Philippe Siboulet
Doublage
Formation
1988/1987 Classe supérieure d'art dramatique de Paris, Jean-Laurent Cochet
Cinéma
1998 "Trafic d'influence" réalisé par Dominique Farrugia
1998 "Le double de ma moitié" réalisé par Yves Amoureux
1998 "Je règle mon pas sur le pas de mon père réalisé par Rémy Waterhouse
1995 "La belle verte" réalisé par Coline Serreau
1992 "Quelle moustache vous pique" réalisé par Xavier Lang
1992 "Jeu de société" réalisé par Hervé Colombani
1998 "Le double de ma moitié" réalisé par Yves Amoureux
1998 "Je règle mon pas sur le pas de mon père réalisé par Rémy Waterhouse
1995 "La belle verte" réalisé par Coline Serreau
1992 "Quelle moustache vous pique" réalisé par Xavier Lang
1992 "Jeu de société" réalisé par Hervé Colombani
Télévision
1999 "Mes pires potes" réalisé par Gérard Pullicino, dans le rôle du médecin
1999 "A bicyclette" réalisé par Merzak Allouache
1999 "A bicyclette" réalisé par Merzak Allouache
Théâtre
2014 "Les Fausses confidences" de Marivaux. Espace Philippe Auguste
2008 "Je veux voir Mioussiov" de Valentin Kataïev - mise en scène de Jean-Pierre Hané, dans le rôle de Pr. Doudkine
2006 "Le menteur" de Corneille e-mise en scène de Maurice Audran, dans le rôle de Philiste
2005 "Marie Stuart" de Schiller - mise en scène de Daniel Royan, dans le rôle du Comte de l'Aubespine
2003 "Le neveu de rameau" de Diderot - mise en scène de Franck Desmedt, dans le rôle du philosophe
2002 "Marion de Lorme" de Victor Hugo - mise en scène de Jacques Ardouin, dans le rôle de Louis XIII
2001 "Arlequin poli par l'amour" dans le rôle de Trivelin
2000 "Serviteurs et maîtres au 18ème siècle" d'après Beaumarchais et Marivaux - mise en scène de Maurice Audran, dans le rôle de Figaro
2000 "La mégère appriviosée" de Shakespeare - mise en scène de Mario Franceschi, dans le rôle de Lucentio
1999 "La nuit des Rois" de Shakespeare - mise en scène de Jacques Ardouin, dans le rôle du Fou
1998 "Sganarelle ou le cocu imaginaire" mise en scène de Maurice Audran
1997 "Les plaideurs" de Racine - mise en scène de Maurice Audran, dans le rôle du petit Jean
1997 "Les précieuses ridicules" de Molière - mise en scène de Daniel Royan, dans le rôle de Cléante
1997 "Le médecin volant" de Molière - mise en scène de Mario Franceschi
1997 "Tout va bien, Marquise" mise en scène de Maurice Audran
1996 "Le menteur" de Corneille - mise en scène de Maurice Audran, dans le rôle de Philiste
1995 "L'avare" de Molière - mise en scène de Jean-Pierre Andre
1994 "L'école des femmes" de Molière - mise en scène de Christophe Tellier, dans le rôle d'Alain
1993/1992 "Maman Sabouleux" création Auguste Théâtre - mise en scène de Gilles Robin
1993/1992 "On ne badine pas avec l'amour" de Musset - mise en scène de Christophe Tellier, dans le rôle de Bridaine
1991 "Des médiations à la chute" d'après Lamartine - mise en scène de Philippe Siboulet
1990 "En attendant la noce" extraits de Racine, Molière, Pagnol, Shakespeare, Dubillard - mise en scène de Gilles Robin
1990 "Les extras" spectacle chanté - mise en scène de Gilles Robin
1989 "La boite de pandore" (spectacle pour adolescents et mise en scène de Gilles Robin
1989 "Sept contes cruels" reprise en tournée
1989 "Le pierrot posthume" Théophile Gautier - mise en scène de Gilles Robin
1988 "La comédie des erreurs" de Shakespeare - mise en scène de Gérard Savoisien
