Léa Gabriele
Doublage
Formation
Cours Jean Laurent Cochet
Atelier du théâtre des Mathurins (Ph Murgier-G Caillaud)
Stage Andréas Voutsinas-Jean Pierre Stewart
Stage VO/VF acting in English
Stage Les contes Soufis – Alision Kalici
Atelier du théâtre des Mathurins (Ph Murgier-G Caillaud)
Stage Andréas Voutsinas-Jean Pierre Stewart
Stage VO/VF acting in English
Stage Les contes Soufis – Alision Kalici
Cinéma
"Calino Maneige" réalisé par Jean Patrick Lebel
"La vieille qui marchait dans la mer" réalisé par Laurent Heynemann
"Sale comme un ange" réalisé par Catherine Breillat
"La passion Bernadette" réalisé par Jean Delannoy
"Baxer" réalisé par Jérôme Boivin
"La vieille qui marchait dans la mer" réalisé par Laurent Heynemann
"Sale comme un ange" réalisé par Catherine Breillat
"La passion Bernadette" réalisé par Jean Delannoy
"Baxer" réalisé par Jérôme Boivin
Courts-métrages
"L'Atlantide" réalisé par Yves Lagrange
"L'oubli des morts" réalisé par Philippe Bouyer
"Un couple" réalisé par Laurent Heynemann
"Cortège" réalisé par Thomas Perrier
"L'oubli des morts" réalisé par Philippe Bouyer
"Un couple" réalisé par Laurent Heynemann
"Cortège" réalisé par Thomas Perrier
Télévision
"Joséphine, ange gardien : Le frère que je n'ai pas eu" réalisé par Pascal Heylbroeck
"Joséphine, ange gardien : Aminata" réalisé par Laurent Levy
"Brigade des mineurs" réalisé par Michaëla Watteau
"Justice" réalisé par Gérard Marx
"Maximum Vitale" réalisé par François Rossini
"Docteur Sylvestre : Le piège de Saturne" réalisé par Denis Malleval
"Nestor Burma : La sortie des Artistes" réalisé par Philippe Venault
"L'allée du Roi" réalisé par Nina Companeez
"L'instit : L'angélus du corbeau" réalisé par Laurent Heynemann
"Nestor Burma : Nestor court la poupée" réalisé par Joel Seria
"Abus de confiance" réalisé par Bernard Villiot
"Catherine Courage" réalisé par Jacques Ertaud
"Le gang des tractions" réalisé par François Rossini
"L'addition est pour moi" réalisé par Denys de La Patellière
"Cabinet particulier" réalisé par Philippe Gallardi
"Les nuits révolutionnaires" réalisé par Charles Brabant
"Marie Antoinette, reine d'un seul amour" réalisé par Caroline Huppert
"Maigret : Tempête sur la manche" réalisé par Edouard Logereau
"Le Gerfaut" réalisé par Marion Sarraut
"Procès de famille" réalisé par Alain Tasma
"Joséphine, ange gardien : Aminata" réalisé par Laurent Levy
"Brigade des mineurs" réalisé par Michaëla Watteau
"Justice" réalisé par Gérard Marx
"Maximum Vitale" réalisé par François Rossini
"Docteur Sylvestre : Le piège de Saturne" réalisé par Denis Malleval
"Nestor Burma : La sortie des Artistes" réalisé par Philippe Venault
"L'allée du Roi" réalisé par Nina Companeez
"L'instit : L'angélus du corbeau" réalisé par Laurent Heynemann
"Nestor Burma : Nestor court la poupée" réalisé par Joel Seria
"Abus de confiance" réalisé par Bernard Villiot
"Catherine Courage" réalisé par Jacques Ertaud
"Le gang des tractions" réalisé par François Rossini
"L'addition est pour moi" réalisé par Denys de La Patellière
"Cabinet particulier" réalisé par Philippe Gallardi
"Les nuits révolutionnaires" réalisé par Charles Brabant
"Marie Antoinette, reine d'un seul amour" réalisé par Caroline Huppert
"Maigret : Tempête sur la manche" réalisé par Edouard Logereau
"Le Gerfaut" réalisé par Marion Sarraut
"Procès de famille" réalisé par Alain Tasma
Théâtre
"Radio Trenet" de Jacques Pessis & Charles Trenet - mise en scène de Philippe Ogouz. Vingtième Théâtre
"Une Chaîne Anglaise" d'E. Labiche et mise en scène de Jean-Paul Tribout
"Le Triomphe de l'Amour" de Marivaux et mise en scène de Jean-Paul Tribout
"Pop Corn" de B. Elton et mise en scène de Stéphane Meldegg
"Bal-Trap" de X. Durringer et mise en scène de Aziz Belmiloud
"Je m'appelais Marie Antoinette" mise en scène de Robert Hossein
