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Formation
Septembre 2009 à juin 2012 – Cours Simon – Classe de David Sztulman
Chronique TV
1996/2003 "Thé ou Café ?" Emission de Catherine Ceylac sur France 2. Portrait de l’invité. Ecriture et présentation à l’antenne. 165 émissions
Interview
R.S : Bonjour Bertrand.
B.D : Bonjour Reynald.
R.S : Comment t'est venu ton goût pour la comédie ?
B.D : Par la lecture d'hebdos comme Pilote, Spirou, de BD comme Asterix, Achille Talon, Les Dingodossiers, Rubrique à Brac. Et le cinéma bien sûr. J'avais une dizaine d'années, je ne savais pas encore qui était Audiard mais ses dialogues me faisaient déjà rire...
R.S : Je vois sur ton CV que tu as été chroniqueur, était-ce en parallèle à ton activité de comédien ?
B.D : Non pas du tout, c'était les prémices de mon métier de comédien mais je ne le savais pas encore !
R.S : Quelle a été ta formation ?
B.D : La vie ! Après quelques années dans le département marketing d'une grande marque automobile allemande, je suis entré à la télé où je faisais de la production. Un jour Catherine Ceylac cherchait un chroniqueur pour sa nouvelle émission "Thé ou Café ?", elle m'a fait passer un essai... Ecrire et présenter à l'antenne sans prompteur plus de 160 portraits décalés face à des invités comme Jean Marais, Ettore Scola, Fanny Ardant, Jean d'Ormesson, Youssou N'Dour, etc. ce n'est pas une formation de comédien très académique mais assurément exigeante !
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
B.D : Dans la douleur ! J’avais plus le trac de me lâcher devant une barre que de chambrer un ministre sur un plateau de TV. Je faisais déjà des bandes-annonces, de la pub, du documentaire, et j’étais très attiré par la synchro. Je ne connaissais quasiment personne dans le doublage et à coup sûr aucun directeur artistique... Un jour j’accompagne une amie sur un plateau, je demande timidement si je peux assister. Une comédienne présente, Céline Duhamel, me conseille de revenir le lendemain, le DA qui travaillait ce jour-là n'étant pas très disponible et elle le connaissait très bien... Je suis revenu le lendemain, ce DA s’appelle Marc Bretonnière, il m’a permis d’assister tant que je voulais, à chaque fois ou presque en fin de journée il me faisait travailler sur quelques boucles, mes premiers pas dans le métier. Je lui dois beaucoup... au minimum ! Depuis, Céline et Marc, mariés à la ville, sont devenus des amis. Mon tout premier cachet en synchro je le dois à Blanche Ravalec, comédienne et directrice de plateau au talent reconnu. Je me souviens très bien de sa phrase à la fin de la séance : "Résultat bien mais trop long à obtenir, quelle est ta formation ?"... 3 jours après j’étais inscrit au cours Simon !
R.S : Au début, on doit avoir une drôle de sensation lorsqu'on entend un comédien étranger parler avec sa voix ?
B.D : Oui, je savais que les directeurs de plateau étaient des professionnels qui ne laisseraient pas passer quelque chose qui ne leur conviendrait pas mais je sentais de la retenue, de la fébrilité dans ma voix, j'aurais voulu recommencer, donner plus, me lâcher mieux !
R.S : Qu'est-ce qui est primordial pour rester le plus proche de l'œuvre originale ?
B.D : Compte tenu de ma "jeunesse" dans ce métier, je serais bien présomptueux d'être catégorique dans ma réponse mais il me semble qu'être dans l'intention, dans l'humeur, qu'être dans l'œil du comédien est primordial.
R.S : La méthode de travail est-elle différente en voice-over, documentaire... ?
B.D : Radicalement. En synchro on élide, on ne fait pas ou très peu de liaisons, on parle comme dans la vie, en documentaire c'est très souvent l'inverse : liaisons, modulation et pas d'élision ou très peu. La voice-over c'est encore très différent : on traduit avec intention sans pour autant doubler. Quant au jeu vidéo, il faut généralement avoir les cordes vocales bien musclées !
R.S : Quels sont tes hobbies ?
B.D : La ripaille en famille et avec les amis, pour compenser, beaucoup de sport et pour m'en remettre, lecture : Frédéric Dard, Antoine Blondin, Amin Maalouf... Et musique : Peter Gabriel, Doors, Rolling Stones... Pour le rap et l'électro je verrai dans une prochaine vie !