1988 "Chienne de vie" de Jacques Mougenot - mise en scène de Jacques Mougenot
1988 "Au pays de Papouasie" poétique - mise en scène de Jean-Laurent Cochet
1988 "La reine morte" d'Henry de Montherlant - mise en scène de Jean-Laurent Cochet
1988 "Chantecler" d'Edmond Rostand - mise en scène de Philippe Legard
1988 "Sept contes cruels" d'après Villiers de l'Isle Adam - mise en scène de Gilles Robin
2008 "Je veux voir Mioussiov" de Valentin Kataïev - mise en scène de Jean-Pierre Hané, dans le rôle de Pr. Doudkine
2006 "Le menteur" de Corneille e-mise en scène de Maurice Audran, dans le rôle de Philiste
2005 "Marie Stuart" de Schiller - mise en scène de Daniel Royan, dans le rôle du Comte de l'Aubespine
2003 "Le neveu de rameau" de Diderot - mise en scène de Franck Desmedt, dans le rôle du philosophe
2002 "Marion de Lorme" de Victor Hugo - mise en scène de Jacques Ardouin, dans le rôle de Louis XIII
2001 "Arlequin poli par l'amour" dans le rôle de Trivelin
2000 "Serviteurs et maîtres au 18ème siècle" d'après Beaumarchais et Marivaux - mise en scène de Maurice Audran, dans le rôle de Figaro
2000 "La mégère appriviosée" de Shakespeare - mise en scène de Mario Franceschi, dans le rôle de Lucentio
1999 "La nuit des Rois" de Shakespeare - mise en scène de Jacques Ardouin, dans le rôle du Fou
1998 "Sganarelle ou le cocu imaginaire" mise en scène de Maurice Audran
1997 "Les plaideurs" de Racine - mise en scène de Maurice Audran, dans le rôle du petit Jean
1997 "Les précieuses ridicules" de Molière - mise en scène de Daniel Royan, dans le rôle de Cléante
1997 "Le médecin volant" de Molière - mise en scène de Mario Franceschi
1997 "Tout va bien, Marquise" mise en scène de Maurice Audran
1996 "Le menteur" de Corneille - mise en scène de Maurice Audran, dans le rôle de Philiste
1995 "L'avare" de Molière - mise en scène de Jean-Pierre Andre
1994 "L'école des femmes" de Molière - mise en scène de Christophe Tellier, dans le rôle d'Alain
1993/1992 "Maman Sabouleux" création Auguste Théâtre - mise en scène de Gilles Robin
1993/1992 "On ne badine pas avec l'amour" de Musset - mise en scène de Christophe Tellier, dans le rôle de Bridaine
1991 "Des médiations à la chute" d'après Lamartine - mise en scène de Philippe Siboulet
1990 "En attendant la noce" extraits de Racine, Molière, Pagnol, Shakespeare, Dubillard - mise en scène de Gilles Robin
1990 "Les extras" spectacle chanté - mise en scène de Gilles Robin
1989 "La boite de pandore" (spectacle pour adolescents et mise en scène de Gilles Robin
1989 "Sept contes cruels" reprise en tournée
1989 "Le pierrot posthume" Théophile Gautier - mise en scène de Gilles Robin
1988 "La comédie des erreurs" de Shakespeare - mise en scène de Gérard Savoisien
1988 "Chienne de vie" de Jacques Mougenot - mise en scène de Jacques Mougenot
1988 "Au pays de Papouasie" poétique - mise en scène de Jean-Laurent Cochet
1988 "La reine morte" d'Henry de Montherlant - mise en scène de Jean-Laurent Cochet
1988 "Chantecler" d'Edmond Rostand - mise en scène de Philippe Legard
1988 "Sept contes cruels" d'après Villiers de l'Isle Adam - mise en scène de Gilles Robin
Interview
R.S : Bonjour Philippe...
P.S : Bonjour Reynald.
R.S : Lorsqu'on est comédien, il y a souvent eu un déclencheur qui a fait prendre conscience qu'on était fait pour ce métier. Peux-tu expliquer comment ça s'est passé pour toi ?
