Michel Dodane
Doublage
télévision, VOD & DVD
2023
Direction artistique
Formation
Lettres classiques à la faculté de lettres
Cours du conservatoire d’art dramatique de Besançon
Cours de Jean-Laurent Cochet
1er à l’école des arts du spectacle de la Rue Blanche
Cours du conservatoire d’art dramatique de Besançon
Cours de Jean-Laurent Cochet
1er à l’école des arts du spectacle de la Rue Blanche
Auteur
Radio Franc Inter :
"Le fantôme de la Tour Eiffel" feuilleton écrit en collaboration avec Louis Rognoni (Bons baisers de partout)
"Les mille et un jour" série produite par Pierre Billard :
Dernier dimanche
Prmir amour
Hobby or not hobby
Le petit écureuil
Trois hommes dans un bureau
Rêve d'un jour
Le salaire du tapeur
L'unique objet de nos ressentiments
Une vie exemplaire
La cave se rebiffe
"Les nouveaux maîtres du mystère" série produite par Pierre Billard :
Le silence des cigales
In memoriam
Le rallye
La troisième femme
"Les tréteaux de la nuit" série produite par Patrice Galbeau
Théâtre :
"L'argent de Dieu" mise en scène de Christian Pernot. Interprété par Juliette Binoche Théâtre du Point-Virgule
Télévision :
Textes pour émissions d'humour (Folgoas, Bouvard, Douglas)
Café-Théâtre :
"Eclimont et Dodane" spectacle de sketches pour les Blancs-Manteaux, le théâtre de Dix-Heures, le Petit Casino
"Les Surgelés" opéra-bouffe, pour le Théâtre du Point-Virgule
Textes & Chansons :
Texte pour "Monstres sacrés, sacrés comédiens" de Laurencine Lot aux éditions "La Renaissance du Livre" (avril 2004)
Texte et chansons pour divers artistes
Romans :
"Les enfants de la Vouivre aux éditions Albin Michel, prix Louis-Pergaud 2004
"Les herbes noires"
"La malédiction des Mouthier"
"Le secret de Maxime Navarre" aux éditions Albin Michel
"Le Forgeron de La Jonvelle" aux éditions Albin Michel
"Retour à Champfontaine" aux éditions Albin Michel
"Le fantôme de la Tour Eiffel" feuilleton écrit en collaboration avec Louis Rognoni (Bons baisers de partout)
"Les mille et un jour" série produite par Pierre Billard :
Dernier dimanche
Prmir amour
Hobby or not hobby
Le petit écureuil
Trois hommes dans un bureau
Rêve d'un jour
Le salaire du tapeur
L'unique objet de nos ressentiments
Une vie exemplaire
La cave se rebiffe
"Les nouveaux maîtres du mystère" série produite par Pierre Billard :
Le silence des cigales
In memoriam
Le rallye
La troisième femme
"Les tréteaux de la nuit" série produite par Patrice Galbeau
Théâtre :
"L'argent de Dieu" mise en scène de Christian Pernot. Interprété par Juliette Binoche Théâtre du Point-Virgule
Télévision :
Textes pour émissions d'humour (Folgoas, Bouvard, Douglas)
Café-Théâtre :
"Eclimont et Dodane" spectacle de sketches pour les Blancs-Manteaux, le théâtre de Dix-Heures, le Petit Casino
"Les Surgelés" opéra-bouffe, pour le Théâtre du Point-Virgule
Textes & Chansons :
Texte pour "Monstres sacrés, sacrés comédiens" de Laurencine Lot aux éditions "La Renaissance du Livre" (avril 2004)
Texte et chansons pour divers artistes
Romans :
"Les enfants de la Vouivre aux éditions Albin Michel, prix Louis-Pergaud 2004
"Les herbes noires"
"La malédiction des Mouthier"
"Le secret de Maxime Navarre" aux éditions Albin Michel
"Le Forgeron de La Jonvelle" aux éditions Albin Michel
"Retour à Champfontaine" aux éditions Albin Michel
Cinéma
"Meilleur espoir féminin" réalisé par Gérard Jugnot
"Monsieur Batignole" réalisé par Gérard Jugnot
"Monsieur Batignole" réalisé par Gérard Jugnot
Mise en scčne
2024 "Au coin de la rue de la Boulangerie" de Bruno Monsaingeon, adaptation de Véronique Soufflet. Essaïon
Interview
R.S : Bonjour Michel.
