Thierry Kazazian
Genres :
Voix Adulte homme, Voix Senior homme
Tonalité :
Aiguë, Medium, Grave
Langues parlées :
Allemand, Anglais avec accent non déterminé
Accents :
Allemand, Anglais, Arabe, Arménien, Asiatique, Créole, Espagnol, Europe centrale (polonais, tchèque, hongrois, etc.), Indien, Italien, Portugais, Roumain, Russe
Doublage
Direction artistique
Formation
Atelier du Théâtre Gérard Philipe, Daniel Mesguich, Philippe Duclos
Stages comedia dell'arte avec Mario Gonzales
Stage avec G.Schwoebel
Stage avec P.Vilhescaze et M.Boy
Ecole supérieure de cinéastes et d'acteurs
Stages comedia dell'arte avec Mario Gonzales
Stage avec G.Schwoebel
Stage avec P.Vilhescaze et M.Boy
Ecole supérieure de cinéastes et d'acteurs
Cinéma
"Le coeur à l'ouvrage" réalisé par Laurent Dussaux
"Le Royaume des rapiah" réalisé par Michel Vignaud
"Gito l'ingrat" réalisé par Léonce N'Gabo
"Le Royaume des rapiah" réalisé par Michel Vignaud
"Gito l'ingrat" réalisé par Léonce N'Gabo
Courts-métrages
"Jaune, rouge, vert" réalisé par Olivier Klein
"La vie des gens" réalisé par Carol Hervé
"La presqu'île" réalisé par Floréal Peleato
"L'oreille du Kremlin" réalisé par Valentin Caron
"La vie des gens" réalisé par Carol Hervé
"La presqu'île" réalisé par Floréal Peleato
"L'oreille du Kremlin" réalisé par Valentin Caron
Lectures
"Sola Scriptura" lectures publiques des livres de la bible dans leur intégralité. Alliance biblique française
Télévision
"La caméra cachée" réalisé par Jean Yves Jeudy
"Un monde meilleur" réalisé par Laurent Dussaux
"Le tableau noir" réalisé par Laurent Dussaux
"Un monde meilleur" réalisé par Laurent Dussaux
"Le tableau noir" réalisé par Laurent Dussaux
Théâtre
"Du pied gauche ça porte bonheur" mise en scène de Thierry Kazazian
"Boname" d'après B.Brecht et mise en scène de Christophe Laluque
"Le revizor" de N. Gogol et mise en scène de François Kergourlay
"Le bonheur d'en rire" d'après G. Feydeau et mise en scène de Jacques Dacqmine
"Ciné d'époque" de L. Veray et mise en scène de Laurent Veray
"Mais qui a tué Margaret ?" de G. Cinque et mise en scène d'Hélène Cinque
"Ruzante" de A. Beolco et mise en scène d'Hélène Cinque
"Les invités de Sem" de S. Cohen Tanugi et mise en scène de Saskia Cohen Tanugi
"Le cycle du crabe" de G.Cousin et mise en scène d'Odile Michel
"Terra ! Terra !" de D. Fusillier et mise en scène de Didier Fusillier
"Naufrages" d'après Marivaux et mise en scène de Geneviève Schwoebel
"Apée" mise en scène de Saskia Cohen Tanugi
"Beuc" mise en scène de Philippe Noël
"Besc" mise en scène de Jean Damien Barbin
"Iate" mise en scène de Jean Damien Barbin
"L'antiphon" de D. Barnes et mise en scène de Daniel Mesguich
"Ismène" de Y.Ritsos et mise en scène de Joséphine Derenne
"Titus Andronicus" de W. Shakespeare et mise en scène de Daniel Mesguich
"L'Avare" de Molière et mise en scène de Gabriel Cinque
"Cabaret Berlioz" de P. Labonne et mise en scène de Philippe Labonne
"Journées des ateliers du T.G.P" mise en scène de Philippe Duclos
"L'étranger" d'A. Camus et mise en scène de Djémil Geyres
"Par les villages" de P. Handke et mise en scène de D. Charlot
"Les souffrances du jeune Werther" de Goethe et mise en scène de F. Forgeau
"Méphisto" de A. Mnouchkine et mise en scène de Jean Pierre Garnier
"La femme gauchère" de P. Handke et mise en scène de Pierre Lacan