P.S : J'ai eu la chance d'aller au théâtre très tôt et je crois avoir vu mon premier spectacle "pour adulte " vers 6 ou 7 ans. Mes parents m'avaient emmené voir "Cyrano de Bergerac" à la Comédie Française. J'ai gardé en mémoire la distribution (Paul Emile Deiber dans le rôle titre, qui devait remplacer Jean Piat ce soir-là, Geneviève Casile qui faisait ses débuts dans Roxane, Jacques Toja, François Chaumette, Catherine Samie, Georges Chamarat, et même Jacques Charon dans Montfleury !), les décors et la mise en scène... Je me souviens des visages rayonnants du public au sortir de la représentation. En rentrant chez moi je me suis "refait" la pièce pour moi et je pense que c'est ce soir-là que le déclencheur s'est mis en route. Plus tard j'ai très vite ressenti l'espace de liberté qui s'offrait à moi et que je ne trouvais nulle part ailleurs.
R.S : Les débuts doivent être assez angoissants ?
P.S : Angoissant me semble un peu excessif ! Le trac, oui, je connais et ça ne s'arrange pas avec les années, mais l'envie de jouer est toujours la plus forte. Un jour, Jacques Ardouin qui me mettait en scène dans "La nuit des rois", me voyant angoissé avant mon entrée en scène m'a dit la chose suivante : "si tu es là c'est que tu l'as désiré, personne ne t'a forcé à venir, alors laisse ton trac au vestiaire...". Ça m'a fait réfléchir !
R.S : Comment es-tu entré dans le monde du doublage ?
P.S : Par l'intermédiaire d'un de mes camarades qui jouait avec moi au théâtre et qui était chef de plateau par ailleurs. Il m'a proposé de venir assister, de m'écouter et m'a fait faire mes débuts en doublage.
R.S : Quelle a été ta réaction les premières fois que tu t'es entendu sur un comédien étranger ?
P.S : C'est toujours difficile de s'entendre et, à moins d'avoir un ego particulièrement développé (si, si, j'en connais, lol), on est rarement satisfait de sa voix. Et puis il est difficile d'être à la fois juge et partie.
R.S : Que t'apporte le doublage au niveau artistique ?
P.S : Apprendre à jouer, c'est à dire restituer une situation, avec rapidité et efficacité.
R.S : Est-ce plus confortable de doubler un récurrent sur une série, malgré la vitesse à laquelle il faut travailler, ou un comédien sur un film avec un confort de travail bien plus grand ?
P.S : Une partie de la réponse est dans ta question. lol. Toujours plus confortable d'avoir le luxe du temps et de pouvoir peaufiner son travail sur un film. Mais il n'en demeure pas moins qu'il est très agréable de doubler un acteur sur une série et de le suivre dans l'évolution de son personnage. Ce fut le cas pour moi récemment avec Rainn Wilson dans "The Office" et je me réjouis à l'avance de le retrouver prochainement.
R.S : Le comédien a plusieurs facettes, plusieurs façons d'exercer son art. Cette diversité est probablement une chance ?
P.S : Ah oui, j'ai toujours privilégié la diversité que peut nous offrir notre métier et me suis toujours opposé à toute forme de "ghettoïsation", qu'elle qu'elle soit d'ailleurs. De toute façon notre métier consiste à jouer une situation, que cela soit sur une scène, devant une caméra ou devant un micro. Il n'y a que la technique qui change mais notre travail reste le même. Il convient donc de saluer ici les techniciens qui sont eux aussi de véritables artistes (je pense aux ingénieurs du son pour le doublage). On ne fait pas ce métier tout seul.
R.S : Quelles sont tes autres passions ?
P.S : Tout m'intéresse et suis toujours prêt à découvrir et à apprendre ! Mais disons la cuisine pour la détente et de réunir les amis, les danses de salon pour le défoulement, et une passion pour les grands crus de Bourgogne blancs pour le plaisir !
R.S : Merci beaucoup Philippe.
P.S : Merci Reynald.
Interview d'octobre 2007
P.S : Bonjour Reynald.
R.S : Lorsqu'on est comédien, il y a souvent eu un déclencheur qui a fait prendre conscience qu'on était fait pour ce métier. Peux-tu expliquer comment ça s'est passé pour toi ?