M.D : Bonjour Reynald.
R.S : Avez-vous toujours eu l'envie d'être comédien ?
M.D : A l'école maternelle (je jure que ce n'est pas une blague !) j'ai connu mes premiers émois d'acteur : une danse slave sur la scène du théâtre municipal de Besançon. Dans la soirée, le théâtre brûlait ! Quel signe ! L'expression "brûler les planches" prenait tout son sens !
R.S : Puis un jour vous avez fait de cette passion un métier, pouvez vous parler de ces débuts ?
M.D : J'ai été engagé, suite à un concours de fin de conservatoire, dans la troupe de décentralisation locale. Deux saisons, puis l'aventure parisienne, à 20 ans.
R.S : Le ressenti est-il différent selon que l'on joue au théâtre, devant une caméra, etc. ?
M.D : Ça n'a pas grand-chose à voir. Au théâtre vous n'avez qu'une chance, on ne peut pas "la refaire". D'où une tension et une montée d'adrénaline incomparable. Cela dit, tourner avec Spielberg, par exemple, doit être bien flippant aussi. Si ça arrive, je vous raconterai !
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
M.D : J'ai été remarqué par des directeurs de doublage dans une pièce dont la distribution... ne comptait que des acteurs de doublage (et de théâtre le cas échéant). Tous les directeurs artistiques défilaient aux représentations. Ça aide.
R.S : Ce doit-être un grand bonheur de pouvoir travailler sur une série décalée par exemple "Mariés, deux enfants" et passer à une autre complètement différente comme "FBI : Portés Disparus" ?
M.D : C'est génial. Du reste l'acteur de "Mariés, deux enfants" joue des inspecteurs de police dans d'autres séries. Il a un bel éventail. Pour Jack Malone, c'est une rencontre. Physiquement nous sommes aux antipodes, mais notre caractère matche parfaitement. Pour Ed O'neil, c'est une rencontre également : j'ai pu me défouler et balancer tout ce qu'on retient d'habitude. Le personnage n'est pas franchement marivaldien. Jouissif !
R.S : Vous suivez certains comédiens sur la durée, que ressentez-vous à chacune des retrouvailles ?
M.D : L'impression de retrouver un pote, une vibration. Des souvenirs, aussi, de la nostalgie, les équipes précédentes. Je suis un grand sentimental.
R.S : Prêter sa voix à un personnage animé permet-il une fantaisie particulière ?
M.D : Il faut beaucoup de rigueur, paradoxalement. C'est très pointu, le dessin animé. Il faut en faire un peu plus que dans du live, mais pas trop non plus. Juste ce qu'il faut, pour que ce soit drôle, mais pas vulgos, ou à côté de la plaque.
R.S : Vous êtes également directeur artistique. Diriez-vous qu'être comédien vous aide pour en diriger d'autres ?
M.D : Yes, indeed ! On ne va pas demander à un acteur de faire quelque chose qu'on serait incapable de faire, d'une part (quoique ça peut arriver !). D'autre part, les acteurs ont leur langage bien à eux, leur ressenti. C'est l'esprit maison, fait de complicité de sensibilité. Il n'y a qu'un comédien pour comprendre un autre comédien, parce qu'on passe par les mêmes expériences, on a vécu des trucs qu'un pur metteur en scène ne vivra jamais. Eh oui, c'est comme ça !
