Bruno Forget
Genres :
Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme, Voix Senior homme
Tonalité :
Medium
Langues parlées :
Allemand, Anglais avec accent non déterminé
Accents :
Allemand, Anglais, Arabe, Asiatique, Russe
Doublage
Voix
Commentaire
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Cinéma
2023 "Le monde d'après 3" de Laurent Firode, dans le rôle de Nico
2023 "La Tour" réalisé par Guillaume Nicloux, dans le rôle du vendeur ambulant
2021 "La Fracture" réalisé par Catherine Corsini, dans le rôle de l'homme en arrêt cardiaque
2020 "Les Tuche 4" réalisé par Olivier Baroux, dans le rôle du commissaire-priseur
2019 "Yves" réalisé par Benoît Forgeard, dans le rôle du patient
2023 "La Tour" réalisé par Guillaume Nicloux, dans le rôle du vendeur ambulant
2021 "La Fracture" réalisé par Catherine Corsini, dans le rôle de l'homme en arrêt cardiaque
2020 "Les Tuche 4" réalisé par Olivier Baroux, dans le rôle du commissaire-priseur
2019 "Yves" réalisé par Benoît Forgeard, dans le rôle du patient
Courts métrages
2019 "Belleville Thunder" réalisé par Dorian Hays et Pierre Bollerot, dans le rôle du présentateur JT. Festival Four Points Project, 5 prix du public
2019 "All you need is love" réalisé par Artem Gutkovski et Boris Biaou, dans le rôle de Marc
2018 "Earth Hour" réalisé par Laurent Firode, dans le rôle d'Yves. Diffusion Canal +, OCS, primé au Green Vision International Film Festival de Saint-Petersbourg, festivals Berlin, Californie, Canada, Espagne, France
2019 "All you need is love" réalisé par Artem Gutkovski et Boris Biaou, dans le rôle de Marc
2018 "Earth Hour" réalisé par Laurent Firode, dans le rôle d'Yves. Diffusion Canal +, OCS, primé au Green Vision International Film Festival de Saint-Petersbourg, festivals Berlin, Californie, Canada, Espagne, France
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2018 "La sécurité routière/drogue" dans le rôle du père. Cinéma
Radio
021 "Autour du monde" de Laurent Mauvignier, dans le rôle du pilote d'hélicoptère 2. DA : Juliette Heymann, France-Culture
2019 "Le complexe de l'hippocampe" de Guillaume Adler, dans le rôle de Michel, le beau-père. DA : Sophie-Aude Picon. France-Culture
2019 "Samedi noir : Celle qui n'était plus, Les Diaboliques" de Boileau-Narcejac. DA : Cédric Aussir. France-Culture
2018 "57 rue de Varenne, saison 4, Plafond de verre" de François Pérache, dans le rôle du journaliste. DA Cédric Aussir. France-Culture
2018 "Autant en emporte l'Histoire : Charlotte Picard, naufragée de la Méduse" de Stéphanie Duncan, dans le rôle de Charles Picard. DA sophie-Aude Picon. France-Inter
2017 "Samedi noir : Ecoutes sensibles" de Katell G. DA Juliette Heymann. France-Inter
Pièces radiophoniques, feuilletons, lectures pour France-Inter et France-Culture
2023 réalisatrice Sophie-Aude Picon, feuilleton "Leur âme au diable", de Marin Ledun, épisode 2 scène 4 : Un secret bien gardé, rôle Jacques Thomas
Réalisateur : Cédric Aussir :
"57 rue de Varenne" (saison 4, épisode "Plafond de verre") de François Perrache, dans le rôle du journaliste
Réalisatrice : Sophie-Aude Picon :
"Autant en emporte l'Histoire" : "Charlotte Picard, naufragée de la Méduse" dans le rôle de Charles Picard
Réalisatrice : Juliette Heymann :
021 "Autour du monde" de Laurent Mauvignier
"Samedi noir" : "Ecoutes sensibles" de Katell G
Réalisateur : Baptiste Guiton :
"Autant en emporte l'Histoire" : "Bertie et l'Entente Cordiale" série ", de Stéphanie Duncan, dans le rôle du Commandant
Réalisatrice : Christine Bernard-Sugy :
"Les Derniers Jours de Paul Gauguin" de Bertrand-Leclair (témoin britannique)
"Les Thibault" de Roger Martin du Gard (gendarme marseillais)
"Vie et Destin" de Vassili Grossman (Sochkine-l’officier Klimov)
"Mondialisation oblige, Au fil des mots" (le journaliste)
Réalisateur : Myron Meerson :
"Pas sur un jour sans une ligne" (le capitaine du navire)
Réalisateurs : Jean Couturier :
"Je jouais seul dans le grand parc" de Joël Sonnibois
"Clair de nuit" lecture
