Laurent Larcher
Doublage
télévision, VOD & DVD
2021
La folie d'une mère : L'histoire vraie de Debora Green (Lieutenant Rod Smith)
cinéma
2009
Voix
Documentaire
Animal Super Senses (Narrateur)
Documentaire
The wild life (Narration)
Institutionnel
Siemens, Bosch
Livre audio
Quand (du Docteur Michael Breus)
Narration
Objectif Ben Laden (France Ô & France 5)
Publicité
Fondation ARC, brico-dépôt
Publicité
Monoprix
Voice-over
American Guns
Voice-over
Billy Bob's Gags to Riches
Voice-over
Blood relatives
Voice-over
Café Racer (Discovery)
Voice-over
Coast-Guards Alaska
Voice-over
Dirty Money
Voice-over
Exploration : Incroyable planète
Voice-over
Fight quest
Voice-over
How to survive a disaster
Voice-over
Impossible city
Voice-over
Info the inferno
Voice-over
Lifer
Voice-over
Monster waves (Woods TV)
Voice-over
North Woods Law
Voice-over
Out Of The Wild (Discovery)
Voice-over
Outback Truckers
Voice-over
Pimp my Ride
Voice-over
Rebel tv/Rebel events
Voice-over
Red Army
Voice-over
Rugged justice
Voice-over
Sons of Guns
Voice-over
Storm chasers
Voice-over
Street customs
Voice-over
Tanked
Voice-over
Testez votre cerveau (Discovery)
Voice-over
The Core
Voice-over
Waco tragedy
Formation
Cours de Marc Duffour à Lyon
Stage acting in English : studio VO / VF
Cours de Tim Phillips à New-York
Stage acting in English : studio VO / VF
Cours de Tim Phillips à New-York
Cinéma
"Astérix contre César" réalisé par C. Zidi, dans le rôle du porteur du chef Gaulois
"Toulouse Lautrec" réalisé par R. Planchon, dans le rôle du lord écossais
"Toulouse Lautrec" réalisé par R. Planchon, dans le rôle du lord écossais
Courts métrages
"Jules" réalisé par Mustafa Ozgun
"Maison Vide" réalisé par Huijin Yang
"Nowhere" réalisé par P. Bottemine, dans le rôle de David
"Moins 3" réalisé par P. Bottemine, dans le rôle de Marc
"Le taxi" réalisé par G. Marmuth, dans le rôle du deuxième client
"Ces messieurs de la marée chaussée" réalisé par E. Rigaut, dans le rôle du policier
"Le lien du feu" réalisé Jordan Le Galeze & Matthieu Plessis
"Maison Vide" réalisé par Huijin Yang
"Nowhere" réalisé par P. Bottemine, dans le rôle de David
"Moins 3" réalisé par P. Bottemine, dans le rôle de Marc
"Le taxi" réalisé par G. Marmuth, dans le rôle du deuxième client
"Ces messieurs de la marée chaussée" réalisé par E. Rigaut, dans le rôle du policier
"Le lien du feu" réalisé Jordan Le Galeze & Matthieu Plessis
Publicités
"Sécurité routière"
"Canal Satellite"
"Renault Scenic"
"Swiss Com"
"Royal Quartz"
"Canal Satellite"
"Renault Scenic"
"Swiss Com"
"Royal Quartz"
Télévision
"Napoléon" réalisé par Y. Simoneau, dans le rôle du soldat de Saint-Cloud
"Le grillé et le bouilli" réalisé par E. Laurent, dans le rôle du petit ami de Marie
"Staccato" réalisé par A. Delacroix, dans le rôle d'un journaliste
"Chris Conty" réalisé par B. Fink, dans le rôle du présentateur télé
"La lance de la destinée" de D. Berry, dans le rôle de David Levy jeune
"Le grillé et le bouilli" réalisé par E. Laurent, dans le rôle du petit ami de Marie
"Staccato" réalisé par A. Delacroix, dans le rôle d'un journaliste
"Chris Conty" réalisé par B. Fink, dans le rôle du présentateur télé
"La lance de la destinée" de D. Berry, dans le rôle de David Levy jeune
Théâtre
"Y'a pas d'avion à Orly" de Laurence Bru - mise en scène de Laurence Bru & Christian Garcia-Reidt. Les Feux de la rampe
"Un mariage est si vite arrivé" de Laurence Bru
"Guru Guru" spectacle de Anton Hampton, création de voix du Guru jeune . Théâtre de la cité internationale
"Lancelot du lac" de Jacques Roubaud & Florence Delay et mise en scène d'O. Besson, dans les rôles de Do et Girflet
"Iphigénie de Racine" mise en scène de F. Tosi & L. Hettier, dans le rôle de rôle d'Achille
