Benoît Du Pac
Doublage
Père de Gabriel
animation
2021
Voix
Documentaire
Dolly Parton : Le concert-hommage MusiCares (Chris Stapleton, Philip Sweet, Willie Nelson)
Direction artistique
animation
animation
Helena (écrit par Stephane Meer en hommage à la pianiste Hélène Grimaud)
Conte
Helena et l'orchestre du Monde des brouillards
Création de voix
Bear Grylls : Breaking Point
Documentaire
Bear Grylls: Survival School
Documentaire
Dr Steve-O (7 ép.)
Documentaire
FullTiltPoker.net Presents: Learn from the Pros
Documentaire
Gang de macaques (13 ép. - France 5)
Documentaire
Lair of the Mega Shark
Documentaire
Poker After Dark (120 émissions)
Documentaire
Relooking extrême
Documentaire
Spawn of Jaws
Documentaire
Poker (Groupe Barrière)
Jeux en ligne
Biblical (Discovery)
série
Learn from the Pros (Poker Lucky Jack)
série
Bear Grylls : Survivor school
Télé-réalité
Running Wild with Bear Grylls
Télé-réalité
Sacred Steel Bikes
Télé-réalité
Star vs Wild with Bear Grylls
Télé-réalité
Unique Rides
Télé-réalité
Formation
Stages VO/VF "Acting in English"
Cours Florent
Cours Perimony
Cours Florent
Cours Perimony
Cinéma
2019 "Ibiza" réalisé par Arnaud Lemort
2006 "Ma place au soleil" réalisé par Eric de Montalier
2001 "La Vérite si je mens ! 2" réalisé par Thomas Gilou
2006 "Ma place au soleil" réalisé par Eric de Montalier
2001 "La Vérite si je mens ! 2" réalisé par Thomas Gilou
Courts métrages
2015 "For One" réalisé par Mathieu Rivolier
Télévision
2009 "Les Toqués" réalisé par Patrick Malakian
2008 "Enquêtes réservées" (série France 3) réalisé par Benoît d'Aubert
2007 "Paris enquêtes criminelles : Complot" réalisé par Gérard Marx
2007 "Josephine ange gardien - Paris Broadway" réalisé par Patrick Malakian
2007 "Le monde est petit" réalisé par Régis Musset
2007 "Un nouveau monde" réalisé par Etienne Dhaene
2006 "Femmes de loi : Femmes fatales" réalisé par Hervé Renoh
2006 "Section de recherches : Handicap" réalisé par Klaus Biedermann
2005 "Léa Parker : Hippodrome" réalisé par dennis Berry
2005 "Merci les enfants vont bien" réalisé par Stéphane Clavier
2004 "Alex Santana, négociateur" réalisé par Denis Amar
2002 "Nestor Burma : Machination" réalisé par Laurent Carceles
2001 "Betty Delauny couture" réalisé par Stéphane Clavier
2000 "Un homme en colère : L‘enfant roi" réalisé par Didier Albert
1998 "La vie va" réalisé par Joël Santoni
1997 "Nestor Burma : Mic Mac Moche" réalisé par Henri Helman
1993 "Scrupules" réalisé par Massimo Manganaro
2008 "Enquêtes réservées" (série France 3) réalisé par Benoît d'Aubert
2007 "Paris enquêtes criminelles : Complot" réalisé par Gérard Marx
2007 "Josephine ange gardien - Paris Broadway" réalisé par Patrick Malakian
2007 "Le monde est petit" réalisé par Régis Musset
2007 "Un nouveau monde" réalisé par Etienne Dhaene
2006 "Femmes de loi : Femmes fatales" réalisé par Hervé Renoh
2006 "Section de recherches : Handicap" réalisé par Klaus Biedermann
2005 "Léa Parker : Hippodrome" réalisé par dennis Berry
2005 "Merci les enfants vont bien" réalisé par Stéphane Clavier
2004 "Alex Santana, négociateur" réalisé par Denis Amar
