Hervé Bellon
Genres :
Voix Senior homme
Tonalité :
Medium
Doublage
Direction artistique
Interview
R.S : Bonjour Hervé.
H.B : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été votre parcours de comédien ?
H.B : Je suis lyonnais, donc tout naturellement, j’ai été au conservatoire de Lyon puis j’ai fait mes classes chez Roger Planchon et Marcel Maréchal. J’ai vécu une expérience décevante de quelques mois au centre de la rue Blanche et je suis donc retourné à Lyon au théâtre de la Cité. Puis à la suite d’une saison au théâtre Montparnasse avec Planchon, j’ai été engagé par Jean Anouilh et je suis resté à Paris.
R.S : A quel moment de votre vie avez-vous décidé de vous lancer dans ce métier ? Avez-vous eu des hésitations ?
H.B : Aucune hésitation, je m’ennuyais à l’école et ne rêvais que du conservatoire.
R.S : Vous avez tourné avec Louis de Funès dans "L'avare". Je suis curieux de savoir quels souvenirs vous gardez de cette expérience.
H.B : Le souvenir d’un homme affable qui avais la gentillesse de nous demander, à nous jeunes comédiens issus des écoles de théâtre, si de notre point de vue il ne trahissait pas Molière !
R.S : Comment avez-vous fait vos premiers pas dans le doublage ?
H.B : Jean Lagache m’avait vu sur scène et m’a confié un premier rôle sur un film.
R.S : Vous êtes directeur artistique également. Avez-vous le sentiment qu'il est indispensable d'être comédien pour en diriger d'autres ?
H.B : Pas forcément, cela dit on est peut-être plus à même d’aider un comédien à aborder une difficulté.
R.S : En doublage, la façon de travailler a beaucoup changé depuis vos débuts. Quel regard portez-vous sur cette évolution ?
H.B : Peu importe l’évolution technologique, pour faire du bon boulot il faut du temps... et peut-être aussi un peu de talent.
R.S : Que diriez-vous à un jeune n'ayant aucune expérience de comédien dans quelque domaine que ce soit que vous entendriez dire, cela est fréquent aujourd'hui : je rêve d'être "doubleur"... ?
H.B : Que ce métier n’existe pas. Personnellement, je ne m’adresse qu’à des comédiens...
R.S : Quels sont vos loisirs ?
H.B : Le cheval me réconcilie avec les humains.
R.S : Merci beaucoup Hervé.
H.B : Merci à vous pour votre accueil.
Interview de juin 2018
H.B : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été votre parcours de comédien ?
H.B : Je suis lyonnais, donc tout naturellement, j’ai été au conservatoire de Lyon puis j’ai fait mes classes chez Roger Planchon et Marcel Maréchal. J’ai vécu une expérience décevante de quelques mois au centre de la rue Blanche et je suis donc retourné à Lyon au théâtre de la Cité. Puis à la suite d’une saison au théâtre Montparnasse avec Planchon, j’ai été engagé par Jean Anouilh et je suis resté à Paris.
R.S : A quel moment de votre vie avez-vous décidé de vous lancer dans ce métier ? Avez-vous eu des hésitations ?
H.B : Aucune hésitation, je m’ennuyais à l’école et ne rêvais que du conservatoire.
R.S : Vous avez tourné avec Louis de Funès dans "L'avare". Je suis curieux de savoir quels souvenirs vous gardez de cette expérience.
H.B : Le souvenir d’un homme affable qui avais la gentillesse de nous demander, à nous jeunes comédiens issus des écoles de théâtre, si de notre point de vue il ne trahissait pas Molière !
R.S : Comment avez-vous fait vos premiers pas dans le doublage ?
H.B : Jean Lagache m’avait vu sur scène et m’a confié un premier rôle sur un film.
R.S : Vous êtes directeur artistique également. Avez-vous le sentiment qu'il est indispensable d'être comédien pour en diriger d'autres ?
H.B : Pas forcément, cela dit on est peut-être plus à même d’aider un comédien à aborder une difficulté.
R.S : En doublage, la façon de travailler a beaucoup changé depuis vos débuts. Quel regard portez-vous sur cette évolution ?
H.B : Peu importe l’évolution technologique, pour faire du bon boulot il faut du temps... et peut-être aussi un peu de talent.
R.S : Que diriez-vous à un jeune n'ayant aucune expérience de comédien dans quelque domaine que ce soit que vous entendriez dire, cela est fréquent aujourd'hui : je rêve d'être "doubleur"... ?
H.B : Que ce métier n’existe pas. Personnellement, je ne m’adresse qu’à des comédiens...
R.S : Quels sont vos loisirs ?
H.B : Le cheval me réconcilie avec les humains.
R.S : Merci beaucoup Hervé.
H.B : Merci à vous pour votre accueil.
Interview de juin 2018