R.S : Merci beaucoup Bertrand.
B.D : C'est moi qui te remercie Reynald. C'est énorme ce que tu fais pour les comédiens, chapeau !
Interview d'avril 2013
B.D : Bonjour Reynald.
R.S : Comment t'est venu ton goût pour la comédie ?
B.D : Par la lecture d'hebdos comme Pilote, Spirou, de BD comme Asterix, Achille Talon, Les Dingodossiers, Rubrique à Brac. Et le cinéma bien sûr. J'avais une dizaine d'années, je ne savais pas encore qui était Audiard mais ses dialogues me faisaient déjà rire...
R.S : Je vois sur ton CV que tu as été chroniqueur, était-ce en parallèle à ton activité de comédien ?
B.D : Non pas du tout, c'était les prémices de mon métier de comédien mais je ne le savais pas encore !
R.S : Quelle a été ta formation ?
B.D : La vie ! Après quelques années dans le département marketing d'une grande marque automobile allemande, je suis entré à la télé où je faisais de la production. Un jour Catherine Ceylac cherchait un chroniqueur pour sa nouvelle émission "Thé ou Café ?", elle m'a fait passer un essai... Ecrire et présenter à l'antenne sans prompteur plus de 160 portraits décalés face à des invités comme Jean Marais, Ettore Scola, Fanny Ardant, Jean d'Ormesson, Youssou N'Dour, etc. ce n'est pas une formation de comédien très académique mais assurément exigeante !
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
B.D : Dans la douleur ! J’avais plus le trac de me lâcher devant une barre que de chambrer un ministre sur un plateau de TV. Je faisais déjà des bandes-annonces, de la pub, du documentaire, et j’étais très attiré par la synchro. Je ne connaissais quasiment personne dans le doublage et à coup sûr aucun directeur artistique... Un jour j’accompagne une amie sur un plateau, je demande timidement si je peux assister. Une comédienne présente, Céline Duhamel, me conseille de revenir le lendemain, le DA qui travaillait ce jour-là n'étant pas très disponible et elle le connaissait très bien... Je suis revenu le lendemain, ce DA s’appelle Marc Bretonnière, il m’a permis d’assister tant que je voulais, à chaque fois ou presque en fin de journée il me faisait travailler sur quelques boucles, mes premiers pas dans le métier. Je lui dois beaucoup... au minimum ! Depuis, Céline et Marc, mariés à la ville, sont devenus des amis. Mon tout premier cachet en synchro je le dois à Blanche Ravalec, comédienne et directrice de plateau au talent reconnu. Je me souviens très bien de sa phrase à la fin de la séance : "Résultat bien mais trop long à obtenir, quelle est ta formation ?"... 3 jours après j’étais inscrit au cours Simon !
R.S : Au début, on doit avoir une drôle de sensation lorsqu'on entend un comédien étranger parler avec sa voix ?
B.D : Oui, je savais que les directeurs de plateau étaient des professionnels qui ne laisseraient pas passer quelque chose qui ne leur conviendrait pas mais je sentais de la retenue, de la fébrilité dans ma voix, j'aurais voulu recommencer, donner plus, me lâcher mieux !
R.S : Qu'est-ce qui est primordial pour rester le plus proche de l'œuvre originale ?
B.D : Compte tenu de ma "jeunesse" dans ce métier, je serais bien présomptueux d'être catégorique dans ma réponse mais il me semble qu'être dans l'intention, dans l'humeur, qu'être dans l'œil du comédien est primordial.
R.S : La méthode de travail est-elle différente en voice-over, documentaire... ?
B.D : Radicalement. En synchro on élide, on ne fait pas ou très peu de liaisons, on parle comme dans la vie, en documentaire c'est très souvent l'inverse : liaisons, modulation et pas d'élision ou très peu. La voice-over c'est encore très différent : on traduit avec intention sans pour autant doubler. Quant au jeu vidéo, il faut généralement avoir les cordes vocales bien musclées !
R.S : Quels sont tes hobbies ?
B.D : La ripaille en famille et avec les amis, pour compenser, beaucoup de sport et pour m'en remettre, lecture : Frédéric Dard, Antoine Blondin, Amin Maalouf... Et musique : Peter Gabriel, Doors, Rolling Stones... Pour le rap et l'électro je verrai dans une prochaine vie !
R.S : Merci beaucoup Bertrand.
B.D : C'est moi qui te remercie Reynald. C'est énorme ce que tu fais pour les comédiens, chapeau !
Interview d'avril 2013