2002 "Nestor Burma : Machination" réalisé par Laurent Carceles
2001 "Betty Delauny couture" réalisé par Stéphane Clavier
2000 "Un homme en colère : L‘enfant roi" réalisé par Didier Albert
1998 "La vie va" réalisé par Joël Santoni
1997 "Nestor Burma : Mic Mac Moche" réalisé par Henri Helman
1993 "Scrupules" réalisé par Massimo Manganaro
Théâtre
2016 "Le Misanthrope vs politique" mise en scène et adaptation de Claire Guyot, assistante à la mise en scène Anne Rondeleux. Vingtième Théâtre
2002/2003/2004 "Boeing- Boeing" mise en scène de Marc Camoletti. Théâtre Michel
2000 "Le vrai Francis" mise en scène de Vincent Ribeiro. Théâtre Mélo d'Amélie
1998/2000 "Cyrano de Bergerac" mise en scène de Pino Micol. Théâtre Dejazet
1999 "Cyrano de Bergerac" mise en scène d'Henri Lazarini. Festival avec Patrick Préjean
1997 "Molière malgré lui" mise en scène de Frédéric Smektala. Théâtre de la Gaité Montpamasse 1996/1997 "Angélique, Marquise des anges" mise en scène de Robert Hossein
1996 "L'avare" mise en scène de Daniel Leduc. Théâtre de la Porte St Martin
1995 "Knock" mise en scène de Pierre Mondy. Tournée avec Michel Serrault
1993 "La maison de la nuit" mise en scène de Marcelle Tassencourt. Théâtre 14
1992 "Volpone" mise en scène de Robert Fortune. Théâtre de la porte St Martin
1991 "Esther" mise en scène de Marcelle Tassencourt.Grand Trianon, Versailles
2002/2003/2004 "Boeing- Boeing" mise en scène de Marc Camoletti. Théâtre Michel
2000 "Le vrai Francis" mise en scène de Vincent Ribeiro. Théâtre Mélo d'Amélie
1998/2000 "Cyrano de Bergerac" mise en scène de Pino Micol. Théâtre Dejazet
1999 "Cyrano de Bergerac" mise en scène d'Henri Lazarini. Festival avec Patrick Préjean
1997 "Molière malgré lui" mise en scène de Frédéric Smektala. Théâtre de la Gaité Montpamasse 1996/1997 "Angélique, Marquise des anges" mise en scène de Robert Hossein
1996 "L'avare" mise en scène de Daniel Leduc. Théâtre de la Porte St Martin
1995 "Knock" mise en scène de Pierre Mondy. Tournée avec Michel Serrault
1993 "La maison de la nuit" mise en scène de Marcelle Tassencourt. Théâtre 14
1992 "Volpone" mise en scène de Robert Fortune. Théâtre de la porte St Martin
1991 "Esther" mise en scène de Marcelle Tassencourt.Grand Trianon, Versailles
Interview
R.S : Bonjour Benoît.
B.d.P : Bonjour Reynald, très heureux de te revoir ! Tu commences à devenir plus célèbre dans le métier que les acteurs que nous doublons ! Bravo !
R.S : La carrière de comédien commence toujours par une passion, peux-tu parler du cheminement qui t'a mené vers ce métier ?
B.d.P : Mon père était auteur compositeur (Aznavour, Greco...) et comédien à ses débuts (troupe d'Yves Robert avec Jean Yanne, Brel...). Je pense qu'en baignant dedans depuis tout petit, le virus s'est transmis naturellement ! Jusqu'à sa mort, j'ai toujours connu la joie à la maison ! Ma devise est devenue celle-ci : "Il faut rire avant d'être heureux, de peur de mourir sans avoir ri !".
R.S : Le théâtre apporte un contact direct avec le public et offre une réaction immédiate sur son travail. Est-ce un avantage pour un comédien ?
