Laetitia Godès
Doublage
Voix
Livre audio
Amelia (de Kimberly McCreight)
Télé-réalité
Bling Empire (Kelly)
Formation
Maîtrise de Lettres Modernes à la Sorbonne (Paris IV)
Baccalauréat C (scientifique)
Langues parlées, lues, écrites : Anglais, Espagnol.
Formation Chant :
Mars 2007/mars 2008 : Coaching studio et scène, avec Claudia Phillips, au Studio des Variétés (formation Afdas)
Avril 2006/janvier 2007 : Cours avec Martin Garance
Septembre 2003/mai 2004 : Cours avec Philip Glenister
Septembre 2002/juin 2003 : Cours avec Michèle Troise. ACP-La Manufacture Chanson
Octobre 2001/juin 2002 : Stage Afdas "Profession musicien" à l’école Atla
Septembre 1992/juin 96 : Cours avec Marie-Elisabeth Noirot
Formation Théâtrale :
Avril/mai 1997 : Stage "Tango, l’acteur face au miroir de l’esthétique" dirigé par Camilla Saraceni
Mars/avril 1995 : Stage "La créativité de l’acteur" dirigé par Mehmet Ulusoy
1991/1994 : Elève au Studio 34 (maintenant connu sous le nom de Création-Formation)
Baccalauréat C (scientifique)
Langues parlées, lues, écrites : Anglais, Espagnol.
Formation Chant :
Mars 2007/mars 2008 : Coaching studio et scène, avec Claudia Phillips, au Studio des Variétés (formation Afdas)
Avril 2006/janvier 2007 : Cours avec Martin Garance
Septembre 2003/mai 2004 : Cours avec Philip Glenister
Septembre 2002/juin 2003 : Cours avec Michèle Troise. ACP-La Manufacture Chanson
Octobre 2001/juin 2002 : Stage Afdas "Profession musicien" à l’école Atla
Septembre 1992/juin 96 : Cours avec Marie-Elisabeth Noirot
Formation Théâtrale :
Avril/mai 1997 : Stage "Tango, l’acteur face au miroir de l’esthétique" dirigé par Camilla Saraceni
Mars/avril 1995 : Stage "La créativité de l’acteur" dirigé par Mehmet Ulusoy
1991/1994 : Elève au Studio 34 (maintenant connu sous le nom de Création-Formation)
Chant
Janvier/juin 2008 : 21 concerts sur Paris de janvier à juin 2008. Du 03 mars au 18 juin 2008, tous les lundis à 20h00, au Théâtre des Déchargeurs. Le Kibélé (12 février) - Le Baiser Salé (19 janvier) - Le Palais Bar (15 janvier)
Janvier 2008 : Sortie de l’album Prière Profane. Interprète, Auteur, Co-compositeur (Album auto-produit)
Janvier 2008 : Sortie de l’album Prière Profane. Interprète, Auteur, Co-compositeur (Album auto-produit)
Théâtre
2010/2012: "Le Bourgeois Gentilhomme" mise en scène de Marcel Maréchal, dans le rôle de Lucile. En tournée avec Les Tréteaux de France, Théâtre 14
Février/juin 2001 "L’Illusion Comique" de Pierre Corneille - mise en scène de Catherine Schaub, dans le rôle de Lyse. Théâtre Hébertot (les dimanches et lundis soirs)
Avril/mai 2000 "Electre" de Jean Giraudoux - mise en scène de Claudine Pelletier, dans le rôle de Electre. Théâtre des Capucins (Luxembourg)
Nov 98/janvier 1999 "L’Idiot" de Dostoïevski - mise en scène de Gérard Caillaud et Jacques Mauclair, dans le rôle d'Alexandra Epantchine. Théâtre 14
Septembre/octobre 1998 "Il est Important d’être Fidèle" d’Oscar Wilde - mise en scène de Jean-Luc Tardieu, dans le rôle de Gwendoline Fairfax. La Comédie des Champs-Elysées
Mai 1998 "La Guerre de Troie n’aura pas Lieu" de Jean Giraudoux (reprise) - mise en scène de Simon Eine. Théâtre des Capucins
Mars 1998 "Les Femmes Savantes" de Molière (reprise) - mise en scène de Simon Eine. Tournée en Belgique
Juin 1997 "La guerre de Troie n’aura pas Lieu" de Jean Giraudoux - mise en scène de Simon Eine, dans le rôle de Cassandre. Festival de Wiltz (Luxembourg)
Novembre/décembre 1996 "Les Femmes Savantes" de Molière - mise en scène de Simon Eine, dans le rôle d'Henriette. Théâtre des Capucins
Avril/mai 1996 "Dom Juan" de Molière - mise en scène de Claudine Pelletier, dans le rôle de Charlotte. Théâtre des Capucins
