par Pierre Sisser
1988 "Le vagabond de la Bastille" réalisé par Michel Andrieu
1986 "Pause Café : Clément dit la traverse" réalisé par Charles Bitsch
1985 "Julien Fontanes, magistrat : Jamais rien à Coudeuvres" réalisé par Roger Kahane
1984 "Un comédien dans un jeu de quilles" réalisé par Hervé Baslé
Théâtre
2011 "Dealing with Claire" de Martin Crimp - mise en scène de Sylvain Maurice. CDN Besançon, Théâtre de Sartrouville
2007/2009 "Andromaque" mise en scène de Declan Donnelan
2006 "Trois années" d'après Anton Tchekhov - mise en scène de Roger Grenier, dans le rôle de "Févor Laptev". Petit Montparnasse
2002 "Le regard" mise en scène de Laurent Terzieff. Au théâtre Rive Gauche
1999 "Hamlet" mise en scène de Sarah Sarrabezolles. Palais des Arts
1999 "En route" d'après Hermann Hesse - mise en scène de Laurent Gutmann. CDN Théâtre de Sartrouville
1998 "Amadeus" de P. Scaffer - mise en scène de Léonard Cobiant. Palais des Arts
1997 "Nathan le sage" de G.E. Lessing - mise en scène de A. Lang, dans le rôle du Sultan. Comédie Française
1997 "Le libertin" de E.E Schmitt - mise en scène de Bernard Murat. Théâtre Montparnasse et tournée
1996 "Hélène" De Jean Audureau - mise en scène de Jean-Louis Thamin. CDN à Bordeau. Théâtre du Vieux Colombier à Paris
1996 "Comme un rêve" de S. Sarrabezolles - mise en scène de S. Sarrabezolles. Festival d’Avignon
1993 "Temps contre temps" de R. Harwood - mise en scène de Laurent Terzieff. Théâtre La Bruyère
1992 "Poil de carotte" de Jacques Renard - mise en scène de Marcel Guignard. Théâtre du Pilier Belfort
1990 "Richard II" de William Shakespeare - mise enb scène d'Yves Gasc. Théâtre des Célestins Lyon, Théâtre de l'Atelier
1988 "L'oiseau bleu" de M. Maeterlinck - mise en scène d'Alfredo Arias. Théâtre d'Aubervilliers
1987 "A Pied" de S. Mrosek - mise en scène de Laurent Terzieff .Théâtre 13
1986 "Mensonge" de Jean Cocteau - mise en scène de S. Sarrabezolles. Hôtel Lutétia
1985 "Chant pour une planète" de E. Rebaudego - mise en scène de Jean Rougerie. Comédie de Paris
2007/2009 "Andromaque" mise en scène de Declan Donnelan
2006 "Trois années" d'après Anton Tchekhov - mise en scène de Roger Grenier, dans le rôle de "Févor Laptev". Petit Montparnasse
2002 "Le regard" mise en scène de Laurent Terzieff. Au théâtre Rive Gauche
1999 "Hamlet" mise en scène de Sarah Sarrabezolles. Palais des Arts
1999 "En route" d'après Hermann Hesse - mise en scène de Laurent Gutmann. CDN Théâtre de Sartrouville
1998 "Amadeus" de P. Scaffer - mise en scène de Léonard Cobiant. Palais des Arts
1997 "Nathan le sage" de G.E. Lessing - mise en scène de A. Lang, dans le rôle du Sultan. Comédie Française
1997 "Le libertin" de E.E Schmitt - mise en scène de Bernard Murat. Théâtre Montparnasse et tournée
1996 "Hélène" De Jean Audureau - mise en scène de Jean-Louis Thamin. CDN à Bordeau. Théâtre du Vieux Colombier à Paris
1996 "Comme un rêve" de S. Sarrabezolles - mise en scène de S. Sarrabezolles. Festival d’Avignon
1993 "Temps contre temps" de R. Harwood - mise en scène de Laurent Terzieff. Théâtre La Bruyère
1992 "Poil de carotte" de Jacques Renard - mise en scène de Marcel Guignard. Théâtre du Pilier Belfort
1990 "Richard II" de William Shakespeare - mise enb scène d'Yves Gasc. Théâtre des Célestins Lyon, Théâtre de l'Atelier
1988 "L'oiseau bleu" de M. Maeterlinck - mise en scène d'Alfredo Arias. Théâtre d'Aubervilliers
1987 "A Pied" de S. Mrosek - mise en scène de Laurent Terzieff .Théâtre 13
1986 "Mensonge" de Jean Cocteau - mise en scène de S. Sarrabezolles. Hôtel Lutétia
1985 "Chant pour une planète" de E. Rebaudego - mise en scène de Jean Rougerie. Comédie de Paris
Interview
R.S : Bonjour Vincent.
