Véronique Borgias
Doublage
Voix
Commentaire
Canal +, Télé Europe, Vidéo Adapt, Sylicone, Télétota etc.
Direction artistique
E=MC2 (Arte)
Docu-fiction
La véritable histoire de Barbe Noire (France 2)
Docu-fiction
Athos 1-2 (Arte)
Documentaire
Bette Davis (Arte)
Documentaire
Billy Wilder (Arte)
Documentaire
Christoph Eschenbach (Arte)
Documentaire
Deutsche Bank (Arte)
Documentaire
Dolphinman (Arte)
Documentaire
Gabriel Garcia Marquez (Arte)
Documentaire
Geliebter (Arte)
Documentaire
Genesis (Arte)
Documentaire
Happy Birthday The Queen (Arte)
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Le Che dans son intimité (Arte)
Documentaire
Le Zen c’est... (Arte)
Documentaire
Les Châteaux du Moyen âge
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Documentaire
Mythos Einstein (Arte)
Documentaire
Notre Europe quelle Histoire (Arte)
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Rumble, The Indians who rocked the world (Arte)
Documentaire
Turquie république divisée (Arte)
Documentaire
Formation
Cours Florent
Jean Davy (sociétaire Comédie Française)
Jean Davy (sociétaire Comédie Française)
Cinéma
1990 "P.R.O.F.S." réalisé par Patrick Schulmann
Courts-métrages
2001 "Comédie" de L. Larrieu
Films institutionnels
"Alpha Press" réalisé par F.Maury
"Edf" réalisé par G. Susplugass
"PTT" réalisé par P. Zandar
"Edf" réalisé par G. Susplugass
"PTT" réalisé par P. Zandar
Lectures
Café des Editeurs
En train de lire (sncf)
Festival Bourgogne (2005 à 2006)
En train de lire (sncf)
Festival Bourgogne (2005 à 2006)
Télévision
1993 "Maguy" réalisé par Stéphane Bertin
1992 "Tribunal" réalisé par M. Bertin
1992 "Tribunal" réalisé par M. Bertin
Théâtre
1999/2000 "Entre le chocolat et les oeufs brouillés" d'Yves-Marie Maurin et mise en scène de l'auteur, dans le rôle de Ronde. Guichet Montparnasse
1998 "Entre le chocolat et les oeufs brouillés". Théâtre du Lucernaire
1997 "Le malade imaginaire" de Molière, dans le rôle de Toinette. Tournée des festivals de France
1992/1994 "Trois minutes pour exister" d'Yves-Marie Maurin et mise en scène de l'auteur. Théâtre des Déchargeurs, festival d'été de Nyon en Suisse, Guichet Montparnasse
1992 "Regain, de Jean Giono" mise en scène de J. Canoen, avec la compagnie Jean Franval. Tournée PACA
1990/1991 "Mort d'un vampire trop honnête" de Da Costa et mise en scène de H. Lazarini. Festival d'Avignon (off), Café Théâtre de la Mare au Diable
1989/1990 "Le Barillet" de J.P Pelaez et mise en scène de B. Leproux. Guichet Montparnasse
1987/1990 "L'Orchestre" de J.Anouilh et mise en scène de H. Lazarini. Café Théâtre du Bec Fin
1987/1990 "Devos existe, je l'ai rencontré" par Raymond Devos et mise en scène de P. Montel. Café Théâtre du Bec-fin
1986 "Le Montreur de marionnettes" de Valle Inclan et mise en scène de P. Montel. Café Théâtre de la Mare au Diable
1986 "L'Orchestre" de J. Anouilh et mise en scène de H. Lazarini. Cie Théâtre 91
1982/1985 "La Femme du boulanger" de M. Pagnol et mise en scène de H. Lazarini. Cie Théâtre 91
1985 "La Délaissée" de M.Maurey et mise en scène de H. Lazarini Cie Théâtre 91
1984 "Le Défunt" de Obaldia et mise en scène par H. Lazarini
1982 "Gros chagrins" de Courteline mise en scène de H. Lazarini
1998 "Entre le chocolat et les oeufs brouillés". Théâtre du Lucernaire
1997 "Le malade imaginaire" de Molière, dans le rôle de Toinette. Tournée des festivals de France
1992/1994 "Trois minutes pour exister" d'Yves-Marie Maurin et mise en scène de l'auteur. Théâtre des Déchargeurs, festival d'été de Nyon en Suisse, Guichet Montparnasse
1992 "Regain, de Jean Giono" mise en scène de J. Canoen, avec la compagnie Jean Franval. Tournée PACA
1990/1991 "Mort d'un vampire trop honnête" de Da Costa et mise en scène de H. Lazarini. Festival d'Avignon (off), Café Théâtre de la Mare au Diable
1989/1990 "Le Barillet" de J.P Pelaez et mise en scène de B. Leproux. Guichet Montparnasse
1987/1990 "L'Orchestre" de J.Anouilh et mise en scène de H. Lazarini. Café Théâtre du Bec Fin
1987/1990 "Devos existe, je l'ai rencontré" par Raymond Devos et mise en scène de P. Montel. Café Théâtre du Bec-fin
1986 "Le Montreur de marionnettes" de Valle Inclan et mise en scène de P. Montel. Café Théâtre de la Mare au Diable
1986 "L'Orchestre" de J. Anouilh et mise en scène de H. Lazarini. Cie Théâtre 91
1982/1985 "La Femme du boulanger" de M. Pagnol et mise en scène de H. Lazarini. Cie Théâtre 91
1985 "La Délaissée" de M.Maurey et mise en scène de H. Lazarini Cie Théâtre 91
1984 "Le Défunt" de Obaldia et mise en scène par H. Lazarini
1982 "Gros chagrins" de Courteline mise en scène de H. Lazarini
Interview
R.S : Bonjour Véronique...