"Tentation" de V. Havel et mise en scène de Jean Pierre Stewart
"L'école des Femmes" de Molière et mise en scène de Catherine Daste
"Donogoo" de J. Romains et mise en scène de Jean Laurent Cochet
"Le sous-sol" de Dostoievski et mise en scène de Alain Courivaud
"Le roman comique" de Scarron et mise en scène de François Gamard
"Une Chaîne Anglaise" d'E. Labiche et mise en scène de Jean-Paul Tribout
"Le Triomphe de l'Amour" de Marivaux et mise en scène de Jean-Paul Tribout
"Pop Corn" de B. Elton et mise en scène de Stéphane Meldegg
"Bal-Trap" de X. Durringer et mise en scène de Aziz Belmiloud
"Je m'appelais Marie Antoinette" mise en scène de Robert Hossein
"Tentation" de V. Havel et mise en scène de Jean Pierre Stewart
"L'école des Femmes" de Molière et mise en scène de Catherine Daste
"Donogoo" de J. Romains et mise en scène de Jean Laurent Cochet
"Le sous-sol" de Dostoievski et mise en scène de Alain Courivaud
"Le roman comique" de Scarron et mise en scène de François Gamard
Interview
R.S : Bonjour Léa...
L.G : Bonjour Reynald.
R.S : Comment avez-vous découvert votre passion pour la comédie ?
L.G : Très jeune j'ai commencé la danse classique (inter conservatoire, école de l'Opéra), mais mes chevilles n'étaient pas assez solides... Alors j'ai vite compris que je ne pourrais pas en faire mon métier ! Ma passion pour la comédie est venue plus tard. J'avais une prof de français extraordinaire qui avait fait venir une partie de la troupe de Mnouchkine en classe. Pour résumer, un des acteurs m'a fait monter sur un bureau et m'a dit : "exprime ce que tu veux ; de là-haut tu verras la vie autrement"... Révélation...
R.S : Ce ne doit pas être évident de trouver le bon chemin. La formation vous a-telle aidée pour ça ?
L.G : Ma formation m'a aidée à avoir de bonnes bases, à faire des choix, à avoir le goût du travail. J'ai eu plusieurs professeurs, tous différents, avec des méthodes parfois opposées. J'ai fait partie du théâtre des 50, un lieu formidable où les acteurs pouvaient continuer à faire leurs gammes, expérimenter de nouvelles techniques de jeu sans aboutir obligatoirement à un résultat, travailler tous les jours sur soi, comme un musicien travaille son instrument ou un danseur travaille à la barre.
R.S : La façon de travailler, au théâtre, au cinéma, à la télévision, est différente mais le plaisir est-il différent lui aussi ?
L.G : C'est surtout les conditions de travail qui sont différentes. Au théâtre il y a les répétitions, au cinéma un travail en amont avec le réalisateur, à la télévision on est souvent dans l'immédiateté. Mais pour moi le plaisir de jouer reste le même. Trouver en plus une complicité avec mes partenaires, j'adore. C'est l'idéal !
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
L.G : J'ai commencé par me postsynchroniser. Le réalisateur me tapait sur l'épaule quand c'était à moi de jouer... Un vrai cauchemar ! Puis le parcours habituel, les rencontres, l'observation et enfin l'envie d'essayer. Jean-Pierre Dorat et Catherine Le Lann m'ont offert cette chance.
R.S : Se glisser dans la peau d'une autre comédienne, est-ce comparable à un costume qu'on met pour monter sur scène ?
L.G : Euh, je vais peut-être être hors sujet là... Pour le doublage j'essaie d'aller au personnage et non de le ramener à moi. Même ma voix change. Je laisse place à mon instinct. Sur scène les chaussures sont pour moi la partie du costume la plus importante. Trop long à expliquer...
R.S : Le fait de suivre certaines comédiennes, et même si le rôle est différent, cela vous aide-t-il pour l'interprétation ?
L.G : Pas toujours. Justement parce que le rôle est différent. Mais c'est vrai que je m'adapte plus facilement. Sûrement question d'attachement ! C'est à chaque fois comme un nouveau rendez-vous. C'est très excitant.
R.S : Au point de vue artistique, que vous apporte le doublage ?
