Hervé Grull
Doublage
Voix
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Courts métrages
1995 "L'aveuglette" réalisé par Stéphane Aucante
Télévision
1996 "Un été indien" réalisé par Thadé Piasecki
1995 "Facteur VIII" réalisé par Alain Tasma
1995 "Facteur VIII" réalisé par Alain Tasma
Interview
R.S : Bonjour Hervé.
H.G : Salut Reynald !
R.S : Tu as commencé à travailler très jeune. Comment le doublage est-il arrivé dans ta vie ?
H.G : Oui, j'étais tout gamin quand j'ai commencé. Je suis rentré dans ce métier avec mon grand frère, avec qui j'ai 4 ans d'écart. Nous avions eu tous les deux quelques expériences en cinéma, pub, photos, quand nous étions enfants, et en parallèle nous suivions nos études à l'Ecole des Enfants du Spectacle. C'est grâce à Maël Davan-Soulas, qui était aussi dans cette école à l'époque, que nous avons eu notre première expérience en doublage. C'était sur le film "Hook" en 1991, j'avais 7 ans et mon frère 11ans à ce moment-là. Cette expérience m'a vraiment marqué, mais le doublage n'est réellement entré dans ma vie que quelques années plus tard lorsque Jenny Gérard m'a fait passer un essai sur le film "Denis la malice". J'ai eu la chance d'être choisi pour le rôle de Denis et surtout d'avoir été formé en passant quasiment une semaine complète avec Jenny. Après ce film tout s'est enchaîné et j'ai été régulièrement sollicité sur pas mal de projets qui nécessitaient des voix d'enfants.
R.S : Tu n'as pas envie de te mettre à diriger toi-même, comme le font beaucoup de comédiens ?
H.G : J'ai cette envie dans un coin de ma tête, évidemment. Diriger est une évolution très intéressante ! Mais pour l'instant ce n'est pas ma priorité. Etre directeur artistique ça représente beaucoup de temps de travail et d'organisation avant même d'être sur le plateau. Avant cela je veux continuer à apprendre et à progresser dans mon métier de comédien ! J'ai encore des tas de choses à explorer. Mais un jour, pourquoi pas essayer de passer de l'autre coté ! :-)
R.S : As-tu une préférence pour tel ou tel type d'œuvre ou de personnage ?
H.G : J'aime être polyvalent et me laisser surprendre par des oeuvres et des personnages différents. Que ce soit sur des films et séries, de l'animation, des jeux vidéo, ou de la pub, chaque type d'oeuvre a ses avantages, ses inconvénients, ses exigences. Je trouve ça enrichissant de pouvoir m'adapter, me tester dans différents registres. Ce que je trouve particulièrement intéressant dans le fait d'aller sur plusieurs plateaux, c'est qu' il y a toujours un directeur artistique avec qui discuter, échanger, partager les points de vue pour m'aider à améliorer mon travail et le rendre le plus crédible possible. Voir la satisfaction sur le visage de la personne qui me dirige après avoir fait une scène c'est vraiment ce qui importe le plus pour moi, car le directeur artistique aura toujours une vision plus générale du film, que je ne pourrais pas avoir en travaillant seulement sur les scènes qui me concerne.
R.S : Aurais-tu des conseils à donner à un jeune comédien qui souhaiterait se mettre à faire du doublage ?
H.G : Dans un premier temps je dirais qu'il faut déjà être à l'aise avec le côté technique. Pour ça il existe des stages (AFDAS notamment) qui permettent d'avoir un minimum de pratique et d'aisance quand on se retrouve au micro. Pour le reste, je pense que j'aurais le même discours que beaucoup de monde. Il n'y a pas vraiment de parcours-type pour commencer à part celui d'aller directement sur les plateaux et de demander à y assister, de regarder, d'oser poser des questions et d'espérer qu'un jour on puisse avoir l'occasion d'être écouté au micro par un directeur artistique et d'être convoqué sur des petits rôles ou des ambiances pour commencer à pratiquer plus régulièrement.
R.S : Et quels souvenirs gardes-tu de tes tournages ?