"Zoo Story" de E. Albee, travail d'atelier
"Noces de sang" de F. Garcia Lorca et mise en scène de D. Charlot
"Boname" d'après B.Brecht et mise en scène de Christophe Laluque
"Le revizor" de N. Gogol et mise en scène de François Kergourlay
"Le bonheur d'en rire" d'après G. Feydeau et mise en scène de Jacques Dacqmine
"Ciné d'époque" de L. Veray et mise en scène de Laurent Veray
"Mais qui a tué Margaret ?" de G. Cinque et mise en scène d'Hélène Cinque
"Ruzante" de A. Beolco et mise en scène d'Hélène Cinque
"Les invités de Sem" de S. Cohen Tanugi et mise en scène de Saskia Cohen Tanugi
"Le cycle du crabe" de G.Cousin et mise en scène d'Odile Michel
"Terra ! Terra !" de D. Fusillier et mise en scène de Didier Fusillier
"Naufrages" d'après Marivaux et mise en scène de Geneviève Schwoebel
"Apée" mise en scène de Saskia Cohen Tanugi
"Beuc" mise en scène de Philippe Noël
"Besc" mise en scène de Jean Damien Barbin
"Iate" mise en scène de Jean Damien Barbin
"L'antiphon" de D. Barnes et mise en scène de Daniel Mesguich
"Ismène" de Y.Ritsos et mise en scène de Joséphine Derenne
"Titus Andronicus" de W. Shakespeare et mise en scène de Daniel Mesguich
"L'Avare" de Molière et mise en scène de Gabriel Cinque
"Cabaret Berlioz" de P. Labonne et mise en scène de Philippe Labonne
"Journées des ateliers du T.G.P" mise en scène de Philippe Duclos
"L'étranger" d'A. Camus et mise en scène de Djémil Geyres
"Par les villages" de P. Handke et mise en scène de D. Charlot
"Les souffrances du jeune Werther" de Goethe et mise en scène de F. Forgeau
"Méphisto" de A. Mnouchkine et mise en scène de Jean Pierre Garnier
"La femme gauchère" de P. Handke et mise en scène de Pierre Lacan
"Zoo Story" de E. Albee, travail d'atelier
"Noces de sang" de F. Garcia Lorca et mise en scène de D. Charlot
Interview
R.S : Bonjour Thierry...
T.K : Bonjour Reynald, et merci de m'accueillir.
R.S : Comment as-tu découvert tes prédispositions de comédien ?
T.K : Pour tout t'avouer, je suis issu d'une famille d'artistes et dès 4 ans on me faisait "travailler" des sketches... Et puis, à 11 ans, en voyant Robert Hirsch au théâtre dans "Le fil à la patte" de Feydeau, mes rires se sont transformés en larmes... J'étais ému par cet homme et j'avais envie d'être à sa place. Dès lors j'ai décidé d'être comédien.
R.S : La formation a-t-elle été une base essentielle pour ta carrière ?
T.K : Oui, car ayant réussi le concours d'entrée à l'école d'acteurs de Daniel Mesguich j'ai pu travailler la mise en scène et la comédie en même temps. Et puis j'ai eu la chance d'être employé très vite au théâtre et j'ai pu mettre en pratique ce que j'avais appris. L'expérience, une fois les "bases techniques" acquises, est la meilleure formation !
R.S : Lorsque tu es sur les planches, le bonheur doit être total j'imagine ?
T.K : Je crois qu'il serait très banal de te dire que oui. C'est formidable, extraordinaire, émouvant, excitant, etc. Le fait que des gens décident de monter sur scène est suffisamment incongru pour imaginer que la motivation est très forte. Pour moi c'est surtout un travail et un plaisir, ce plaisir d'avoir le sentiment d'avoir fait illusion, d'avoir réussi à faire rire ou à émouvoir. Cela demande de la sensibilité et de la virtuosité, deux qualités qui me semblent indispensables à un comédien.