Réalisatrice : Anne Lemaître :
"Corneille et Richelieu"
Emission Le Pop-Club de José Artur
France-Inter : lecture (extraits de Ruines, de Luc Fritsch)
2019 "Le complexe de l'hippocampe" de Guillaume Adler, dans le rôle de Michel, le beau-père. DA : Sophie-Aude Picon. France-Culture
2019 "Samedi noir : Celle qui n'était plus, Les Diaboliques" de Boileau-Narcejac. DA : Cédric Aussir. France-Culture
2018 "57 rue de Varenne, saison 4, Plafond de verre" de François Pérache, dans le rôle du journaliste. DA Cédric Aussir. France-Culture
2018 "Autant en emporte l'Histoire : Charlotte Picard, naufragée de la Méduse" de Stéphanie Duncan, dans le rôle de Charles Picard. DA sophie-Aude Picon. France-Inter
2017 "Samedi noir : Ecoutes sensibles" de Katell G. DA Juliette Heymann. France-Inter
Pièces radiophoniques, feuilletons, lectures pour France-Inter et France-Culture
2023 réalisatrice Sophie-Aude Picon, feuilleton "Leur âme au diable", de Marin Ledun, épisode 2 scène 4 : Un secret bien gardé, rôle Jacques Thomas
Réalisateur : Cédric Aussir :
"57 rue de Varenne" (saison 4, épisode "Plafond de verre") de François Perrache, dans le rôle du journaliste
Réalisatrice : Sophie-Aude Picon :
"Autant en emporte l'Histoire" : "Charlotte Picard, naufragée de la Méduse" dans le rôle de Charles Picard
Réalisatrice : Juliette Heymann :
021 "Autour du monde" de Laurent Mauvignier
"Samedi noir" : "Ecoutes sensibles" de Katell G
Réalisateur : Baptiste Guiton :
"Autant en emporte l'Histoire" : "Bertie et l'Entente Cordiale" série ", de Stéphanie Duncan, dans le rôle du Commandant
Réalisatrice : Christine Bernard-Sugy :
"Les Derniers Jours de Paul Gauguin" de Bertrand-Leclair (témoin britannique)
"Les Thibault" de Roger Martin du Gard (gendarme marseillais)
"Vie et Destin" de Vassili Grossman (Sochkine-l’officier Klimov)
"Mondialisation oblige, Au fil des mots" (le journaliste)
Réalisateur : Myron Meerson :
"Pas sur un jour sans une ligne" (le capitaine du navire)
Réalisateurs : Jean Couturier :
"Je jouais seul dans le grand parc" de Joël Sonnibois
"Clair de nuit" lecture
Réalisatrice : Anne Lemaître :
"Corneille et Richelieu"
Emission Le Pop-Club de José Artur
France-Inter : lecture (extraits de Ruines, de Luc Fritsch)
Télévision
2021 "Les combattantes" série réalisée par Alexandre Laurent, dans le rôle de Bruand
2020 "François Fillon" docu-fiction, dans le rôle de François Fillon. France 2
2019 "Astrid et Raphaëlle : Puzzle" (saison 1, pilote ép. 1), réalisé par Hippolyte Dard et Elsa Bennett, dans le rôle de Lionel Lenoir. France 2
2018 "Bougainville, le voyage à Tahiti" dans le rôle de Philibert Commerson (2e rôle). Arte
2016 "Munch" dans le rôle de Mathieu Bertrand. TF1
2020 "François Fillon" docu-fiction, dans le rôle de François Fillon. France 2
2019 "Astrid et Raphaëlle : Puzzle" (saison 1, pilote ép. 1), réalisé par Hippolyte Dard et Elsa Bennett, dans le rôle de Lionel Lenoir. France 2
2018 "Bougainville, le voyage à Tahiti" dans le rôle de Philibert Commerson (2e rôle). Arte
2016 "Munch" dans le rôle de Mathieu Bertrand. TF1
Théâtre
2019/2023 "Danser à la Lughnasa" de Brian Friel - mise en scène de Gaëlle Bourgeois. Théâtre 13, théâtre François-Ponsard de Vienne, festival Hors-Champ, Domaine de Boysset, Chavanay
2022 "Encore un peu humain" de Basile Bernard De Bodt - mise en scène de l'auteur, dans le rôle de Fedia. Théâtre El Duende, Ivry-sur-Seine
2019 "Demain, c'est où" de Carole Gioan - mise en scène de l'auteur. La Scène du Canal
2016 "Derniers remords avant l'oubli" de Jean-Luc Lagarce - mise en scène de Vincent Marbeau. Théâtre Le Brady
2022 "Encore un peu humain" de Basile Bernard De Bodt - mise en scène de l'auteur, dans le rôle de Fedia. Théâtre El Duende, Ivry-sur-Seine
2019 "Demain, c'est où" de Carole Gioan - mise en scène de l'auteur. La Scène du Canal
2016 "Derniers remords avant l'oubli" de Jean-Luc Lagarce - mise en scène de Vincent Marbeau. Théâtre Le Brady
Interview
R.S : Bonjour Bruno.