Septembre/Novembre 1995 : "Berlin, ton Danseur est la Mort" de Enzo Corman, dans les rôles de Gretl et Elis - mise en scène de Nabil El Azan. Théâtre de la Main d’Or (Reprise : déjà jouée en Janvier 95 à l’espace Kiron)
Février/juin 2001 "L’Illusion Comique" de Pierre Corneille - mise en scène de Catherine Schaub, dans le rôle de Lyse. Théâtre Hébertot (les dimanches et lundis soirs)
Avril/mai 2000 "Electre" de Jean Giraudoux - mise en scène de Claudine Pelletier, dans le rôle de Electre. Théâtre des Capucins (Luxembourg)
Nov 98/janvier 1999 "L’Idiot" de Dostoïevski - mise en scène de Gérard Caillaud et Jacques Mauclair, dans le rôle d'Alexandra Epantchine. Théâtre 14
Septembre/octobre 1998 "Il est Important d’être Fidèle" d’Oscar Wilde - mise en scène de Jean-Luc Tardieu, dans le rôle de Gwendoline Fairfax. La Comédie des Champs-Elysées
Mai 1998 "La Guerre de Troie n’aura pas Lieu" de Jean Giraudoux (reprise) - mise en scène de Simon Eine. Théâtre des Capucins
Mars 1998 "Les Femmes Savantes" de Molière (reprise) - mise en scène de Simon Eine. Tournée en Belgique
Juin 1997 "La guerre de Troie n’aura pas Lieu" de Jean Giraudoux - mise en scène de Simon Eine, dans le rôle de Cassandre. Festival de Wiltz (Luxembourg)
Novembre/décembre 1996 "Les Femmes Savantes" de Molière - mise en scène de Simon Eine, dans le rôle d'Henriette. Théâtre des Capucins
Avril/mai 1996 "Dom Juan" de Molière - mise en scène de Claudine Pelletier, dans le rôle de Charlotte. Théâtre des Capucins
Septembre/Novembre 1995 : "Berlin, ton Danseur est la Mort" de Enzo Corman, dans les rôles de Gretl et Elis - mise en scène de Nabil El Azan. Théâtre de la Main d’Or (Reprise : déjà jouée en Janvier 95 à l’espace Kiron)
Interview
R.S : Bonjour Laetitia.
L.G : Bonjour Reynald !
R.S : Comment vous est venu le goût pour la chanson et la comédie ?
L.G : Le théâtre m'est apparu comme une nécessité, consécutivement à des études de lettres. J'ai pris l'habitude de penser qu'il ne m'avait plus suffi de comprendre les mots, qu'il m'avait fallu les dire et que plus tard, il m'avait fallu les chanter... Enfant, je n'avais pas rêvé être comédienne. Je rêvais à des voyages, à des fonds marins, à des mots, des poèmes... Et à la musique... Les chansons régnaient en maîtres sur notre maison. Il n'y a peut-être que la nuit que je n'en entendais pas... Et encore, je ne suis pas sûre...
R.S : La formation vous a-t-elle beaucoup aidée ?
L.G : Que ce soit en tant que comédienne ou en tant que chanteuse, mon challenge a été de m'autoriser l'expression. Alors, bien sûr, la formation te fournit tous les éléments techniques dont tu as besoin pour produire un spectacle de qualité, mais elle te donne surtout la force de croire que c'est possible. Et comme la foi est le commencement de tout, pour moi ces années d'apprentissage furent primordiales.
R.S : La scène est-elle essentielle dans la vie d'un artiste ?
L.G : J'ai envie de vous répondre que tout dépend de l'artiste. La scène est le lieu rêvé pour partager et communier avec le public et c'est une émotion qui nourrit profondément le comédien comme le musicien. C'est aussi l'occasion de se parfaire, de chercher chaque soir d'autres façons d'expérimenter l'objet artistique proposé. En ce sens (si tout se passe bien), c'est une merveilleuse expérience d'ouverture et d'accomplissement. Cependant, certains sont trop timides ou trop épouvantés par l'intensité de ce moment, pour le tenter. Je pense par exemple, chez les chanteurs, à Françoise Hardy ou à Gérard Manset. Ils ne font jamais de concerts et ça ne les empêche pas d'être de merveilleux artistes, non ?
