Vincent Violette
Doublage
Documentaire
Ripley's Believe It or Not !
Elias
animation
2021
Voix
Documentaire
Hannah Arendt (Günter Gaus, Hans Jonas & Joachim Fest)
Documentaire
X-Ray Mega Airport (Captain Jo, Thomas Strunz, Salvatore Cunto, Ralph Schutz, Harry Trumpler...)
Voix-off
Michael Jackson, les secrets de son visage
Adaptation
Direction artistique
Johannes Kepler
Docu-fiction
Hambourg - les parrains de la pègre (Arte)
Documentaire
Plastik überall
Documentaire
Formation
Cente de la rue Blanche. Classe de Teddy Billis
Enseignement
Intervenant stages AFDAS pour la formation de comédiens au doublage
Intervenant à l'université de Nice. Sensibilisation aux problèmes d'écriture et d'adaptation dans les versions fançaise d'oeuvres étrangères
Intervenant à l'université de Nice. Sensibilisation aux problèmes d'écriture et d'adaptation dans les versions fançaise d'oeuvres étrangères
Radio
Dramatiques sur France Culture
Poésie sur Paroles. France Culture. J-B Para
Poésie sur Paroles. France Culture. J-B Para
Théâtre
Studio d'Ivry, Cie D.Tayarda J-L Sarthou :
"la mère" de Gorki
"Martin Eden" de J. London
"Grand Peur du Royaume d'Arthus" de J-L Sarthou
"Les voyages de Gulliver" de Swift
"Madame Bovary" de Flaubert
Les Mystères de Marseille de Zola
Etc.
Cie Taup II Sarah Vajda : Chaillot, Th G. Philippe, Salpétrière, Festival du Marais, Petit Odéon (en colaboration avec le Collège Philosophique Euopéen) :
"Que je ne Meure Pas Tout à Fait" de Vajda
"Le Perroquet Vert" de Schnitzler
"Napoléon" de Grabbe
"Les Grenouilles" de Aristophane
Etc.
"La Panne" de Friedrich Dürrenmatt - mise en scène de Laure Sagols. Théâtre de l'Essaïon
"En attendant Godot" de Samuel Beckett - mise en scène Jean-Claude Sachot. Théâtre du Nord-Ouest, Théâtre Essaïon
"Adieu Mr Tchékov" de C. Monsarrat. Théâtre de l'Européen
"Rue du Dessous des Berges" de C. Monsarrat. Avignon, théâtre du Chien qui Fume
"Le Misanthrope" de Molière. Théâtre du Lucernaire
"La Liberté ou la Mort" mise en scène de R. Hossein. Palais des Congrès
"Tranches de Vies Conjugales" de Courteline. Théâtre Grévin
"Le Pantalon" d'A. Scoff. Théâtre des Boucles de la Marne
"L'Inconnue de la Seine" de Orvath. Lavoir Moderne Parisien
"La Jeune Fille et la Mort" d'A. Dorffman. Sudden Théâtre
"Camille Claudel". Avignon. Théâtre de la Luna
"Le Singe Egal du Ciel" de F. Tristan. D. Llorca. Théâtre Montansier
"Roméo et Juliette" de Shakespeare.D. Llorca. Théâtre du N.O
"Jeanne D'Arc" de J. Delteil. J. Cl Sachot. Avignon (La Luna). Sarlat. Théâtre de la Girandole
"la mère" de Gorki
"Martin Eden" de J. London
"Grand Peur du Royaume d'Arthus" de J-L Sarthou
"Les voyages de Gulliver" de Swift
"Madame Bovary" de Flaubert
Les Mystères de Marseille de Zola
Etc.
Cie Taup II Sarah Vajda : Chaillot, Th G. Philippe, Salpétrière, Festival du Marais, Petit Odéon (en colaboration avec le Collège Philosophique Euopéen) :
"Que je ne Meure Pas Tout à Fait" de Vajda
"Le Perroquet Vert" de Schnitzler
"Napoléon" de Grabbe
"Les Grenouilles" de Aristophane
Etc.
