Olivia Luccioni
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Direction artistique
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Formation
2004/2007 Cours de théâtre "les Enfants Terribles". Théâtre des enfants terribles
2003/2004 Cours de théâtre "Eva St Paul". Théâtre 13
2002/2003 Cours de théâtre "Perimony"
2003/2004 Cours de théâtre "Eva St Paul". Théâtre 13
2002/2003 Cours de théâtre "Perimony"
Courts-métrages
2006 "Le Hérisson en Portefeuille" dans le rôle d'Isabelle. ESRA
2004 "Belle Enfin Possible" réalisé par Régis Roinsart, dans le rôle de l'amie. Canal+
2004 "Belle Enfin Possible" réalisé par Régis Roinsart, dans le rôle de l'amie. Canal+
Langues
Anglais (courant)
Espagnol (correct)
Espagnol (correct)
Musique
Chant
Instrument : Piano (notion, déchiffrage)
Instrument : Piano (notion, déchiffrage)
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Danette, Banque populaire, etc.
Sports
Hand-ball, tennis, ski, danse (haut niveau : modern jazz, métrise : classique, danse de salon), natation (haut niveau), gym (agrès), roller blade, équitation
Télévision
2006 "Plus Belle la Vie" dans le rôle de Fanny
2004 "Ma Terminale" réalisé par Stéphane Meunier, dans le rôle de Gwen
2004 "Ma Terminale" réalisé par Stéphane Meunier, dans le rôle de Gwen
Théâtre
2009/2010 "La parenthèse" de Laure Charpentier - mise en scène de Jean-Pierre Dravel & Olivier Macé. Théâtre Daunou (Paris 2)
2007 "Cet animal étrange" de Gabriel Aroot - mise en scène de Fabrice Eberhardt. Théâtre des Enfants Terribles (Paris 20)
2006 "Le Cinquième Eléphant" création avec Michel Lopez. Théâtre des Enfants Terribles (Paris 20)
2005 "Bout à bout" exercices de scènes avec Maxime Leroux. Théâtre des Enfants Terribles (Paris 20)
2003 "Un Monde à Vivre" création, mise en scène et interprétation. Théâtre de Joinville le pont (94)
2002 "Les 10 Commandements" oeuvre caritative. Théâtre de Joinville le pont (94)
2000 "Dorothy and the wizzard of Oz" mise en scène et adaptation de Christopher Hunter. Théâtre de Poissy (78)
2007 "Cet animal étrange" de Gabriel Aroot - mise en scène de Fabrice Eberhardt. Théâtre des Enfants Terribles (Paris 20)
2006 "Le Cinquième Eléphant" création avec Michel Lopez. Théâtre des Enfants Terribles (Paris 20)
2005 "Bout à bout" exercices de scènes avec Maxime Leroux. Théâtre des Enfants Terribles (Paris 20)
2003 "Un Monde à Vivre" création, mise en scène et interprétation. Théâtre de Joinville le pont (94)
2002 "Les 10 Commandements" oeuvre caritative. Théâtre de Joinville le pont (94)
2000 "Dorothy and the wizzard of Oz" mise en scène et adaptation de Christopher Hunter. Théâtre de Poissy (78)
Interview
R.S : Bonjour Olivia.
O.L : Bonjour Reynald.
R.S : Quels ont été tes débuts de comédienne ?
O.L : C'est assez simple en fait : jouer la comédie, chanter et danser ont toujours été une passion et j'ai suivi des cours dans chacune de ces matières. J'ai démarré par la comédie musicale et je rêvais de partir à Londres pour devenir une grande comédienne là-bas. Puis j'ai passé mon bac comme plein d'autres. J'ai ensuite intégré des cours de théâtre. Dans ce cadre j'ai eu la chance de jouer beaucoup de pièces qui m'ont permis de me rendre compte que j'étais vraiment faite pour ça et rien d'autre. C'est pendant mes études que j'ai découvert l'art du doublage, les castings et les auditions. J'ai ensuite eu la chance d'avoir l'un des premiers rôles dans une série télévisée diffusée sur M6, "Ma terminale", puis d'intégrer pour quelques épisodes la série "Plus belle la vie" diffusée sur France 3. Mes ambitions se tournent aujourd'hui plus vers la scène...
R.S : En quoi la formation t'a-t-elle aidé ?