B.F : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
B.F : Petit, j'ai découvert la vibration magique de la scène alors que je chantais dans un club de vacances la chanson "Aux Champs-Elysées" de Joe Dassin devant un vaste public. Cinéphile, je me suis rapidement passionné pour le jeu de l'acteur, certains m'ont tout de suite fasciné. L'envie de m'essayer aux planches me trottait dans la tête pendant les années lycée. Je suis passé à l'acte lorsque je me suis inscrit en fac de lettres, où j'ai intégré la troupe théâtrale qui était en train de se créer. Trois années durant, j'ai eu l'immense plaisir de jouer avec les camarades de cette troupe amateur, à l'université, mais aussi dans des théâtres en banlieue parisienne, des écoles, salles de fête, foyers... Nous jouions essentiellement des comédies. Je me souviens notamment du premier grand théâtre dans lequel nous avions joué, le Rutebeuf à Asnières, avec un public qui riait beaucoup. C'était porteur, très stimulant. Puis je suis "monté" à Paris, où j'ai suivi le cursus du Cours Florent, en passant aussi par des ateliers comme celui d'Elisabeth Depardieu à Bougival. Mon premier cachet était une figuration à la Comédie-Française. C'était impressionnant dans un tel lieu. J'ai ensuite passé une première audition où j'ai décroché un petit rôle, puis le metteur en scène m'a offert le rôle du jeune premier dans son spectacle suivant, premier grand rôle. Par la suite j'ai travaillé avec différents metteurs en scène dans une trentaine de spectacles, quelques classiques, mais le plus souvent des textes contemporains. J'ai aussi tourné dans des courts métrages, quelques apparitions, petits rôles au cinéma et à la télévision, et en parallèle au doublage, des voice over en documentaires, et de la radio. J'anime enfin des ateliers théâtre en cliniques psychiatriques.
R.S : Comment as-tu fait tes premiers pas dans le doublage ?
B.F : Par hasard. Un jour que je faisais une figuration dans un film, je sympathise avec un comédien qui me dit qu'il fait du doublage. Au fil de notre discussion, cela a excité ma curiosité et m'a motivé pour découvrir ce métier. Il m'a par la suite présenté à un chef de plateau, qui m'a fait passer un essai, s'avérant concluants, et m'a engagé dans la foulée pour des faire des "guests", des petits rôles dans des séries TV.
R.S : Quelle idée te faisais-tu sur ce secteur professionnel ?
B.F : Je n'y avais pas spécialement pensé auparavant. C'était pour moi un milieu fermé, mystérieux. J'étais excité à l'idée de le découvrir et l'expérimenter. J'étais à ce moment-là centré sur le théâtre, mais après mon premier essai, j'ai tout de suite apprécié le jeu à la barre, la spontanéité de l'exercice, se fondre immédiatement dans le jeu de l'acteur à l'écran, tout en étant inventif, le plus précis, le plus juste possible, trouver en soi son propre instrument, son nuancier, tout en intégrant les paramètres techniques. Il y a un côté magique que j'aime beaucoup.
R.S : Ecoutes-tu toi-même les VF en tant que spectateur ?
B.F : Mon côté cinéphile fait que je préfère voir les films étrangers en VO, mais depuis que je pratique, j'aime bien de temps en temps écouter la VF, pour apprécier le talent de certains de mes collègues.
R.S : Tu as doublé 3 personnages différents (avec 3 acteurs différents) apparaissant sur les 226 épisodes d'une même série (Rose de Feu). Est-ce que ça n'est pas un exercice un peu difficile ?
B.F : Au début, je n'étais pas sûr d'y arriver lorsque le directeur artistique me l'a proposé, mais finalement j'y suis parvenu, car les trois personnages étaient bien distincts les uns des autres, et dans mes cordes. L'un, mélancolique, sombre, le deuxième, plus jeune, un comique, au phrasé plus rapide, et pour lequel j'ai pris une voix plus légère, haute, et dynamique, et le troisième, un personnage russe, avec moins de texte - je sais prendre certains accents - pour lequel j'ai pris une voix plus lourde, en allant plus dans mes graves. J'ai pu par la même occasion enrichir mon vocabulaire russe (étant allé en Russie, je connaissais déjà quelques mots) en travaillant cette langue.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
B.F : Prendre le temps de voir les gens que j'aime, ma famille, mes amis. Le théâtre, la lecture, le cinéma, la musique, les concerts, les expos, le sport, skier, nager, rêver, me ressourcer dans la nature, voyager.