R.S : Quels sont vos hobbies ?
M.D : La batterie, la guitare, les jolies montres, les vins fins, les livres, les bringues entre potes, etc. etc.
R.S : Merci beaucoup Michel.
M.D : You're so welcome.
Interview de février 2012
M.D : Bonjour Reynald.
R.S : Avez-vous toujours eu l'envie d'être comédien ?
M.D : A l'école maternelle (je jure que ce n'est pas une blague !) j'ai connu mes premiers émois d'acteur : une danse slave sur la scène du théâtre municipal de Besançon. Dans la soirée, le théâtre brûlait ! Quel signe ! L'expression "brûler les planches" prenait tout son sens !
R.S : Puis un jour vous avez fait de cette passion un métier, pouvez vous parler de ces débuts ?
M.D : J'ai été engagé, suite à un concours de fin de conservatoire, dans la troupe de décentralisation locale. Deux saisons, puis l'aventure parisienne, à 20 ans.
R.S : Le ressenti est-il différent selon que l'on joue au théâtre, devant une caméra, etc. ?
M.D : Ça n'a pas grand-chose à voir. Au théâtre vous n'avez qu'une chance, on ne peut pas "la refaire". D'où une tension et une montée d'adrénaline incomparable. Cela dit, tourner avec Spielberg, par exemple, doit être bien flippant aussi. Si ça arrive, je vous raconterai !
R.S : Comment avez-vous débuté dans le doublage ?
M.D : J'ai été remarqué par des directeurs de doublage dans une pièce dont la distribution... ne comptait que des acteurs de doublage (et de théâtre le cas échéant). Tous les directeurs artistiques défilaient aux représentations. Ça aide.
R.S : Ce doit-être un grand bonheur de pouvoir travailler sur une série décalée par exemple "Mariés, deux enfants" et passer à une autre complètement différente comme "FBI : Portés Disparus" ?
M.D : C'est génial. Du reste l'acteur de "Mariés, deux enfants" joue des inspecteurs de police dans d'autres séries. Il a un bel éventail. Pour Jack Malone, c'est une rencontre. Physiquement nous sommes aux antipodes, mais notre caractère matche parfaitement. Pour Ed O'neil, c'est une rencontre également : j'ai pu me défouler et balancer tout ce qu'on retient d'habitude. Le personnage n'est pas franchement marivaldien. Jouissif !
R.S : Vous suivez certains comédiens sur la durée, que ressentez-vous à chacune des retrouvailles ?
M.D : L'impression de retrouver un pote, une vibration. Des souvenirs, aussi, de la nostalgie, les équipes précédentes. Je suis un grand sentimental.
R.S : Prêter sa voix à un personnage animé permet-il une fantaisie particulière ?
M.D : Il faut beaucoup de rigueur, paradoxalement. C'est très pointu, le dessin animé. Il faut en faire un peu plus que dans du live, mais pas trop non plus. Juste ce qu'il faut, pour que ce soit drôle, mais pas vulgos, ou à côté de la plaque.
R.S : Vous êtes également directeur artistique. Diriez-vous qu'être comédien vous aide pour en diriger d'autres ?
M.D : Yes, indeed ! On ne va pas demander à un acteur de faire quelque chose qu'on serait incapable de faire, d'une part (quoique ça peut arriver !). D'autre part, les acteurs ont leur langage bien à eux, leur ressenti. C'est l'esprit maison, fait de complicité de sensibilité. Il n'y a qu'un comédien pour comprendre un autre comédien, parce qu'on passe par les mêmes expériences, on a vécu des trucs qu'un pur metteur en scène ne vivra jamais. Eh oui, c'est comme ça !
R.S : Quels sont vos hobbies ?
M.D : La batterie, la guitare, les jolies montres, les vins fins, les livres, les bringues entre potes, etc. etc.
R.S : Merci beaucoup Michel.
M.D : You're so welcome.
Interview de février 2012