O.L : J'ai fait trois cours de théâtre différents où j'ai rencontré plein de jeunes comédiens de mon âge, certains sont d'ailleurs devenus de très bons amis. Cela m'a permis de m'ouvrir aux autres et de me rendre compte que c'était vraiment ma passion et pas juste un hobby. Dans les écoles, on rencontre toutes sortes de personnes : des gens qui veulent juste devenir star, des gens passionnés par le théâtre et seulement ça, ou presque, et des gens passionnés par le métier et tout ce qu'il regroupe dont le doublage. J'ai aussi et surtout appris à travers les professeurs que j'ai eus. Ils m'ont appris tellement de choses : comment aborder un texte, gérer son trac, placer sa voix, découvrir de nouveaux auteurs... Je ne sais pas si j'applique bien tout ce qu'ils m'ont enseigné, en tout cas ils ont été de véritables guides dans ma quête !
R.S : Te souviens-tu de ton premier doublage ?
O.L : Oui très bien, et pour cause : je suis jeune et c'était il n'y a pas si longtemps. Pour mon anniversaire (mes 12 ans), j'ai demandé à mon papa de me faire passer un essai. Cela faisait très longtemps que je traînais sur les plateaux à le voir diriger et j'avais envie d'essayer juste comme ça. A la suite de ça, il m'a dit que ça n'était pas si mal pour le jeu même si le synchronisme n'y était pas forcément ! Il m'a ensuite convoquée peu de temps après pour commencer sur des ambiances, et pas n'importe lesquelles : "Alerte à Malibu" ! C'était très amusant à faire et j'y ai pris goût. Puis j'ai décidé de me lancer après mes études... Et cela fait 4 ans que ça dure !
R.S : Quel a été ton sentiment lorsque l'on t'a confié pour la première fois un rôle plus important ?
O.L : Je me suis tout de suite dit : "mais il est fou !". En fait, je ne savais pas vraiment que c'était le 1er rôle, je pensais que c'était un beau rôle mais sans plus. J'avais très peur. D'une, de décevoir le directeur de plateau qui est quelqu'un que je respecte beaucoup, et de deux de ne pas être à la hauteur. Bref je n'avais pas confiance en moi (mais je crois que c'est le lot de tous, non ?). Mais à la fin j'étais très heureuse et fière qu'on ait pensé à moi, qu'on m'ait fait confiance, c'était très flatteur.
R.S : Vois-tu une grande différence de travail entre un doublage pour le cinéma ou pour une série mis à part le temps accordé ?
O.L : Le travail entre un doublage pour le cinéma et une série est sur le fond sensiblement le même. Soyons clairs : les conditions d'enregistrement entre un film et une série ne sont pas les mêmes. L'écriture, l'adaptation, pour un long-métrage, sont plus pointilleuses, et donc plus agréables à interpréter. Il y a beaucoup moins de monde sur le plateau lors de l'enregistrement d'un 35, dû généralement à une certaine confidentialité du film avant sa sortie en salles, donc les conditions de concentration sont optimisées. Il y a aussi le fait que lorsque l'on double un personnage récurrent sur une série, une fois que l'on s'est approprié le rôle, les séances suivantes se feront plus facilement. Sur un long, il faut comprendre le rôle et le saisir sur l'instant, même si l'on prend plus le temps de travailler ses boucles et d'en découvrir les subtilités... Mais aussi bien dans un 35 que dans une série, le plaisir est toujours le même.
R.S : Le théâtre, qui est une des bases du métier, t'a-t-il aidé pour le doublage ?
O.L : Le théâtre nous apprend une réelle technique à travers un apprentissage parfois fastidieux, mais que je pense nécessaire pour aborder un personnage. En effet, on nous apprend à retranscrire une palette d'émotions très large, mais qui à chaque fois doit être le plus juste possible, et cela passe par des heures de travail, en jouant des scènes, avec un metteur en scène, en comprenant les personnages, en travaillant des situations, avec des comédiens à chaque fois différents... Chose principale qui nous est demandée en doublage, mais qui doit se faire dans l'instant, il faut trouver l'émotion et le jeu tout de suite, et aussi s'adapter à son partenaire... Donc oui, pour ma part le théâtre et les bases techniques que les cours m'ont apportées m'ont beaucoup aidé pour le doublage.
R.S : Si tu devais donner une définition du mon comédienne, que dirais-tu ?
O.L : Pour moi, un comédien est une personne qui met en vie le texte d'un auteur, et sait en interpréter les émotions et les comprendre, de la manière la plus juste. Cela nécessite une certaine sensibilité et une réelle écoute au metteur en scène au théâtre, ou au directeur de plateau pour le doublage, qui ont pour charge de coordonner l'ensemble du projet, et pourquoi pas parfois d'y prendre un véritable parti pris.