"La java des paumés" texte et mise en scène de S. Kadoche, dans le rôle de Paulo
"Eonard Beck" de Marie Plat et mise en scène de J.P Hamon, dans le rôle d'Eonard Beck
"Salomé" d'Oscar Wilde et mise en scène de M. Duffour, dans le rôle de Tigellin
"Un mariage est si vite arrivé" de Laurence Bru
"Guru Guru" spectacle de Anton Hampton, création de voix du Guru jeune . Théâtre de la cité internationale
"Lancelot du lac" de Jacques Roubaud & Florence Delay et mise en scène d'O. Besson, dans les rôles de Do et Girflet
"Iphigénie de Racine" mise en scène de F. Tosi & L. Hettier, dans le rôle de rôle d'Achille
"La java des paumés" texte et mise en scène de S. Kadoche, dans le rôle de Paulo
"Eonard Beck" de Marie Plat et mise en scène de J.P Hamon, dans le rôle d'Eonard Beck
"Salomé" d'Oscar Wilde et mise en scène de M. Duffour, dans le rôle de Tigellin
Interview
R.S : Bonjour Laurent...
L.L : Bonjour Reynald.
R.S : Peux-tu parler de tes débuts de comédien ?
L.L : Je suis parti de chez mes parents à 18 ans. J'ai pris des cours de théâtre à Lyon et la présentation de scènes de fin d'année en public a été une révélation. J'ai très vite été engagé pour jouer sur scène dans "Salomé" d'Oscar Wilde. J'avais un tout petit rôle, celui de Tigellin, mais être sur scène était un vrai bonheur.
R.S : La notion de public est parfois abstraite, mais au théâtre il me semble que c'est très concret, n'est-ce pas ?
L.L : On entend souvent les mots de partage, d'échange et de communion dans la bouche des comédiens, et c'est vrai que la scène est l'endroit idéal pour cela. C'est pour jouer devant un public qu'on joue au théâtre, pour ressentir ce frisson quand on entre en scène.
R.S : La diversité dans ce métier est-elle primordiale pour évoluer, progresser... ?
L.L : L'accumulation d'expériences diverses est forcément enrichissante. On peut se nourrir de son expérience théâtrale pour le doublage et vice versa mais les vrais progrès à la barre se font à la barre.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
L.L : J'ai suivi un copain sur un plateau, je l'ai regardé travailler puis je me suis sauvé en courant. Ça allait tellement vite, je ne comprenais rien et lui était tellement à l'aise à la barre en ayant visionné les boucles une seule fois ! J'ai laissé passer quelques années puis je suis revenu, décidé à assister et assister encore, insister et enchaîner les ambiances pour apprendre le métier et rencontrer les directeurs de plateaux. Mais je suis toujours en apprentissage, tu sais. Il n'y a qu'à regarder certains camarades qui sont là depuis des (dizaines d') années pour voir la maîtrise de la technique. C'est vers ça qu'il faut tendre et rester humble.
R.S : Quelles ont été tes premières impressions en entendant ta voix sur un comédien étranger ?
L.L : C'est très étrange au début, c'est la seule chose sur laquelle je me focalisais et je n'étais pas très à l'aise. D'autant que j'ai une voix medium légère et qu'il est très facile d'être impressionné par une voix basse et profonde. Et puis, petit à petit, j'apprends à relâcher, à chercher la sincérité dans ce que j'entends. Est-ce que c'est juste ? Est-ce qu'on y croit ? Il faut être sincère pour que le comédien doublé garde sa sincérité avec la voix qu'on lui prête.
R.S : Selon toi, quelle est la qualité première pour bien doubler un comédien ?
L.L : L'écoute. Le jeu est déjà là, c'est celui du comédien qu'on double. A nous de coller au plus près à ce jeu. On n'a pas à donner corps à un personnage, il est là, il faut le suivre, le copier au mieux et quand on réussit, le résultat est bon. Il faut se faire oublier pour que le spectateur ne sente pas le doublage, qu'une alchimie s'opère pour que cela paraisse naturel d'entendre des films en VF.