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
L.G : A une réunion de "comédiens chômeurs", j'ai rencontré Stéphane Marais qui m'a parlé de doublage et d'un plateau sur lequel il allait le lendemain. Il a gentiment accepté que je l'accompagne. J'ai assisté au plateau de Catherine Le Lann ce jour-là, mais aussi les jours qui suivirent... Catherine me fit faire mon premier essai, puis mon premier cachet, et enfin me confia sur "Ally McBeal" (série qu'elle dirigeait à l'époque) la première comédienne que j'allais avoir par la suite le privilège de suivre : Lucy Liu... Je lui dois évidemment beaucoup…
R.S : Pour coller le plus possible au jeu de la comédienne qu'on double, qu'est-ce qui est primordial ?
L.G : Au risque de paraître "bétouille", s'il faut vraiment répondre à la question de ce qui est primordial, je répondrais que comme pour tout c'est l'amour. J'ai de l'affection, de la compassion et de la tendresse pour les comédiennes que je double. J'aime tenter de les comprendre profondément. D'ailleurs, j'ai pour habitude de les appeler "mes copines"... Je ne dis pas que, du coup, je réussis à coller parfaitement au jeu de "ma copine", mais du coup elle me paraît plus accessible, plus intime...
R.S : Vous doublez certaines comédiennes sur la durée, avez-vous le sentiment de comprendre leur jeu plus facilement au fil de vos retrouvailles ?
L.G : J'ai surtout le sentiment de suivre l'évolution de leur jeu, de les voir grandir, chercher, tenter, évoluer... Mais vous avez raison, dans un sens ce sont de vraies retrouvailles. Emues et joyeuses. J'ai cette chance d'avoir de chouettes "copines" !
R.S : Que vous apporte le doublage par rapport à d'autres branches de la profession ?
L.G : La synchro, c'est un travail sur l'immédiat : savoir réagir à l'instant, rentrer en jeu sans fioritures, être à l'instant et en un instant, bouleversée ou en train de rire aux éclats. C'est un merveilleux travail pour la mécanique du comédien ou, plutôt, pour sa souplesse. C'est aussi un travail sur la quotidienneté qui nous oblige à ériger le naturel dans le jeu en vérité absolue. C'est encore et surtout la possibilité d'expérimenter tous ces autres comédiens que l'on n'est pas, pour finir par découvrir en soi, presque paradoxalement, la trace de cet autre qui paraissait si loin et que finalement on comprend... C'est donc un merveilleux métier qui libère et développe l'expression artistique. Et cette liberté a bien évidemment bénéficié à mon chant, comme à mon jeu de comédienne au théâtre.
R.S : Qu'évoque pour vous le mot artiste ?
L.G : Je répondrais à ce mot par ceux de création, interrogation, émotion, nécessité, prolifique et joyeux... Quatre noms communs et deux adjectifs, dans l'ordre que vous voulez. Ce sont les couleurs du tableau. Je ne vous fais pas le dessin, je suis sûre que les couleurs se suffisent. C'est beau aussi, l'art abstrait...
R.S : Quels sont vos hobbies ?
L.G : Principalement la natation et la lecture.
R.S : Merci beaucoup Laetitia.
L.G : Merci beaucoup à toi, Reynald ! Bravo pour le site ! Il est très chouette !
Interview de juillet 2011
L.G : Bonjour Reynald !
R.S : Comment vous est venu le goût pour la chanson et la comédie ?
L.G : Le théâtre m'est apparu comme une nécessité, consécutivement à des études de lettres. J'ai pris l'habitude de penser qu'il ne m'avait plus suffi de comprendre les mots, qu'il m'avait fallu les dire et que plus tard, il m'avait fallu les chanter... Enfant, je n'avais pas rêvé être comédienne. Je rêvais à des voyages, à des fonds marins, à des mots, des poèmes... Et à la musique... Les chansons régnaient en maîtres sur notre maison. Il n'y a peut-être que la nuit que je n'en entendais pas... Et encore, je ne suis pas sûre...
R.S : La formation vous a-t-elle beaucoup aidée ?