V.B : Bonjour Reynald.
R.S : Comment avez-vous découvert votre passion pour la comédie ?
V.B : A force d'observer un père qui avait des talents d'imitateur et qui provoquait le rire ! Je trouvais ça merveilleux de déclencher le rire. Et au lycée j'ai eu la chance d'avoir un professeur de français non voyant. Elle avait une approche très sensitive du théâtre et pour chaque auteur étudié elle mettait en scène un extrait d'une pièce. Elle avait un regard interne sur tout. Pas de superficialité mais au contraire aller chercher l'émotion au plus profond de soi. C'est ce travail là qui me passionnait. Prenant elle-même des cours de théâtre, un jour elle organisa un débat en invitant son professeur d'art dramatique. Et la semaine suivante je m'inscrivais à mon premier cours !
R.S : Quel a été votre parcours pour faire de cette passion un métier ?
V.B : Au sortir des cours, j'ai été engagée dans une compagnie qui travaillait sur Paris et organisait un festival dans le sud de la France. Les spectacles s'enchaînèrent plusieurs années durant et le métier entrait petit à petit. J'ai obtenu mon statut de professionnelle et eu l'audace de continuer dans ce métier. J'ai opté pendant quelques temps pour le café-théâtre. Quelques tournages… Mais mon ballon d'oxygène est toujours la scène.
R.S : Le théâtre est souvent décrit comme une école essentielle dans le parcours d'un comédien. Est-ce vraiment le cas ?
V.B : Au théâtre, par le biais des répétitions, s'effectue un travail de recherche tout à fait personnel sur la construction du personnage que vous devez interpréter et qui peut être fort loin de votre tempérament. Lorsque votre travail a été validé par le metteur en scène vous savez comment retrouver les émotions dont vous avez besoin. Au fil des spectacles, de la diversité des personnages créés, notre carte mémoire a engrangé des giga d'émotions, de sensations que nous pouvons reproduire spontanément et faire évoluer.
R.S : Comment êtes-vous entrée dans le monde du doublage ?
V.B : En 1992 je jouais une pièce de Pagnol dans un festival, et entre deux représentations je passais mon temps sur les plateaux de doublage dans l'espoir de passer un essai. Ce qui fut fait. J'eus ainsi l'opportunité d'entrer dans le monde du doublage et de faire connaissance de comédiens et de directeurs artistiques de grand talent.
R.S : Ce doit-être très passionnant de comprendre un rôle, d'observer le jeu de la comédienne étrangère qui l'interprète pour ensuite retranscrire au plus juste toutes les intentions dans une langue différente ?
V.B : Oui ! C'est un exercice de style. Il faut "épouser" le jeu de la comédienne et sa respiration afin de pouvoir reproduire au plus près son intention. Cela permet de doubler des comédiennes qui sont très loin de vous aussi bien physiquement que psychologiquement. Et y ajouter un zeste de soi-même ! Pour cela l'aide de l'adaptateur et du directeur artistique est essentielle ! C'est un travail d'équipe.
R.S : Faire des commentaires pour la télévision, la radio, ce n'est pas si éloigné de la comédie, finalement ?
V.B : Oui et non ! Oui, dans le sens où il ne s'agit pas seulement de lire d'une façon monocorde et soporifique. Et non, dans le sens où il ne faut pas y donner une intention trop marquée. Avant tout, il faut mettre en relief le travail du réalisateur. Cela demande au comédien de prendre une certaine distance par rapport à l'image. Quant à la radio, oui, il faut s'engager comme au théâtre.
R.S : Comment définiriez-vous le mot artiste ?
V.B : Par une parabole peut-être simpliste. Je comparerais l'artiste à un papillon de nuit éphémère tel le phalène. Celui-ci a une durée de vie très courte et est attiré par la lumière artificielle. L'acteur n'a que quelques semaines pour donner naissance à un personnage et la lumière des projecteurs permet la finalité de son travail. Et, tel le phalène qui meurt après s'être reproduit, l'acteur renaît dès la création suivante.
R.S : Quelles sont vos hobbies ?