R.S : Comment as-tu fait tes premiers pas dans le doublage ?
T.K : Je faisais de la musique avec mon beau-frère qui avait un studio d'enregistrement et, un jour, un client l'a sollicité pour une petite série de dessins animés. Il a accepté et s'est tourné vers moi pour trouver les comédiens et diriger le plateau ! Pour lui il était évident que j'allais m'occuper de tout ça très bien... Alors je me suis dit que c'était peut-être une opportunité à saisir et après avoir testé mes compétences (et y avoir pris beaucoup de plaisir), j'ai accepté. Tout s'est bien passé et très vite le travail s'est enchaîné et cela a fait boule de neige.
R.S : Après ça je suppose que tout s'est enchaîné très vite ?
T.K : Oui, j'ai tout de suite été lancé dans le grand bain et j'ai eu la chance de travailler grâce au bouche à oreille. Cela est très bien tombé car je suis totalement incapable d'aller démarcher pour obtenir du travail. Et puis, en ayant la chance d'enregistrer en compagnie de Roger Carel ou de Michel Elias, j'ai pu apprendre à développer mes capacités de changement de voix, en observant avec quelle facilité ils ajustent leur voix sur un personnage. Cela m'a obligé à essayer de m'élever à leur niveau. J'en suis encore loin, mais j'essaie de m'amuser autant qu'eux !
R.S : Lorsque tu t'entends sur un acteur étranger, que ressens-tu ?
T.K : C'est très étonnant, mais il y a une sorte de projection. Je n'hésite pas à modifier ma voix pour doubler un acteur. C'est d'ailleurs ça qui m'amuse le plus. De même que pour jouer un rôle sur scène on modifie son corps, sa démarche, j'aborde le doublage de la même façon, en essayant d'entrer dans le corps de l'acteur que je double. Je parle à l'intérieur de quelqu'un d'autre ! Et c'est lui qu'on voit à l'image... C'est une mise en pratique de la distanciation brechtienne, non ? (rires)
R.S : A priori, doubler un personnage animé c'est un peu différent. Mais, au fond, est-ce que ça l'est vraiment ?
T.K : Oui et non. Oui parce qu'il faut absolument se mettre au niveau des mouvements et du caractère souvent exagéré du personnage. On a également beaucoup plus de liberté quant au choix de la voix car il n'y a jamais vraiment de V.O puisqu'un dessin n'a pas de voix originale. C'est à chaque fois une nouvelle V.O. Et non, parce qu'il s'agit toujours de comédie, de jeu, même s'il faut souvent être plus en forme physiquement.
R.S : Mis à part ton métier, as-tu d'autres passions ?
T.K : Oui plein et c'est bien le problème ! J'ai une femme et trois filles que j'aime passionnément. Et puis, d'un point de vue plus bassement matériel, je fais de la moto tous les jours, de l'aviation par période, de l'astronomie à l'occasion et je suis un fou de jeux vidéos. Ajoute à ça la musique, les voyages, le foot, l'informatique et le fait que j'ai un besoin vital d'aller en Angleterre ou en Ecosse dès que je peux...
R.S : Merci beaucoup Thierry.
T.K : Merci à toi et bravo pour ce site qui devient de plus en plus un site de référence pour tout le monde.
Interview de décembre 2006
T.K : Bonjour Reynald, et merci de m'accueillir.
R.S : Comment as-tu découvert tes prédispositions de comédien ?
T.K : Pour tout t'avouer, je suis issu d'une famille d'artistes et dès 4 ans on me faisait "travailler" des sketches... Et puis, à 11 ans, en voyant Robert Hirsch au théâtre dans "Le fil à la patte" de Feydeau, mes rires se sont transformés en larmes... J'étais ému par cet homme et j'avais envie d'être à sa place. Dès lors j'ai décidé d'être comédien.
R.S : La formation a-t-elle été une base essentielle pour ta carrière ?