H.G : Les premiers souvenirs qui me viennent en tête ce sont tous les voyages que j'ai faits à travers la France quand j'étais enfant. Les hôtels, la gentillesse de tous les gens qui m'ont entouré à cette époque. Quand t'es enfant et que tu te retrouves à tourner 2 mois dans un lieu que tu connais pas, les personnes autour de toi gardent toujours un oeil sur toi pour vérifier que tu ne manques de rien ou que tu as toujours quelque chose pour t'occuper. Il y a aussi les souvenirs d'école avec un professeur particulier qui venait un jour sur deux pour continuer le programme scolaire des enfants. On faisait les cours souvent à l'hôtel à défaut d'avoir une classe, c'était assez original ! Malgré ça, on ne peut pas dire que j'ai réussi mes études pour autant ! ;-)
R.S : Cela est-il un choix de ta part de tracer ta route exclusivement dans le doublage aujourd'hui ? Aimerais-tu reprendre le chemin des tournages, aimerais-tu jouer sur une scène ?
H.G : Quand le doublage est entré dans ma vie, je continuais à faire des tournages à côté. Mais on ne peut pas demander à un enfant d'assumer la charge de travail d'un adulte ; et il a bien fallu faire une croix sur certains projets. A l'époque, ma mère a toujours veillé à faire en sorte que je puisse avoir une jeunesse relativement normale et encore plus quand j'étais adolescent. Quand j'ai eu 16 ans, ma mère m'a laissé choisir ce que je souhaitais faire et prioriser entre mes études et la comédie. A cette époque, j'étais souvent sollicité pour du doublage sur pas mal de séries qui nécessitaient que je sois toujours plus ou moins sur Paris. Ça me plaisait et je n'ai pas hésité à me lancer à fond dans le métier. Quant aux tournages, depuis cette année, je suis en train d'en reprendre le chemin ! C'est une pratique qui m'intéresse et que je veux vraiment explorer. Mais bon, il y a encore du boulot !
R.S : Quels sont tes hobbies ?
H.G : Houlà ! J'en ai plein ! En vrac : la musique, depuis que je suis enfant ; le tennis, j'en fais avec mon frangin ; j'ai aussi un coté assez geek ! Je suis pas mal à la page dans tout ce qui est jeux vidéo, 3D, multimédia, etc., comme beaucoup de personnes de mon âge, j'imagine ! Après, les hobbies d'aujourd'hui ne sont pas forcément ceux de demain, ça peut bouger ! Je reste curieux de découvrir de nouvelles choses.
R.S : Merci beaucoup Hervé.
H.G : Merci à toi Reynald.
Interview de juin 2013
H.G : Salut Reynald !
R.S : Tu as commencé à travailler très jeune. Comment le doublage est-il arrivé dans ta vie ?
H.G : Oui, j'étais tout gamin quand j'ai commencé. Je suis rentré dans ce métier avec mon grand frère, avec qui j'ai 4 ans d'écart. Nous avions eu tous les deux quelques expériences en cinéma, pub, photos, quand nous étions enfants, et en parallèle nous suivions nos études à l'Ecole des Enfants du Spectacle. C'est grâce à Maël Davan-Soulas, qui était aussi dans cette école à l'époque, que nous avons eu notre première expérience en doublage. C'était sur le film "Hook" en 1991, j'avais 7 ans et mon frère 11ans à ce moment-là. Cette expérience m'a vraiment marqué, mais le doublage n'est réellement entré dans ma vie que quelques années plus tard lorsque Jenny Gérard m'a fait passer un essai sur le film "Denis la malice". J'ai eu la chance d'être choisi pour le rôle de Denis et surtout d'avoir été formé en passant quasiment une semaine complète avec Jenny. Après ce film tout s'est enchaîné et j'ai été régulièrement sollicité sur pas mal de projets qui nécessitaient des voix d'enfants.
R.S : Tu n'as pas envie de te mettre à diriger toi-même, comme le font beaucoup de comédiens ?
H.G : J'ai cette envie dans un coin de ma tête, évidemment. Diriger est une évolution très intéressante ! Mais pour l'instant ce n'est pas ma priorité. Etre directeur artistique ça représente beaucoup de temps de travail et d'organisation avant même d'être sur le plateau. Avant cela je veux continuer à apprendre et à progresser dans mon métier de comédien ! J'ai encore des tas de choses à explorer. Mais un jour, pourquoi pas essayer de passer de l'autre coté ! :-)
R.S : As-tu une préférence pour tel ou tel type d'œuvre ou de personnage ?