L.G : Le doublage me permet de développer mon sens de l'observation, ma disponibilité, d'être plus rapide, plus efficace. Cela demande une certaine concentration. En outre, le doublage m'offre l'occasion de doubler de bonnes actrices dans de bons films. Et puis, j'apprends tous les jours. J'apprends des acteurs qui sont sur l'écran et des acteurs qui sont avec moi à la barre. Et enfin, cela m'apporte de travailler plus souvent. Et pour moi, c'est le plus important.
R.S : Quelles sont vos passions en dehors de votre métier ?
L.G : Tout ce qui touche à l'enfance, la danse, le chant, la musique. Découvrir des textes, rencontrer de nouvelles personnes. J'aime mes amours, mes amis. Profiter de la vie un maximum (du moins j'essaie).
R.S : Merci beaucoup Léa.
L.G : Merci à toi Reynald.
Interview de décembre 2009
L.G : Bonjour Reynald.
R.S : Comment avez-vous découvert votre passion pour la comédie ?
L.G : Très jeune j'ai commencé la danse classique (inter conservatoire, école de l'Opéra), mais mes chevilles n'étaient pas assez solides... Alors j'ai vite compris que je ne pourrais pas en faire mon métier ! Ma passion pour la comédie est venue plus tard. J'avais une prof de français extraordinaire qui avait fait venir une partie de la troupe de Mnouchkine en classe. Pour résumer, un des acteurs m'a fait monter sur un bureau et m'a dit : "exprime ce que tu veux ; de là-haut tu verras la vie autrement"... Révélation...
R.S : Ce ne doit pas être évident de trouver le bon chemin. La formation vous a-telle aidée pour ça ?
L.G : Ma formation m'a aidée à avoir de bonnes bases, à faire des choix, à avoir le goût du travail. J'ai eu plusieurs professeurs, tous différents, avec des méthodes parfois opposées. J'ai fait partie du théâtre des 50, un lieu formidable où les acteurs pouvaient continuer à faire leurs gammes, expérimenter de nouvelles techniques de jeu sans aboutir obligatoirement à un résultat, travailler tous les jours sur soi, comme un musicien travaille son instrument ou un danseur travaille à la barre.
R.S : La façon de travailler, au théâtre, au cinéma, à la télévision, est différente mais le plaisir est-il différent lui aussi ?
L.G : C'est surtout les conditions de travail qui sont différentes. Au théâtre il y a les répétitions, au cinéma un travail en amont avec le réalisateur, à la télévision on est souvent dans l'immédiateté. Mais pour moi le plaisir de jouer reste le même. Trouver en plus une complicité avec mes partenaires, j'adore. C'est l'idéal !
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
L.G : J'ai commencé par me postsynchroniser. Le réalisateur me tapait sur l'épaule quand c'était à moi de jouer... Un vrai cauchemar ! Puis le parcours habituel, les rencontres, l'observation et enfin l'envie d'essayer. Jean-Pierre Dorat et Catherine Le Lann m'ont offert cette chance.
R.S : Se glisser dans la peau d'une autre comédienne, est-ce comparable à un costume qu'on met pour monter sur scène ?
L.G : Euh, je vais peut-être être hors sujet là... Pour le doublage j'essaie d'aller au personnage et non de le ramener à moi. Même ma voix change. Je laisse place à mon instinct. Sur scène les chaussures sont pour moi la partie du costume la plus importante. Trop long à expliquer...
R.S : Le fait de suivre certaines comédiennes, et même si le rôle est différent, cela vous aide-t-il pour l'interprétation ?
L.G : Pas toujours. Justement parce que le rôle est différent. Mais c'est vrai que je m'adapte plus facilement. Sûrement question d'attachement ! C'est à chaque fois comme un nouveau rendez-vous. C'est très excitant.
R.S : Au point de vue artistique, que vous apporte le doublage ?
L.G : Le doublage me permet de développer mon sens de l'observation, ma disponibilité, d'être plus rapide, plus efficace. Cela demande une certaine concentration. En outre, le doublage m'offre l'occasion de doubler de bonnes actrices dans de bons films. Et puis, j'apprends tous les jours. J'apprends des acteurs qui sont sur l'écran et des acteurs qui sont avec moi à la barre. Et enfin, cela m'apporte de travailler plus souvent. Et pour moi, c'est le plus important.
R.S : Quelles sont vos passions en dehors de votre métier ?
L.G : Tout ce qui touche à l'enfance, la danse, le chant, la musique. Découvrir des textes, rencontrer de nouvelles personnes. J'aime mes amours, mes amis. Profiter de la vie un maximum (du moins j'essaie).
R.S : Merci beaucoup Léa.
L.G : Merci à toi Reynald.
Interview de décembre 2009