L.G : Que ce soit en tant que comédienne ou en tant que chanteuse, mon challenge a été de m'autoriser l'expression. Alors, bien sûr, la formation te fournit tous les éléments techniques dont tu as besoin pour produire un spectacle de qualité, mais elle te donne surtout la force de croire que c'est possible. Et comme la foi est le commencement de tout, pour moi ces années d'apprentissage furent primordiales.
R.S : La scène est-elle essentielle dans la vie d'un artiste ?
L.G : J'ai envie de vous répondre que tout dépend de l'artiste. La scène est le lieu rêvé pour partager et communier avec le public et c'est une émotion qui nourrit profondément le comédien comme le musicien. C'est aussi l'occasion de se parfaire, de chercher chaque soir d'autres façons d'expérimenter l'objet artistique proposé. En ce sens (si tout se passe bien), c'est une merveilleuse expérience d'ouverture et d'accomplissement. Cependant, certains sont trop timides ou trop épouvantés par l'intensité de ce moment, pour le tenter. Je pense par exemple, chez les chanteurs, à Françoise Hardy ou à Gérard Manset. Ils ne font jamais de concerts et ça ne les empêche pas d'être de merveilleux artistes, non ?
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
L.G : A une réunion de "comédiens chômeurs", j'ai rencontré Stéphane Marais qui m'a parlé de doublage et d'un plateau sur lequel il allait le lendemain. Il a gentiment accepté que je l'accompagne. J'ai assisté au plateau de Catherine Le Lann ce jour-là, mais aussi les jours qui suivirent... Catherine me fit faire mon premier essai, puis mon premier cachet, et enfin me confia sur "Ally McBeal" (série qu'elle dirigeait à l'époque) la première comédienne que j'allais avoir par la suite le privilège de suivre : Lucy Liu... Je lui dois évidemment beaucoup…
R.S : Pour coller le plus possible au jeu de la comédienne qu'on double, qu'est-ce qui est primordial ?
L.G : Au risque de paraître "bétouille", s'il faut vraiment répondre à la question de ce qui est primordial, je répondrais que comme pour tout c'est l'amour. J'ai de l'affection, de la compassion et de la tendresse pour les comédiennes que je double. J'aime tenter de les comprendre profondément. D'ailleurs, j'ai pour habitude de les appeler "mes copines"... Je ne dis pas que, du coup, je réussis à coller parfaitement au jeu de "ma copine", mais du coup elle me paraît plus accessible, plus intime...
R.S : Vous doublez certaines comédiennes sur la durée, avez-vous le sentiment de comprendre leur jeu plus facilement au fil de vos retrouvailles ?
L.G : J'ai surtout le sentiment de suivre l'évolution de leur jeu, de les voir grandir, chercher, tenter, évoluer... Mais vous avez raison, dans un sens ce sont de vraies retrouvailles. Emues et joyeuses. J'ai cette chance d'avoir de chouettes "copines" !
R.S : Que vous apporte le doublage par rapport à d'autres branches de la profession ?
L.G : La synchro, c'est un travail sur l'immédiat : savoir réagir à l'instant, rentrer en jeu sans fioritures, être à l'instant et en un instant, bouleversée ou en train de rire aux éclats. C'est un merveilleux travail pour la mécanique du comédien ou, plutôt, pour sa souplesse. C'est aussi un travail sur la quotidienneté qui nous oblige à ériger le naturel dans le jeu en vérité absolue. C'est encore et surtout la possibilité d'expérimenter tous ces autres comédiens que l'on n'est pas, pour finir par découvrir en soi, presque paradoxalement, la trace de cet autre qui paraissait si loin et que finalement on comprend... C'est donc un merveilleux métier qui libère et développe l'expression artistique. Et cette liberté a bien évidemment bénéficié à mon chant, comme à mon jeu de comédienne au théâtre.
R.S : Qu'évoque pour vous le mot artiste ?
L.G : Je répondrais à ce mot par ceux de création, interrogation, émotion, nécessité, prolifique et joyeux... Quatre noms communs et deux adjectifs, dans l'ordre que vous voulez. Ce sont les couleurs du tableau. Je ne vous fais pas le dessin, je suis sûre que les couleurs se suffisent. C'est beau aussi, l'art abstrait...
R.S : Quels sont vos hobbies ?
L.G : Principalement la natation et la lecture.
R.S : Merci beaucoup Laetitia.
L.G : Merci beaucoup à toi, Reynald ! Bravo pour le site ! Il est très chouette !
Interview de juillet 2011