H.G : J'aime être polyvalent et me laisser surprendre par des oeuvres et des personnages différents. Que ce soit sur des films et séries, de l'animation, des jeux vidéo, ou de la pub, chaque type d'oeuvre a ses avantages, ses inconvénients, ses exigences. Je trouve ça enrichissant de pouvoir m'adapter, me tester dans différents registres. Ce que je trouve particulièrement intéressant dans le fait d'aller sur plusieurs plateaux, c'est qu' il y a toujours un directeur artistique avec qui discuter, échanger, partager les points de vue pour m'aider à améliorer mon travail et le rendre le plus crédible possible. Voir la satisfaction sur le visage de la personne qui me dirige après avoir fait une scène c'est vraiment ce qui importe le plus pour moi, car le directeur artistique aura toujours une vision plus générale du film, que je ne pourrais pas avoir en travaillant seulement sur les scènes qui me concerne.
R.S : Aurais-tu des conseils à donner à un jeune comédien qui souhaiterait se mettre à faire du doublage ?
H.G : Dans un premier temps je dirais qu'il faut déjà être à l'aise avec le côté technique. Pour ça il existe des stages (AFDAS notamment) qui permettent d'avoir un minimum de pratique et d'aisance quand on se retrouve au micro. Pour le reste, je pense que j'aurais le même discours que beaucoup de monde. Il n'y a pas vraiment de parcours-type pour commencer à part celui d'aller directement sur les plateaux et de demander à y assister, de regarder, d'oser poser des questions et d'espérer qu'un jour on puisse avoir l'occasion d'être écouté au micro par un directeur artistique et d'être convoqué sur des petits rôles ou des ambiances pour commencer à pratiquer plus régulièrement.
R.S : Et quels souvenirs gardes-tu de tes tournages ?
H.G : Les premiers souvenirs qui me viennent en tête ce sont tous les voyages que j'ai faits à travers la France quand j'étais enfant. Les hôtels, la gentillesse de tous les gens qui m'ont entouré à cette époque. Quand t'es enfant et que tu te retrouves à tourner 2 mois dans un lieu que tu connais pas, les personnes autour de toi gardent toujours un oeil sur toi pour vérifier que tu ne manques de rien ou que tu as toujours quelque chose pour t'occuper. Il y a aussi les souvenirs d'école avec un professeur particulier qui venait un jour sur deux pour continuer le programme scolaire des enfants. On faisait les cours souvent à l'hôtel à défaut d'avoir une classe, c'était assez original ! Malgré ça, on ne peut pas dire que j'ai réussi mes études pour autant ! ;-)
R.S : Cela est-il un choix de ta part de tracer ta route exclusivement dans le doublage aujourd'hui ? Aimerais-tu reprendre le chemin des tournages, aimerais-tu jouer sur une scène ?
H.G : Quand le doublage est entré dans ma vie, je continuais à faire des tournages à côté. Mais on ne peut pas demander à un enfant d'assumer la charge de travail d'un adulte ; et il a bien fallu faire une croix sur certains projets. A l'époque, ma mère a toujours veillé à faire en sorte que je puisse avoir une jeunesse relativement normale et encore plus quand j'étais adolescent. Quand j'ai eu 16 ans, ma mère m'a laissé choisir ce que je souhaitais faire et prioriser entre mes études et la comédie. A cette époque, j'étais souvent sollicité pour du doublage sur pas mal de séries qui nécessitaient que je sois toujours plus ou moins sur Paris. Ça me plaisait et je n'ai pas hésité à me lancer à fond dans le métier. Quant aux tournages, depuis cette année, je suis en train d'en reprendre le chemin ! C'est une pratique qui m'intéresse et que je veux vraiment explorer. Mais bon, il y a encore du boulot !
R.S : Quels sont tes hobbies ?
H.G : Houlà ! J'en ai plein ! En vrac : la musique, depuis que je suis enfant ; le tennis, j'en fais avec mon frangin ; j'ai aussi un coté assez geek ! Je suis pas mal à la page dans tout ce qui est jeux vidéo, 3D, multimédia, etc., comme beaucoup de personnes de mon âge, j'imagine ! Après, les hobbies d'aujourd'hui ne sont pas forcément ceux de demain, ça peut bouger ! Je reste curieux de découvrir de nouvelles choses.
R.S : Merci beaucoup Hervé.
H.G : Merci à toi Reynald.
Interview de juin 2013