T.K : Oui, car ayant réussi le concours d'entrée à l'école d'acteurs de Daniel Mesguich j'ai pu travailler la mise en scène et la comédie en même temps. Et puis j'ai eu la chance d'être employé très vite au théâtre et j'ai pu mettre en pratique ce que j'avais appris. L'expérience, une fois les "bases techniques" acquises, est la meilleure formation !
R.S : Lorsque tu es sur les planches, le bonheur doit être total j'imagine ?
T.K : Je crois qu'il serait très banal de te dire que oui. C'est formidable, extraordinaire, émouvant, excitant, etc. Le fait que des gens décident de monter sur scène est suffisamment incongru pour imaginer que la motivation est très forte. Pour moi c'est surtout un travail et un plaisir, ce plaisir d'avoir le sentiment d'avoir fait illusion, d'avoir réussi à faire rire ou à émouvoir. Cela demande de la sensibilité et de la virtuosité, deux qualités qui me semblent indispensables à un comédien.
R.S : Comment as-tu fait tes premiers pas dans le doublage ?
T.K : Je faisais de la musique avec mon beau-frère qui avait un studio d'enregistrement et, un jour, un client l'a sollicité pour une petite série de dessins animés. Il a accepté et s'est tourné vers moi pour trouver les comédiens et diriger le plateau ! Pour lui il était évident que j'allais m'occuper de tout ça très bien... Alors je me suis dit que c'était peut-être une opportunité à saisir et après avoir testé mes compétences (et y avoir pris beaucoup de plaisir), j'ai accepté. Tout s'est bien passé et très vite le travail s'est enchaîné et cela a fait boule de neige.
R.S : Après ça je suppose que tout s'est enchaîné très vite ?
T.K : Oui, j'ai tout de suite été lancé dans le grand bain et j'ai eu la chance de travailler grâce au bouche à oreille. Cela est très bien tombé car je suis totalement incapable d'aller démarcher pour obtenir du travail. Et puis, en ayant la chance d'enregistrer en compagnie de Roger Carel ou de Michel Elias, j'ai pu apprendre à développer mes capacités de changement de voix, en observant avec quelle facilité ils ajustent leur voix sur un personnage. Cela m'a obligé à essayer de m'élever à leur niveau. J'en suis encore loin, mais j'essaie de m'amuser autant qu'eux !
R.S : Lorsque tu t'entends sur un acteur étranger, que ressens-tu ?
T.K : C'est très étonnant, mais il y a une sorte de projection. Je n'hésite pas à modifier ma voix pour doubler un acteur. C'est d'ailleurs ça qui m'amuse le plus. De même que pour jouer un rôle sur scène on modifie son corps, sa démarche, j'aborde le doublage de la même façon, en essayant d'entrer dans le corps de l'acteur que je double. Je parle à l'intérieur de quelqu'un d'autre ! Et c'est lui qu'on voit à l'image... C'est une mise en pratique de la distanciation brechtienne, non ? (rires)
R.S : A priori, doubler un personnage animé c'est un peu différent. Mais, au fond, est-ce que ça l'est vraiment ?
T.K : Oui et non. Oui parce qu'il faut absolument se mettre au niveau des mouvements et du caractère souvent exagéré du personnage. On a également beaucoup plus de liberté quant au choix de la voix car il n'y a jamais vraiment de V.O puisqu'un dessin n'a pas de voix originale. C'est à chaque fois une nouvelle V.O. Et non, parce qu'il s'agit toujours de comédie, de jeu, même s'il faut souvent être plus en forme physiquement.
R.S : Mis à part ton métier, as-tu d'autres passions ?
T.K : Oui plein et c'est bien le problème ! J'ai une femme et trois filles que j'aime passionnément. Et puis, d'un point de vue plus bassement matériel, je fais de la moto tous les jours, de l'aviation par période, de l'astronomie à l'occasion et je suis un fou de jeux vidéos. Ajoute à ça la musique, les voyages, le foot, l'informatique et le fait que j'ai un besoin vital d'aller en Angleterre ou en Ecosse dès que je peux...
R.S : Merci beaucoup Thierry.
T.K : Merci à toi et bravo pour ce site qui devient de plus en plus un site de référence pour tout le monde.
Interview de décembre 2006