B.d.P : C'est un partenaire formidable ! J'ai joué 750 fois "Boeing-Boeing", pas une représentation ne ressemblait à une autre ! Le public est différent chaque soir, c'est en cela qu'il ne peut y avoir lassitude dans la répétition des choses.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
B.d.P : Il y a une dizaine d'années à la SOFI, une société qui m'a donné ma chance. En m'offrant des rôles radicalement différents, j'ai pu explorer tout de l'humain (du héros romantique au serial killer...), bien davantage que ce que j'ai pu faire en tournage, physiquement. Puis, de fil en aiguille, j'ai travaillé dans d'autres sociétés, et ainsi de suite...
R.S : Quelle image avais-tu du doublage avant de t'y adonner ?
B.d.P : Je savais que c'était une pépinière de grands comédiens et qu'il permettait de toujours rester (ré)actifs. C'était aussi un monde occulte, assez fermé et donc à découvrir ! Je ne regrette pas de faire partie aussi de cette famille d'acteurs aujourd'hui.
R.S : La première fois qu'on s'est rencontré c'était sur le plateau de la série "Charmed". J'ai eu le sentiment que cette séance était d'une rapidité affolante. Sur un plateau, on remarque tout de suite que tu es une personne débordante d'énergie mais, malgré tout, j'imagine que ce ne doit pas toujours être évident de travailler à ce rythme ?
B.d.P : En fait, tu as raison, "Charmed" était la série avec laquelle j'ai débuté. Il fallait s'accrocher, il n'y avait pas le choix, expérience inoubliable ! Aujourd'hui, j'adore travailler même dans l'urgence. Je peux faire plusieurs plateaux par jour, c'est tellement une chance de s'amuser en travaillant ! Même si certains l'oublient, le plaisir est pour moi essentiel.
R.S : Tu prêtes ta voix à des comédiens étrangers qui jouent parfois dans des séries très populaires, le succès a-t-il une quelconque influence sur le doublage ?
B.d.P : Je pense qu'il faut toujours servir le personnage comme on l'a fait le premier jour d'enregistrement. Halte à la complaisance due au succès du produit. Il nous échappe et doit rester extérieur à notre interprétation. C'est formidable d'être dans une série qui marche mais surtout, ne nous imaginons pas une seconde que nous en sommes les seuls responsables ! Nous essayons de restituer avec fidélité ce que l'acteur à l'image propose. Giraudoux disait "Le texte n'est qu'un prétexte !" Nous, nous ne sommes que les messagers.
R.S : Tu es également directeur artistique, le fait d'être comédien t'aide-t-il à en diriger d'autres ?
B.d.P : J'en suis certain ! Je connais comment marche notre sensibilité, nos possibles réactions à telle ou telle parole et comment la machine émotionnelle peut s'enrayer au moindre grain de sable ! Il est impératif de donner pour recevoir. C'est votre confiance en l'autre qui déterminera ce que l'autre peut vous donner. Bref, c'est une relation "d'amour" avant tout. Il faut aimer les autres.
R.S : Ton métier est certainement ta plus grande passion mais quelles sont les autres ?
B.d.P : Le poker, sans conteste ! Une soirée est épuisante nerveusement. L'adrénaline, le succès ou... l'échec, implacables ! La vie, quoi !
R.S : Merci beaucoup Benoît.
B.d.P : Merci Reynald et belle et longue route à nos côtés...
Interview de mai 2007
B.d.P : Bonjour Reynald, très heureux de te revoir ! Tu commences à devenir plus célèbre dans le métier que les acteurs que nous doublons ! Bravo !
R.S : La carrière de comédien commence toujours par une passion, peux-tu parler du cheminement qui t'a mené vers ce métier ?