P.S : J'ai eu la chance d'aller au théâtre très tôt et je crois avoir vu mon premier spectacle "pour adulte " vers 6 ou 7 ans. Mes parents m'avaient emmené voir "Cyrano de Bergerac" à la Comédie Française. J'ai gardé en mémoire la distribution (Paul Emile Deiber dans le rôle titre, qui devait remplacer Jean Piat ce soir-là, Geneviève Casile qui faisait ses débuts dans Roxane, Jacques Toja, François Chaumette, Catherine Samie, Georges Chamarat, et même Jacques Charon dans Montfleury !), les décors et la mise en scène... Je me souviens des visages rayonnants du public au sortir de la représentation. En rentrant chez moi je me suis "refait" la pièce pour moi et je pense que c'est ce soir-là que le déclencheur s'est mis en route. Plus tard j'ai très vite ressenti l'espace de liberté qui s'offrait à moi et que je ne trouvais nulle part ailleurs.
R.S : Les débuts doivent être assez angoissants ?
P.S : Angoissant me semble un peu excessif ! Le trac, oui, je connais et ça ne s'arrange pas avec les années, mais l'envie de jouer est toujours la plus forte. Un jour, Jacques Ardouin qui me mettait en scène dans "La nuit des rois", me voyant angoissé avant mon entrée en scène m'a dit la chose suivante : "si tu es là c'est que tu l'as désiré, personne ne t'a forcé à venir, alors laisse ton trac au vestiaire...". Ça m'a fait réfléchir !
R.S : Comment es-tu entré dans le monde du doublage ?
P.S : Par l'intermédiaire d'un de mes camarades qui jouait avec moi au théâtre et qui était chef de plateau par ailleurs. Il m'a proposé de venir assister, de m'écouter et m'a fait faire mes débuts en doublage.
R.S : Quelle a été ta réaction les premières fois que tu t'es entendu sur un comédien étranger ?
P.S : C'est toujours difficile de s'entendre et, à moins d'avoir un ego particulièrement développé (si, si, j'en connais, lol), on est rarement satisfait de sa voix. Et puis il est difficile d'être à la fois juge et partie.
R.S : Que t'apporte le doublage au niveau artistique ?
P.S : Apprendre à jouer, c'est à dire restituer une situation, avec rapidité et efficacité.
R.S : Est-ce plus confortable de doubler un récurrent sur une série, malgré la vitesse à laquelle il faut travailler, ou un comédien sur un film avec un confort de travail bien plus grand ?
P.S : Une partie de la réponse est dans ta question. lol. Toujours plus confortable d'avoir le luxe du temps et de pouvoir peaufiner son travail sur un film. Mais il n'en demeure pas moins qu'il est très agréable de doubler un acteur sur une série et de le suivre dans l'évolution de son personnage. Ce fut le cas pour moi récemment avec Rainn Wilson dans "The Office" et je me réjouis à l'avance de le retrouver prochainement.
R.S : Le comédien a plusieurs facettes, plusieurs façons d'exercer son art. Cette diversité est probablement une chance ?
P.S : Ah oui, j'ai toujours privilégié la diversité que peut nous offrir notre métier et me suis toujours opposé à toute forme de "ghettoïsation", qu'elle qu'elle soit d'ailleurs. De toute façon notre métier consiste à jouer une situation, que cela soit sur une scène, devant une caméra ou devant un micro. Il n'y a que la technique qui change mais notre travail reste le même. Il convient donc de saluer ici les techniciens qui sont eux aussi de véritables artistes (je pense aux ingénieurs du son pour le doublage). On ne fait pas ce métier tout seul.
R.S : Quelles sont tes autres passions ?
P.S : Tout m'intéresse et suis toujours prêt à découvrir et à apprendre ! Mais disons la cuisine pour la détente et de réunir les amis, les danses de salon pour le défoulement, et une passion pour les grands crus de Bourgogne blancs pour le plaisir !
R.S : Merci beaucoup Philippe.
P.S : Merci Reynald.
Interview d'octobre 2007