Thierry Wermuth
Genres :
Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme
Tonalité :
Medium
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé, Espagnol
Accents :
Anglais, Espagnol, Italien
Doublage
Direction artistique
Formation
Cours Jean Perimony de 1982 à 1985
Second prix au concours de sortie du théâtre du rond-point
Second prix au concours de sortie du théâtre du rond-point
Cinéma
1998 "Les lumières du regard" réalisé par Valério Truffa
Films institutionnels
Tournage de plusieurs films
Lectures
"Guerres privées" de James Mc Clure avec Patrick Floersheim
Télévision
1990 "Constance et Vicky" réalisé par Jean-Pierre Prévost
2000 "Beauté fatale" réalisé par Stéphane Kurc
2000 "Beauté fatale" réalisé par Stéphane Kurc
Théâtre
"Freaks society" de Navarre. Madrid
"Les trois contes" de Flaubert. Madrid
"Nouvelles scènes de la vie future" de Kergall. Création théâtre d'Enghein
"Feu la mère de madame" de Feydeau
"Histoire d'oeuf" de C.Palustran
"Une bière dans le piano" de G. Levoyer. Prix de la presse pour la création
"Les fourberies de scapin" de Molière, dans le rôle de Scapin
"La fleur à la bouche" de Pirandello
"Le jeu de l'amour et du hasard" de Marivaux
"L'homme prudent" de Carlo Goldoni
"George dandin" de Molière
"La comédie des erreurs" de Shakespeare et mise en scène de G. Savoisien
"Les maxibules" de Marcel Aymé
"L'île des esclaves"
"Magic palace" de Barillet et Grédy et mise en scène de Gérard Caillaud
"Toulouse Lautrec" de Nicolas Bataille
"La nuit de Barbizon" Théâtre Edouard VII
"Le menteur" de Corneille. Théâtre de Saint-Maur
"La folle aventure" Théâtre 13, théâtre du Lucernaire et Festival d'Avignon
"Rilke" de Françoise Cadol. Meudon
"Les trois contes" de Flaubert. Madrid
"Nouvelles scènes de la vie future" de Kergall. Création théâtre d'Enghein
"Feu la mère de madame" de Feydeau
"Histoire d'oeuf" de C.Palustran
"Une bière dans le piano" de G. Levoyer. Prix de la presse pour la création
"Les fourberies de scapin" de Molière, dans le rôle de Scapin
"La fleur à la bouche" de Pirandello
"Le jeu de l'amour et du hasard" de Marivaux
"L'homme prudent" de Carlo Goldoni
"George dandin" de Molière
"La comédie des erreurs" de Shakespeare et mise en scène de G. Savoisien
"Les maxibules" de Marcel Aymé
"L'île des esclaves"
"Magic palace" de Barillet et Grédy et mise en scène de Gérard Caillaud
"Toulouse Lautrec" de Nicolas Bataille
"La nuit de Barbizon" Théâtre Edouard VII
"Le menteur" de Corneille. Théâtre de Saint-Maur
"La folle aventure" Théâtre 13, théâtre du Lucernaire et Festival d'Avignon
"Rilke" de Françoise Cadol. Meudon
Interview
R.S : Bonjour Thierry...
T.W : Bonjour !
R.S : Comment la passion de la comédie s'est-elle révélée en toi ?
T.W : Une enfance un peu bouleversée. Une lucidité précoce. Une insatisfaction du réel. S'échapper par l'imaginaire et la fiction, livres, cinéma... Trouver sa place "ailleurs".
R.S : Si mes souvenirs sont exacts, tu as commencé le doublage sur la série "21Jump Street" en succédant à Thierry Bourdon dans le rôle de Harry Loki. Est-ce pour toi un bon souvenir ?
T.W : Oui, bien sûr... L'excitation des débuts, de la découverte, une équipe sympathique, une reconnaissance... L'insouciance...
R.S : Doubler régulièrement un acteur étranger, comme tu le fais entre autres avec Jerry O'Connell, cela apporte forcément une certaine complicité ?
T.W : Certainement, une complicité bien agréable... On se sent plus libre de proposer des choses tout en respectant l'acteur original. On s'approprie plus les choses. On impose plus sa propre personnalité.
R.S : Cette branche de la profession fait que le physique ne joue pas et tu peux doubler des personnes qui n'ont pas le même âge que toi, par exemple... Ce doit être génial de pouvoir briser ses barrières et obtenir des rôles que tu ne pourrais pas avoir au cinéma par exemple ?