R.S : Merci beaucoup Bruno.
B.F : Merci à toi Reynald.
Interview de janvier 2016
B.F : Bonjour Reynald.
R.S : Quel a été ton parcours de comédien ?
B.F : Petit, j'ai découvert la vibration magique de la scène alors que je chantais dans un club de vacances la chanson "Aux Champs-Elysées" de Joe Dassin devant un vaste public. Cinéphile, je me suis rapidement passionné pour le jeu de l'acteur, certains m'ont tout de suite fasciné. L'envie de m'essayer aux planches me trottait dans la tête pendant les années lycée. Je suis passé à l'acte lorsque je me suis inscrit en fac de lettres, où j'ai intégré la troupe théâtrale qui était en train de se créer. Trois années durant, j'ai eu l'immense plaisir de jouer avec les camarades de cette troupe amateur, à l'université, mais aussi dans des théâtres en banlieue parisienne, des écoles, salles de fête, foyers... Nous jouions essentiellement des comédies. Je me souviens notamment du premier grand théâtre dans lequel nous avions joué, le Rutebeuf à Asnières, avec un public qui riait beaucoup. C'était porteur, très stimulant. Puis je suis "monté" à Paris, où j'ai suivi le cursus du Cours Florent, en passant aussi par des ateliers comme celui d'Elisabeth Depardieu à Bougival. Mon premier cachet était une figuration à la Comédie-Française. C'était impressionnant dans un tel lieu. J'ai ensuite passé une première audition où j'ai décroché un petit rôle, puis le metteur en scène m'a offert le rôle du jeune premier dans son spectacle suivant, premier grand rôle. Par la suite j'ai travaillé avec différents metteurs en scène dans une trentaine de spectacles, quelques classiques, mais le plus souvent des textes contemporains. J'ai aussi tourné dans des courts métrages, quelques apparitions, petits rôles au cinéma et à la télévision, et en parallèle au doublage, des voice over en documentaires, et de la radio. J'anime enfin des ateliers théâtre en cliniques psychiatriques.
R.S : Comment as-tu fait tes premiers pas dans le doublage ?
B.F : Par hasard. Un jour que je faisais une figuration dans un film, je sympathise avec un comédien qui me dit qu'il fait du doublage. Au fil de notre discussion, cela a excité ma curiosité et m'a motivé pour découvrir ce métier. Il m'a par la suite présenté à un chef de plateau, qui m'a fait passer un essai, s'avérant concluants, et m'a engagé dans la foulée pour des faire des "guests", des petits rôles dans des séries TV.
R.S : Quelle idée te faisais-tu sur ce secteur professionnel ?
B.F : Je n'y avais pas spécialement pensé auparavant. C'était pour moi un milieu fermé, mystérieux. J'étais excité à l'idée de le découvrir et l'expérimenter. J'étais à ce moment-là centré sur le théâtre, mais après mon premier essai, j'ai tout de suite apprécié le jeu à la barre, la spontanéité de l'exercice, se fondre immédiatement dans le jeu de l'acteur à l'écran, tout en étant inventif, le plus précis, le plus juste possible, trouver en soi son propre instrument, son nuancier, tout en intégrant les paramètres techniques. Il y a un côté magique que j'aime beaucoup.
R.S : Ecoutes-tu toi-même les VF en tant que spectateur ?
B.F : Mon côté cinéphile fait que je préfère voir les films étrangers en VO, mais depuis que je pratique, j'aime bien de temps en temps écouter la VF, pour apprécier le talent de certains de mes collègues.
R.S : Tu as doublé 3 personnages différents (avec 3 acteurs différents) apparaissant sur les 226 épisodes d'une même série (Rose de Feu). Est-ce que ça n'est pas un exercice un peu difficile ?
B.F : Au début, je n'étais pas sûr d'y arriver lorsque le directeur artistique me l'a proposé, mais finalement j'y suis parvenu, car les trois personnages étaient bien distincts les uns des autres, et dans mes cordes. L'un, mélancolique, sombre, le deuxième, plus jeune, un comique, au phrasé plus rapide, et pour lequel j'ai pris une voix plus légère, haute, et dynamique, et le troisième, un personnage russe, avec moins de texte - je sais prendre certains accents - pour lequel j'ai pris une voix plus lourde, en allant plus dans mes graves. J'ai pu par la même occasion enrichir mon vocabulaire russe (étant allé en Russie, je connaissais déjà quelques mots) en travaillant cette langue.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
B.F : Prendre le temps de voir les gens que j'aime, ma famille, mes amis. Le théâtre, la lecture, le cinéma, la musique, les concerts, les expos, le sport, skier, nager, rêver, me ressourcer dans la nature, voyager.
R.S : Merci beaucoup Bruno.
B.F : Merci à toi Reynald.
Interview de janvier 2016