"La Panne" de Friedrich Dürrenmatt - mise en scène de Laure Sagols. Théâtre de l'Essaïon
"En attendant Godot" de Samuel Beckett - mise en scène Jean-Claude Sachot. Théâtre du Nord-Ouest, Théâtre Essaïon
"Adieu Mr Tchékov" de C. Monsarrat. Théâtre de l'Européen
"Rue du Dessous des Berges" de C. Monsarrat. Avignon, théâtre du Chien qui Fume
"Le Misanthrope" de Molière. Théâtre du Lucernaire
"La Liberté ou la Mort" mise en scène de R. Hossein. Palais des Congrès
"Tranches de Vies Conjugales" de Courteline. Théâtre Grévin
"Le Pantalon" d'A. Scoff. Théâtre des Boucles de la Marne
"L'Inconnue de la Seine" de Orvath. Lavoir Moderne Parisien
"La Jeune Fille et la Mort" d'A. Dorffman. Sudden Théâtre
"Camille Claudel". Avignon. Théâtre de la Luna
"Le Singe Egal du Ciel" de F. Tristan. D. Llorca. Théâtre Montansier
"Roméo et Juliette" de Shakespeare.D. Llorca. Théâtre du N.O
"Jeanne D'Arc" de J. Delteil. J. Cl Sachot. Avignon (La Luna). Sarlat. Théâtre de la Girandole
Interview
R.S : Bonjour Vincent.
V.V : Bonjour Reynald.
R.S : Avez-vous toujours eu cette âme de comédien ?
V.V : Il faudrait d'abord que j'en vois une au microscope pour vous répondre, en tout cas je n'ai jamais rien fait d'autre, si c'est le sens de votre question.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts ?
V.V : Le Centre de la rue Blanche (classe de Teddy Billis) puis travail avec de nombreuses compagnies théâtrales.
R.S : Que ressent-on lorsqu'on joue face à un public ?
V.V : Tout ce que l'on ressent lorsqu'on est face à son miroir tard le soir, ou tôt le matin.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
V.V : Colette Marquet, secrétaire de la S.O.F.I, un petit personnage récurrent sur Dallas, ensuite Roger Rudel, Jacques Thébault, le premier vrai rôle à interpréter dans "La Montagne Magique" (d'après Th. Mann) grâce à Jenny Gérard. C'est à cette occasion que j'ai découvert que ce n'était pas si facile de faire du doublage mais que je pouvais y trouver un réel plaisir d'interprète.
R.S : En plus du rôle, il faut aussi rendre au plus près ce que le comédien de la version originale a créé. Est-ce difficile ?
V.V : Précisément, c'est là que gît la difficulté. Apporter sa propre compréhension du rôle tout en empruntant les outils d'un autre. Une sorte de paradoxe du comédien à double détente. Je fais croire à un personnage que je ne suis pas, et dont je ne suis même pas la représentation physique. Ça m'amuse, ça me passionne.
R.S : Vous suivez plusieurs comédiens sur la durée. La compréhension de leur jeu est-elle plus facile au fil des retrouvailles ?
V.V : Oui, très certainement. Il ne s'agit en aucun cas de mimétisme, mais plutôt d'une sorte de lien qui se tisse au fur et à mesure des films et qui permet plus facilement d'appréhender la manière dont le comédien original construit son personnage.
R.S : Vous êtes également directeur artistique, est-ce difficile de diriger des comédiens à qui on a donné la réplique ?
V.V : Pas du tout. Si le comédien original est en quelque sorte un metteur en scène muet je suis là pour mettre à jour ses intentions et les communiquer à des interprètes que je connais bien. A moi de les amener au plus près du personnage en me servant de la connivence que le temps et le travail ont établie entre nous.
R.S : Lorsque vous faite de l'adaptation, le comédien qui est en vous intervient-il ?