B.d.P : Mon père était auteur compositeur (Aznavour, Greco...) et comédien à ses débuts (troupe d'Yves Robert avec Jean Yanne, Brel...). Je pense qu'en baignant dedans depuis tout petit, le virus s'est transmis naturellement ! Jusqu'à sa mort, j'ai toujours connu la joie à la maison ! Ma devise est devenue celle-ci : "Il faut rire avant d'être heureux, de peur de mourir sans avoir ri !".
R.S : Le théâtre apporte un contact direct avec le public et offre une réaction immédiate sur son travail. Est-ce un avantage pour un comédien ?
B.d.P : C'est un partenaire formidable ! J'ai joué 750 fois "Boeing-Boeing", pas une représentation ne ressemblait à une autre ! Le public est différent chaque soir, c'est en cela qu'il ne peut y avoir lassitude dans la répétition des choses.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
B.d.P : Il y a une dizaine d'années à la SOFI, une société qui m'a donné ma chance. En m'offrant des rôles radicalement différents, j'ai pu explorer tout de l'humain (du héros romantique au serial killer...), bien davantage que ce que j'ai pu faire en tournage, physiquement. Puis, de fil en aiguille, j'ai travaillé dans d'autres sociétés, et ainsi de suite...
R.S : Quelle image avais-tu du doublage avant de t'y adonner ?
B.d.P : Je savais que c'était une pépinière de grands comédiens et qu'il permettait de toujours rester (ré)actifs. C'était aussi un monde occulte, assez fermé et donc à découvrir ! Je ne regrette pas de faire partie aussi de cette famille d'acteurs aujourd'hui.
R.S : La première fois qu'on s'est rencontré c'était sur le plateau de la série "Charmed". J'ai eu le sentiment que cette séance était d'une rapidité affolante. Sur un plateau, on remarque tout de suite que tu es une personne débordante d'énergie mais, malgré tout, j'imagine que ce ne doit pas toujours être évident de travailler à ce rythme ?
B.d.P : En fait, tu as raison, "Charmed" était la série avec laquelle j'ai débuté. Il fallait s'accrocher, il n'y avait pas le choix, expérience inoubliable ! Aujourd'hui, j'adore travailler même dans l'urgence. Je peux faire plusieurs plateaux par jour, c'est tellement une chance de s'amuser en travaillant ! Même si certains l'oublient, le plaisir est pour moi essentiel.
R.S : Tu prêtes ta voix à des comédiens étrangers qui jouent parfois dans des séries très populaires, le succès a-t-il une quelconque influence sur le doublage ?
B.d.P : Je pense qu'il faut toujours servir le personnage comme on l'a fait le premier jour d'enregistrement. Halte à la complaisance due au succès du produit. Il nous échappe et doit rester extérieur à notre interprétation. C'est formidable d'être dans une série qui marche mais surtout, ne nous imaginons pas une seconde que nous en sommes les seuls responsables ! Nous essayons de restituer avec fidélité ce que l'acteur à l'image propose. Giraudoux disait "Le texte n'est qu'un prétexte !" Nous, nous ne sommes que les messagers.
R.S : Tu es également directeur artistique, le fait d'être comédien t'aide-t-il à en diriger d'autres ?
B.d.P : J'en suis certain ! Je connais comment marche notre sensibilité, nos possibles réactions à telle ou telle parole et comment la machine émotionnelle peut s'enrayer au moindre grain de sable ! Il est impératif de donner pour recevoir. C'est votre confiance en l'autre qui déterminera ce que l'autre peut vous donner. Bref, c'est une relation "d'amour" avant tout. Il faut aimer les autres.
R.S : Ton métier est certainement ta plus grande passion mais quelles sont les autres ?
B.d.P : Le poker, sans conteste ! Une soirée est épuisante nerveusement. L'adrénaline, le succès ou... l'échec, implacables ! La vie, quoi !
R.S : Merci beaucoup Benoît.
B.d.P : Merci Reynald et belle et longue route à nos côtés...
Interview de mai 2007