V.D.B : Bonjour Reynald.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts de comédiens ?
V.D.B : Très jeune j'ai suivi les cours d'un conservatoire municipal dans la région parisienne, puis un cours privé à Paris. J'ai joué dans une compagnie qui se produisait pour un public de scolaires et de fil en aiguille j'ai fait une rencontre déterminante pour mes débuts : Laurent Terzieff. J'avais 19 ans, il m'offrait un très beau rôle, une famille de théâtre avec laquelle j'ai grandi et appris pendant plus de 20 ans. Très vite j'ai eu l'opportunité de travailler dans des univers très variés : que ce soit avec Alfredo Arias, Bernard Murat, Declan Dennollan, aussi bien dans le théâtre privé que dans le théâtre public avec notamment, pendant deux ans, la Comédie Française.
R.S : En quoi la formation vous a-t-elle aidé ?
V.D.B : Ma formation initiale par R. Kimmich au Conservatoire de Meudon m'a permis, d'abord, de découvrir les textes. Hors du cadre scolaire, je me rappelle avoir dévoré les auteurs dramatiques, avoir beaucoup regardé travailler mes camarades. J'avais 14 ans, à l'époque, et Robert Kimmich nous enseignait aussi les techniques de base du métier de comédien dans l'idée, une fois bien assimilées, de vite les oublier et les dépasser. Il attachait aussi une grande importance à la lecture à voix haute, spontanée.
R.S : Que ressentez-vous face à un public ?
V.D.B : Vaste question, finalement assez intime. Que dire... sinon qu'il y a toujours l'excitation particulière de partager "un moment unique" avec des inconnus, le public, de vivre ce moment collectivement sur scène avec ses camarades et essayer que cette aventure nous change, un temps soit peu, les uns les autres...
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
V.D.B : Deux personnes m'ont mis le pied à l'étrier : Danielle Perret, fidèle spectatrice de théâtre, après m'avoir vu sur scène et Vincent Violette qu'un ingénieur du son m'avait présenté après que je me fus post-synchronisé sur un film. Vincent m'a fait rencontrer Catherine Le Lann, qui m'a donné le temps d'apprendre ce "nouveau métier". C'est donc avec eux que j'ai dépassé les contraintes techniques pour ne penser qu'à l'interprétation. Et je continue toujours à apprendre avec toutes les personnes que j'ai rencontrées et que je rencontre encore.
R.S : Votre jeu doit s'approcher le plus possible de celui du comédien que vous doublez, bien sûr, mais avez-vous une marge de liberté ?
V.D.B : Il faut, je pense, aborder ce travail avec beaucoup d'humilité, beaucoup d'écoute et surtout de disponibilité pour trahir le moins possible les intentions du comédien original. Ce travail se fait avec le directeur artistique. A partir du moment où on a identifié les enjeux principaux de la scène et du personnage, l'intérêt est d'apporter sa touche personnelle en y ajouter sa propre sensibilité.
R.S : Doubler un comédien à plusieurs reprises, cela aide-t-il à le comprendre plus facilement ?
V.D.B : Oui indéniablement. C'est surtout agréable lorsqu'il s'agit d'un bon comédien. On retrouve plus facilement son mode de fonctionnement, on appréhende plus vite son interprétation, on épouse mieux ses intentions. Mais cela peut être aussi un piège si on n'est pas vigilant, attentif à l'évolution de acteur. Le danger, que ce soit à l'image, sur scène ou derrière un micro, est alors la routine et la simple recherche d'une efficacité. Il faut rester à l'écoute, disponible, toujours.
R.S : Qu'évoque pour vous le mot interprétation ?
V.D.B : Là aussi vaste question jamais close. Une de mes nourritures est "L'acteur et la cible" livre du metteur en scène Declan Dennellan avec qui j'ai beaucoup aimé travailler. Interpréter, pour moi, c'est proposer, ouvrir des possibles à l'imaginaire des spectateurs, de l'auditeur. C'est donner vie à des mots, incarner une "idée", être là physiquement à l'image, à la scène mais aussi au micro pour toucher les autres, les faire réagir. Enfin bref, tout ça ce sont des mots, des mots... mais n'oublions pas que c'est aussi un "jeu".
R.S : Quels sont vos hobbies ?
V.D.B : Mes hobbies, en dehors du métier... c'est aussi mon métier. J'aime toujours aller au théâtre, au cinéma, à toute forme de spectacle et découvrir de nouveaux univers. J'ai une passion pour la presse, les débats d'idées, sur l'actualité, la politique, la sociologie... Je n'oublie pas la cuisine que j'aime faire et déguster, l'univers des hôtels et des restaurants si proche de notre métier de représentation !
R.S : Merci beaucoup Vincent.