R.S : Quelles sont tes passions en dehors de ton métier ?
O.L : Le chant et la danse sont deux de mes passions que je pratique le plus souvent possible car je pense qu'un bon comédien est un artiste complet. Ensuite, la mise en scène m'intéresse énormément et j'ai eu la chance de pouvoir m'y exercer à travers les cours de théâtre que j'ai suivis et les comédies musicales que j'ai jouées. Le coaching scénique de chanteurs me captive : beaucoup de chanteurs ne savent pas utiliser leur corps et l'espace sur scène, et c'est pour moi deux éléments essentiels pour l'interprétation d'un répertoire sur scène. Là encore le théâtre et le chant se rejoignent. Le comédien apprend dans son cursus à utiliser son corps et l'espace sur les planches pour interpréter ses émotions. Deux autres passions qui n'ont rien à voir : d'abord la psychologie comportementaliste ! Rien à voir… Quoi que ? D'ailleurs je suis des cours par correspondance dans ce domaine et je conseille à tout le monde de se pencher la dessus, c'est très intéressant pour soi-même et les autres. Et la dernière, mais qui n'a rien à voir : la paléontologie ! J'adore les dinosaures, les fossiles. Je crois que j'ai tout les DVD qu'il faut à la maison et je les connais par cœur.
R.S : Merci beaucoup Olivia.
O.L : Merci à toi surtout, et aussi, si tu m'autorises, à Marie Giraudon. Je suis ravie de faire partie de ta petite bande, et je remercie tous ceux qui viennent consulter ce site qui est un formidable outil pour nous comédiens.
Interview de juin 2007
O.L : Bonjour Reynald.
R.S : Quels ont été tes débuts de comédienne ?
O.L : C'est assez simple en fait : jouer la comédie, chanter et danser ont toujours été une passion et j'ai suivi des cours dans chacune de ces matières. J'ai démarré par la comédie musicale et je rêvais de partir à Londres pour devenir une grande comédienne là-bas. Puis j'ai passé mon bac comme plein d'autres. J'ai ensuite intégré des cours de théâtre. Dans ce cadre j'ai eu la chance de jouer beaucoup de pièces qui m'ont permis de me rendre compte que j'étais vraiment faite pour ça et rien d'autre. C'est pendant mes études que j'ai découvert l'art du doublage, les castings et les auditions. J'ai ensuite eu la chance d'avoir l'un des premiers rôles dans une série télévisée diffusée sur M6, "Ma terminale", puis d'intégrer pour quelques épisodes la série "Plus belle la vie" diffusée sur France 3. Mes ambitions se tournent aujourd'hui plus vers la scène...
R.S : En quoi la formation t'a-t-elle aidé ?
O.L : J'ai fait trois cours de théâtre différents où j'ai rencontré plein de jeunes comédiens de mon âge, certains sont d'ailleurs devenus de très bons amis. Cela m'a permis de m'ouvrir aux autres et de me rendre compte que c'était vraiment ma passion et pas juste un hobby. Dans les écoles, on rencontre toutes sortes de personnes : des gens qui veulent juste devenir star, des gens passionnés par le théâtre et seulement ça, ou presque, et des gens passionnés par le métier et tout ce qu'il regroupe dont le doublage. J'ai aussi et surtout appris à travers les professeurs que j'ai eus. Ils m'ont appris tellement de choses : comment aborder un texte, gérer son trac, placer sa voix, découvrir de nouveaux auteurs... Je ne sais pas si j'applique bien tout ce qu'ils m'ont enseigné, en tout cas ils ont été de véritables guides dans ma quête !
R.S : Te souviens-tu de ton premier doublage ?
O.L : Oui très bien, et pour cause : je suis jeune et c'était il n'y a pas si longtemps. Pour mon anniversaire (mes 12 ans), j'ai demandé à mon papa de me faire passer un essai. Cela faisait très longtemps que je traînais sur les plateaux à le voir diriger et j'avais envie d'essayer juste comme ça. A la suite de ça, il m'a dit que ça n'était pas si mal pour le jeu même si le synchronisme n'y était pas forcément ! Il m'a ensuite convoquée peu de temps après pour commencer sur des ambiances, et pas n'importe lesquelles : "Alerte à Malibu" ! C'était très amusant à faire et j'y ai pris goût. Puis j'ai décidé de me lancer après mes études... Et cela fait 4 ans que ça dure !
R.S : Quel a été ton sentiment lorsque l'on t'a confié pour la première fois un rôle plus important ?