T.W : Pas plus dans le doublage qu'ailleurs au cinéma ou au théâtre. Il y a un travail (plus rapide en synchro qu'au théâtre) de mimétisme, on se fond dans le personnage. Non, on le ramène à soi plutôt. Le reste est une question de comédie, de talent, de sensibilité et d'inventions.
R.S : Tu es également directeur artistique et c'est forcément bien plus que de diriger les autres ?
T.W : Oui, c'est d'abord une volonté d'explorer d'autres domaines, de prendre plus de responsabilités. De maîtriser, ou de tenter de le faire, un maximum de choses. De "diriger", quoi ! Et puis de réunir un ensemble (un casting) de comédiennes et de comédiens que j'aime pour leurs talents et leurs qualités humaines aussi. Une famille. Trop de "gens" font ce métier en méprisant les acteurs, je les plains...
R.S : S'il fallait que tu définisses chacune des branches de la profession par rapport à ce qu'elles t'apportent, que dirais-tu ?
T.W : La direction : une prise de risques supplémentaire, un besoin d'être "le chef". Et un surcroît d'emmerdements. Faire l'acteur : le plaisir, rien que le plaisir...
R.S : Quelles sont tes passions dans la vie ?
T.W : Ma vie privée, les gens qui me sont proches et que j'aime, ma famille, mes amis. La lecture. Partager. La mer, le soleil... Et surtout ne plus courir après quelque chose. Ne rien faire...
R.S : Merci beaucoup Thierry.
T.W : Merci.
Interview de juillet 2005
T.W : Bonjour !
R.S : Comment la passion de la comédie s'est-elle révélée en toi ?
T.W : Une enfance un peu bouleversée. Une lucidité précoce. Une insatisfaction du réel. S'échapper par l'imaginaire et la fiction, livres, cinéma... Trouver sa place "ailleurs".
R.S : Si mes souvenirs sont exacts, tu as commencé le doublage sur la série "21Jump Street" en succédant à Thierry Bourdon dans le rôle de Harry Loki. Est-ce pour toi un bon souvenir ?
T.W : Oui, bien sûr... L'excitation des débuts, de la découverte, une équipe sympathique, une reconnaissance... L'insouciance...
R.S : Doubler régulièrement un acteur étranger, comme tu le fais entre autres avec Jerry O'Connell, cela apporte forcément une certaine complicité ?
T.W : Certainement, une complicité bien agréable... On se sent plus libre de proposer des choses tout en respectant l'acteur original. On s'approprie plus les choses. On impose plus sa propre personnalité.
R.S : Cette branche de la profession fait que le physique ne joue pas et tu peux doubler des personnes qui n'ont pas le même âge que toi, par exemple... Ce doit être génial de pouvoir briser ses barrières et obtenir des rôles que tu ne pourrais pas avoir au cinéma par exemple ?
T.W : Pas plus dans le doublage qu'ailleurs au cinéma ou au théâtre. Il y a un travail (plus rapide en synchro qu'au théâtre) de mimétisme, on se fond dans le personnage. Non, on le ramène à soi plutôt. Le reste est une question de comédie, de talent, de sensibilité et d'inventions.
R.S : Tu es également directeur artistique et c'est forcément bien plus que de diriger les autres ?
T.W : Oui, c'est d'abord une volonté d'explorer d'autres domaines, de prendre plus de responsabilités. De maîtriser, ou de tenter de le faire, un maximum de choses. De "diriger", quoi ! Et puis de réunir un ensemble (un casting) de comédiennes et de comédiens que j'aime pour leurs talents et leurs qualités humaines aussi. Une famille. Trop de "gens" font ce métier en méprisant les acteurs, je les plains...
R.S : S'il fallait que tu définisses chacune des branches de la profession par rapport à ce qu'elles t'apportent, que dirais-tu ?
T.W : La direction : une prise de risques supplémentaire, un besoin d'être "le chef". Et un surcroît d'emmerdements. Faire l'acteur : le plaisir, rien que le plaisir...
R.S : Quelles sont tes passions dans la vie ?
T.W : Ma vie privée, les gens qui me sont proches et que j'aime, ma famille, mes amis. La lecture. Partager. La mer, le soleil... Et surtout ne plus courir après quelque chose. Ne rien faire...
R.S : Merci beaucoup Thierry.
T.W : Merci.
Interview de juillet 2005