V.V : Oui, chaque réplique est dite et redite (à haute voix, s'il vous plaît) afin qu'elle soit la plus fluide possible, mais il ne faut pas croire qu'au résultat j'attende une parfaite copie de ce que j'ai imaginé à l'écriture. Rien n'est plus agréable que d'être surpris par l'appropriation du texte français par un comédien qui donnera une couleur, une intention qui, bien que restant parfaitement plausible dans le personnage, y ajoutera toute sa singularité.
R.S : Quelles sont vos passions en dehors de votre métier ?
V.V : Rattachant à peu près tout à mon métier, ou plus exactement tout me servant un jour ou l'autre dans mon métier, l'énumération risque d'être un peu fastidieuse.
R.S : Merci beaucoup Vincent.
V.V : Merci Reynald.
Interview d'octobre 2009
V.V : Bonjour Reynald.
R.S : Avez-vous toujours eu cette âme de comédien ?
V.V : Il faudrait d'abord que j'en vois une au microscope pour vous répondre, en tout cas je n'ai jamais rien fait d'autre, si c'est le sens de votre question.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts ?
V.V : Le Centre de la rue Blanche (classe de Teddy Billis) puis travail avec de nombreuses compagnies théâtrales.
R.S : Que ressent-on lorsqu'on joue face à un public ?
V.V : Tout ce que l'on ressent lorsqu'on est face à son miroir tard le soir, ou tôt le matin.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
V.V : Colette Marquet, secrétaire de la S.O.F.I, un petit personnage récurrent sur Dallas, ensuite Roger Rudel, Jacques Thébault, le premier vrai rôle à interpréter dans "La Montagne Magique" (d'après Th. Mann) grâce à Jenny Gérard. C'est à cette occasion que j'ai découvert que ce n'était pas si facile de faire du doublage mais que je pouvais y trouver un réel plaisir d'interprète.
R.S : En plus du rôle, il faut aussi rendre au plus près ce que le comédien de la version originale a créé. Est-ce difficile ?
V.V : Précisément, c'est là que gît la difficulté. Apporter sa propre compréhension du rôle tout en empruntant les outils d'un autre. Une sorte de paradoxe du comédien à double détente. Je fais croire à un personnage que je ne suis pas, et dont je ne suis même pas la représentation physique. Ça m'amuse, ça me passionne.
R.S : Vous suivez plusieurs comédiens sur la durée. La compréhension de leur jeu est-elle plus facile au fil des retrouvailles ?
V.V : Oui, très certainement. Il ne s'agit en aucun cas de mimétisme, mais plutôt d'une sorte de lien qui se tisse au fur et à mesure des films et qui permet plus facilement d'appréhender la manière dont le comédien original construit son personnage.
R.S : Vous êtes également directeur artistique, est-ce difficile de diriger des comédiens à qui on a donné la réplique ?
V.V : Pas du tout. Si le comédien original est en quelque sorte un metteur en scène muet je suis là pour mettre à jour ses intentions et les communiquer à des interprètes que je connais bien. A moi de les amener au plus près du personnage en me servant de la connivence que le temps et le travail ont établie entre nous.
R.S : Lorsque vous faite de l'adaptation, le comédien qui est en vous intervient-il ?
V.V : Oui, chaque réplique est dite et redite (à haute voix, s'il vous plaît) afin qu'elle soit la plus fluide possible, mais il ne faut pas croire qu'au résultat j'attende une parfaite copie de ce que j'ai imaginé à l'écriture. Rien n'est plus agréable que d'être surpris par l'appropriation du texte français par un comédien qui donnera une couleur, une intention qui, bien que restant parfaitement plausible dans le personnage, y ajoutera toute sa singularité.
R.S : Quelles sont vos passions en dehors de votre métier ?
V.V : Rattachant à peu près tout à mon métier, ou plus exactement tout me servant un jour ou l'autre dans mon métier, l'énumération risque d'être un peu fastidieuse.
R.S : Merci beaucoup Vincent.
V.V : Merci Reynald.
Interview d'octobre 2009