V.B : La vie, l'amour, le plaisir d'échanger… Et tout ce que cela engendre. La chair de ma chair avant tout… La famille, les amis, les loisirs… J'ai des goûts très éclectiques. Musique (du jazz à la techno)… Sport "externe" pendant des années (équitation, natation) puis "interne" (Taï Chi)… Vie parisienne diurne et nocturne, vie campagnarde diurne et nocturne… Bref, la vie à plein temps !
R.S : Merci beaucoup Véronique.
V.B : Merci à toi Reynald de t'intéresser aux autres !
Interview de janvier 2009
V.B : Bonjour Reynald.
R.S : Comment avez-vous découvert votre passion pour la comédie ?
V.B : A force d'observer un père qui avait des talents d'imitateur et qui provoquait le rire ! Je trouvais ça merveilleux de déclencher le rire. Et au lycée j'ai eu la chance d'avoir un professeur de français non voyant. Elle avait une approche très sensitive du théâtre et pour chaque auteur étudié elle mettait en scène un extrait d'une pièce. Elle avait un regard interne sur tout. Pas de superficialité mais au contraire aller chercher l'émotion au plus profond de soi. C'est ce travail là qui me passionnait. Prenant elle-même des cours de théâtre, un jour elle organisa un débat en invitant son professeur d'art dramatique. Et la semaine suivante je m'inscrivais à mon premier cours !
R.S : Quel a été votre parcours pour faire de cette passion un métier ?
V.B : Au sortir des cours, j'ai été engagée dans une compagnie qui travaillait sur Paris et organisait un festival dans le sud de la France. Les spectacles s'enchaînèrent plusieurs années durant et le métier entrait petit à petit. J'ai obtenu mon statut de professionnelle et eu l'audace de continuer dans ce métier. J'ai opté pendant quelques temps pour le café-théâtre. Quelques tournages… Mais mon ballon d'oxygène est toujours la scène.
R.S : Le théâtre est souvent décrit comme une école essentielle dans le parcours d'un comédien. Est-ce vraiment le cas ?
V.B : Au théâtre, par le biais des répétitions, s'effectue un travail de recherche tout à fait personnel sur la construction du personnage que vous devez interpréter et qui peut être fort loin de votre tempérament. Lorsque votre travail a été validé par le metteur en scène vous savez comment retrouver les émotions dont vous avez besoin. Au fil des spectacles, de la diversité des personnages créés, notre carte mémoire a engrangé des giga d'émotions, de sensations que nous pouvons reproduire spontanément et faire évoluer.
R.S : Comment êtes-vous entrée dans le monde du doublage ?
V.B : En 1992 je jouais une pièce de Pagnol dans un festival, et entre deux représentations je passais mon temps sur les plateaux de doublage dans l'espoir de passer un essai. Ce qui fut fait. J'eus ainsi l'opportunité d'entrer dans le monde du doublage et de faire connaissance de comédiens et de directeurs artistiques de grand talent.
R.S : Ce doit-être très passionnant de comprendre un rôle, d'observer le jeu de la comédienne étrangère qui l'interprète pour ensuite retranscrire au plus juste toutes les intentions dans une langue différente ?
V.B : Oui ! C'est un exercice de style. Il faut "épouser" le jeu de la comédienne et sa respiration afin de pouvoir reproduire au plus près son intention. Cela permet de doubler des comédiennes qui sont très loin de vous aussi bien physiquement que psychologiquement. Et y ajouter un zeste de soi-même ! Pour cela l'aide de l'adaptateur et du directeur artistique est essentielle ! C'est un travail d'équipe.
R.S : Faire des commentaires pour la télévision, la radio, ce n'est pas si éloigné de la comédie, finalement ?
V.B : Oui et non ! Oui, dans le sens où il ne s'agit pas seulement de lire d'une façon monocorde et soporifique. Et non, dans le sens où il ne faut pas y donner une intention trop marquée. Avant tout, il faut mettre en relief le travail du réalisateur. Cela demande au comédien de prendre une certaine distance par rapport à l'image. Quant à la radio, oui, il faut s'engager comme au théâtre.
R.S : Comment définiriez-vous le mot artiste ?
V.B : Par une parabole peut-être simpliste. Je comparerais l'artiste à un papillon de nuit éphémère tel le phalène. Celui-ci a une durée de vie très courte et est attiré par la lumière artificielle. L'acteur n'a que quelques semaines pour donner naissance à un personnage et la lumière des projecteurs permet la finalité de son travail. Et, tel le phalène qui meurt après s'être reproduit, l'acteur renaît dès la création suivante.
R.S : Quelles sont vos hobbies ?
V.B : La vie, l'amour, le plaisir d'échanger… Et tout ce que cela engendre. La chair de ma chair avant tout… La famille, les amis, les loisirs… J'ai des goûts très éclectiques. Musique (du jazz à la techno)… Sport "externe" pendant des années (équitation, natation) puis "interne" (Taï Chi)… Vie parisienne diurne et nocturne, vie campagnarde diurne et nocturne… Bref, la vie à plein temps !
R.S : Merci beaucoup Véronique.
V.B : Merci à toi Reynald de t'intéresser aux autres !
Interview de janvier 2009