Interview d'avril 2011
V.D.B : Bonjour Reynald.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts de comédiens ?
V.D.B : Très jeune j'ai suivi les cours d'un conservatoire municipal dans la région parisienne, puis un cours privé à Paris. J'ai joué dans une compagnie qui se produisait pour un public de scolaires et de fil en aiguille j'ai fait une rencontre déterminante pour mes débuts : Laurent Terzieff. J'avais 19 ans, il m'offrait un très beau rôle, une famille de théâtre avec laquelle j'ai grandi et appris pendant plus de 20 ans. Très vite j'ai eu l'opportunité de travailler dans des univers très variés : que ce soit avec Alfredo Arias, Bernard Murat, Declan Dennollan, aussi bien dans le théâtre privé que dans le théâtre public avec notamment, pendant deux ans, la Comédie Française.
R.S : En quoi la formation vous a-t-elle aidé ?
V.D.B : Ma formation initiale par R. Kimmich au Conservatoire de Meudon m'a permis, d'abord, de découvrir les textes. Hors du cadre scolaire, je me rappelle avoir dévoré les auteurs dramatiques, avoir beaucoup regardé travailler mes camarades. J'avais 14 ans, à l'époque, et Robert Kimmich nous enseignait aussi les techniques de base du métier de comédien dans l'idée, une fois bien assimilées, de vite les oublier et les dépasser. Il attachait aussi une grande importance à la lecture à voix haute, spontanée.
R.S : Que ressentez-vous face à un public ?
V.D.B : Vaste question, finalement assez intime. Que dire... sinon qu'il y a toujours l'excitation particulière de partager "un moment unique" avec des inconnus, le public, de vivre ce moment collectivement sur scène avec ses camarades et essayer que cette aventure nous change, un temps soit peu, les uns les autres...
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
V.D.B : Deux personnes m'ont mis le pied à l'étrier : Danielle Perret, fidèle spectatrice de théâtre, après m'avoir vu sur scène et Vincent Violette qu'un ingénieur du son m'avait présenté après que je me fus post-synchronisé sur un film. Vincent m'a fait rencontrer Catherine Le Lann, qui m'a donné le temps d'apprendre ce "nouveau métier". C'est donc avec eux que j'ai dépassé les contraintes techniques pour ne penser qu'à l'interprétation. Et je continue toujours à apprendre avec toutes les personnes que j'ai rencontrées et que je rencontre encore.
R.S : Votre jeu doit s'approcher le plus possible de celui du comédien que vous doublez, bien sûr, mais avez-vous une marge de liberté ?
V.D.B : Il faut, je pense, aborder ce travail avec beaucoup d'humilité, beaucoup d'écoute et surtout de disponibilité pour trahir le moins possible les intentions du comédien original. Ce travail se fait avec le directeur artistique. A partir du moment où on a identifié les enjeux principaux de la scène et du personnage, l'intérêt est d'apporter sa touche personnelle en y ajouter sa propre sensibilité.
R.S : Doubler un comédien à plusieurs reprises, cela aide-t-il à le comprendre plus facilement ?
V.D.B : Oui indéniablement. C'est surtout agréable lorsqu'il s'agit d'un bon comédien. On retrouve plus facilement son mode de fonctionnement, on appréhende plus vite son interprétation, on épouse mieux ses intentions. Mais cela peut être aussi un piège si on n'est pas vigilant, attentif à l'évolution de acteur. Le danger, que ce soit à l'image, sur scène ou derrière un micro, est alors la routine et la simple recherche d'une efficacité. Il faut rester à l'écoute, disponible, toujours.
R.S : Qu'évoque pour vous le mot interprétation ?
V.D.B : Là aussi vaste question jamais close. Une de mes nourritures est "L'acteur et la cible" livre du metteur en scène Declan Dennellan avec qui j'ai beaucoup aimé travailler. Interpréter, pour moi, c'est proposer, ouvrir des possibles à l'imaginaire des spectateurs, de l'auditeur. C'est donner vie à des mots, incarner une "idée", être là physiquement à l'image, à la scène mais aussi au micro pour toucher les autres, les faire réagir. Enfin bref, tout ça ce sont des mots, des mots... mais n'oublions pas que c'est aussi un "jeu".
R.S : Quels sont vos hobbies ?
V.D.B : Mes hobbies, en dehors du métier... c'est aussi mon métier. J'aime toujours aller au théâtre, au cinéma, à toute forme de spectacle et découvrir de nouveaux univers. J'ai une passion pour la presse, les débats d'idées, sur l'actualité, la politique, la sociologie... Je n'oublie pas la cuisine que j'aime faire et déguster, l'univers des hôtels et des restaurants si proche de notre métier de représentation !
R.S : Merci beaucoup Vincent.
Interview d'avril 2011