O.L : Je me suis tout de suite dit : "mais il est fou !". En fait, je ne savais pas vraiment que c'était le 1er rôle, je pensais que c'était un beau rôle mais sans plus. J'avais très peur. D'une, de décevoir le directeur de plateau qui est quelqu'un que je respecte beaucoup, et de deux de ne pas être à la hauteur. Bref je n'avais pas confiance en moi (mais je crois que c'est le lot de tous, non ?). Mais à la fin j'étais très heureuse et fière qu'on ait pensé à moi, qu'on m'ait fait confiance, c'était très flatteur.
R.S : Vois-tu une grande différence de travail entre un doublage pour le cinéma ou pour une série mis à part le temps accordé ?
O.L : Le travail entre un doublage pour le cinéma et une série est sur le fond sensiblement le même. Soyons clairs : les conditions d'enregistrement entre un film et une série ne sont pas les mêmes. L'écriture, l'adaptation, pour un long-métrage, sont plus pointilleuses, et donc plus agréables à interpréter. Il y a beaucoup moins de monde sur le plateau lors de l'enregistrement d'un 35, dû généralement à une certaine confidentialité du film avant sa sortie en salles, donc les conditions de concentration sont optimisées. Il y a aussi le fait que lorsque l'on double un personnage récurrent sur une série, une fois que l'on s'est approprié le rôle, les séances suivantes se feront plus facilement. Sur un long, il faut comprendre le rôle et le saisir sur l'instant, même si l'on prend plus le temps de travailler ses boucles et d'en découvrir les subtilités... Mais aussi bien dans un 35 que dans une série, le plaisir est toujours le même.
R.S : Le théâtre, qui est une des bases du métier, t'a-t-il aidé pour le doublage ?
O.L : Le théâtre nous apprend une réelle technique à travers un apprentissage parfois fastidieux, mais que je pense nécessaire pour aborder un personnage. En effet, on nous apprend à retranscrire une palette d'émotions très large, mais qui à chaque fois doit être le plus juste possible, et cela passe par des heures de travail, en jouant des scènes, avec un metteur en scène, en comprenant les personnages, en travaillant des situations, avec des comédiens à chaque fois différents... Chose principale qui nous est demandée en doublage, mais qui doit se faire dans l'instant, il faut trouver l'émotion et le jeu tout de suite, et aussi s'adapter à son partenaire... Donc oui, pour ma part le théâtre et les bases techniques que les cours m'ont apportées m'ont beaucoup aidé pour le doublage.
R.S : Si tu devais donner une définition du mon comédienne, que dirais-tu ?
O.L : Pour moi, un comédien est une personne qui met en vie le texte d'un auteur, et sait en interpréter les émotions et les comprendre, de la manière la plus juste. Cela nécessite une certaine sensibilité et une réelle écoute au metteur en scène au théâtre, ou au directeur de plateau pour le doublage, qui ont pour charge de coordonner l'ensemble du projet, et pourquoi pas parfois d'y prendre un véritable parti pris.
R.S : Quelles sont tes passions en dehors de ton métier ?
O.L : Le chant et la danse sont deux de mes passions que je pratique le plus souvent possible car je pense qu'un bon comédien est un artiste complet. Ensuite, la mise en scène m'intéresse énormément et j'ai eu la chance de pouvoir m'y exercer à travers les cours de théâtre que j'ai suivis et les comédies musicales que j'ai jouées. Le coaching scénique de chanteurs me captive : beaucoup de chanteurs ne savent pas utiliser leur corps et l'espace sur scène, et c'est pour moi deux éléments essentiels pour l'interprétation d'un répertoire sur scène. Là encore le théâtre et le chant se rejoignent. Le comédien apprend dans son cursus à utiliser son corps et l'espace sur les planches pour interpréter ses émotions. Deux autres passions qui n'ont rien à voir : d'abord la psychologie comportementaliste ! Rien à voir… Quoi que ? D'ailleurs je suis des cours par correspondance dans ce domaine et je conseille à tout le monde de se pencher la dessus, c'est très intéressant pour soi-même et les autres. Et la dernière, mais qui n'a rien à voir : la paléontologie ! J'adore les dinosaures, les fossiles. Je crois que j'ai tout les DVD qu'il faut à la maison et je les connais par cœur.
R.S : Merci beaucoup Olivia.
O.L : Merci à toi surtout, et aussi, si tu m'autorises, à Marie Giraudon. Je suis ravie de faire partie de ta petite bande, et je remercie tous ceux qui viennent consulter ce site qui est un formidable outil pour nous comédiens.
Interview de juin 2007