R.S : Quelle signification donnerais-tu au mot interprétation ?
L.L : En doublage, on est censé suivre le comédien, lui coller au plus près. Pourtant, dix comédiens doublant la même scène donneront dix interprétations différentes car chacun apporte son écoute, sa compréhension de la scène, son phrasé, sa spécificité, chacun y met ses émotions sans pour autant trahir le comédien étranger. C'est ce qui fait que chaque enregistrement est unique.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
L.L : Les voyages, la lecture, le tai chi chuan, les bons petits plats à partager entre potes, les bouteilles qui vont avec. La vie, quoi !
R.S : Merci beaucoup Laurent.
L.L : Merci à toi, Reynald. A bientôt !
Interview de décembre 2009
L.L : Bonjour Reynald.
R.S : Peux-tu parler de tes débuts de comédien ?
L.L : Je suis parti de chez mes parents à 18 ans. J'ai pris des cours de théâtre à Lyon et la présentation de scènes de fin d'année en public a été une révélation. J'ai très vite été engagé pour jouer sur scène dans "Salomé" d'Oscar Wilde. J'avais un tout petit rôle, celui de Tigellin, mais être sur scène était un vrai bonheur.
R.S : La notion de public est parfois abstraite, mais au théâtre il me semble que c'est très concret, n'est-ce pas ?
L.L : On entend souvent les mots de partage, d'échange et de communion dans la bouche des comédiens, et c'est vrai que la scène est l'endroit idéal pour cela. C'est pour jouer devant un public qu'on joue au théâtre, pour ressentir ce frisson quand on entre en scène.
R.S : La diversité dans ce métier est-elle primordiale pour évoluer, progresser... ?
L.L : L'accumulation d'expériences diverses est forcément enrichissante. On peut se nourrir de son expérience théâtrale pour le doublage et vice versa mais les vrais progrès à la barre se font à la barre.
R.S : Comment as-tu débuté dans le doublage ?
L.L : J'ai suivi un copain sur un plateau, je l'ai regardé travailler puis je me suis sauvé en courant. Ça allait tellement vite, je ne comprenais rien et lui était tellement à l'aise à la barre en ayant visionné les boucles une seule fois ! J'ai laissé passer quelques années puis je suis revenu, décidé à assister et assister encore, insister et enchaîner les ambiances pour apprendre le métier et rencontrer les directeurs de plateaux. Mais je suis toujours en apprentissage, tu sais. Il n'y a qu'à regarder certains camarades qui sont là depuis des (dizaines d') années pour voir la maîtrise de la technique. C'est vers ça qu'il faut tendre et rester humble.
R.S : Quelles ont été tes premières impressions en entendant ta voix sur un comédien étranger ?
L.L : C'est très étrange au début, c'est la seule chose sur laquelle je me focalisais et je n'étais pas très à l'aise. D'autant que j'ai une voix medium légère et qu'il est très facile d'être impressionné par une voix basse et profonde. Et puis, petit à petit, j'apprends à relâcher, à chercher la sincérité dans ce que j'entends. Est-ce que c'est juste ? Est-ce qu'on y croit ? Il faut être sincère pour que le comédien doublé garde sa sincérité avec la voix qu'on lui prête.
R.S : Selon toi, quelle est la qualité première pour bien doubler un comédien ?
L.L : L'écoute. Le jeu est déjà là, c'est celui du comédien qu'on double. A nous de coller au plus près à ce jeu. On n'a pas à donner corps à un personnage, il est là, il faut le suivre, le copier au mieux et quand on réussit, le résultat est bon. Il faut se faire oublier pour que le spectateur ne sente pas le doublage, qu'une alchimie s'opère pour que cela paraisse naturel d'entendre des films en VF.
R.S : Quelle signification donnerais-tu au mot interprétation ?
L.L : En doublage, on est censé suivre le comédien, lui coller au plus près. Pourtant, dix comédiens doublant la même scène donneront dix interprétations différentes car chacun apporte son écoute, sa compréhension de la scène, son phrasé, sa spécificité, chacun y met ses émotions sans pour autant trahir le comédien étranger. C'est ce qui fait que chaque enregistrement est unique.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
L.L : Les voyages, la lecture, le tai chi chuan, les bons petits plats à partager entre potes, les bouteilles qui vont avec. La vie, quoi !
R.S : Merci beaucoup Laurent.
L.L : Merci à toi, Reynald. A bientôt !
Interview de décembre 2009