Stéphane Marais
Doublage
télévision, VOD & DVD
2001
Direction artistique
Medal of Honor
Documentaire
The last 100 days of Diana
Documentaire
Varsity Blues : Le scandale des admissions universitaires
Documentaire
Disney's Fairy Tale Weddings
Série documentaire
Interview
R.S : Bonjour Stéphane...
S.M : Salut Reynald !
R.S : A quel moment t'es-tu rendu compte que tu avais des dons de comédien ?
S.M : Dons ? C'est peut-être un grand mot. Enfant, on l'est tous. Cow-boy, gendarme ou voleur, on ne pose pas de question, on y croit. Je me suis rendu compte que ce serait mon métier quand je me suis retrouvé sur scène pour la première fois à 17 ans au Théâtre du Palais Royal... Une salle pleine ça donne des ailes, ou on abandonne... J'ai continué. Etre devant un public, dans la peau d'un personnage... c'est le bonheur total. Je ne pouvais plus faire autre chose.
R.S : Comment as-tu fait tes premiers pas dans le doublage ?
S.M : J'ai joué un spectacle avec Paolo Domingo qui venait de doubler "Aladdin". J'ai rencontré ses amis qui travaillaient dans le doublage, et de fil en aiguille...
R.S : Parmi toutes les personnes que tu as doublées, as-tu une affection particulière pour l'un d'entre eux ?
S.M : Il y a parfois une osmose entre l'interprétation du comédien en original et ce que l'on donne en version française... Là, c'est le pied ! Mais cela dépend surtout du rôle. Il est aussi intéressant de pouvoir interpréter un personnage qu'on ne nous donnerait jamais à l'écran. Un des derniers comédiens en date, Emile Hirsh, le héros de "The Mudge Boy" dirigé par Emmanuel Jacomy, m'a impressionné. J'aimerais le doubler dans un autre film car je suis persuadé qu'il est très différent de son personnage.
R.S : Est-ce la rapidité de travail qu'on rencontre sur les séries ou le confort appréciable des longs métrages qui te procure le plus de plaisir ?
S.M : Je dirais que c'est deux choses totalement différentes. On ne part pas avec le même état d'esprit sur une série que sur un film pour le cinéma. Le film cinéma procure la possibilité d'ajuster son jeu, d'affiner à l'extrême. La série permet de poser son jeu avec un personnage qu'on retrouve sur plusieurs épisodes, on se l'approprie d'une autre façon.
R.S : Attaches-tu une importance particulière à suivre les comédiens étrangers que tu doubles ?
S.M : C'est toujours agréable de suivre un comédien dans ses diverses interprétations. Ça donne envie d'évoluer avec lui, et ça crée un lien, une aisance... sans pour autant jouer autre chose que l'original.
R.S : Malgré les inévitables détracteurs, on constate que le doublage a un nombre de fans croissants et que cette branche de la profession est de plus en plus valorisée. C'est certainement très important en tant que comédien ?
S.M : C'est juste. Car bien que ce soient les comédiens de l'ombre, ou plutôt dans l'ombre, qui pratiquent cet exercice, on s'aperçoit qu'il n'est pas aisé de bien faire ce travail. On le voit bien avec certaines "stars" qui s'y collent, ce n'est pas toujours une réussite. Il faut non seulement être bon comédien mais savoir respecter une interprétation qui n'est pas la sienne.
R.S : Bien que ton métier soit certainement la première de tes passions, peux-tu me parler des suivantes sur la liste ? ;-)
S.M : Oui, le métier de comédien est une passion. L'écriture est la seconde sur le plan professionnel. Mais je me passionne pour beaucoup d'autres choses... Je suis très éclectique dans ce domaine... Mais surtout pour les gens.
R.S : Merci beaucoup Stéphane.
S.M : C'est un plaisir.
Interview d'octobre 2005
S.M : Salut Reynald !
R.S : A quel moment t'es-tu rendu compte que tu avais des dons de comédien ?
S.M : Dons ? C'est peut-être un grand mot. Enfant, on l'est tous. Cow-boy, gendarme ou voleur, on ne pose pas de question, on y croit. Je me suis rendu compte que ce serait mon métier quand je me suis retrouvé sur scène pour la première fois à 17 ans au Théâtre du Palais Royal... Une salle pleine ça donne des ailes, ou on abandonne... J'ai continué. Etre devant un public, dans la peau d'un personnage... c'est le bonheur total. Je ne pouvais plus faire autre chose.
R.S : Comment as-tu fait tes premiers pas dans le doublage ?
S.M : J'ai joué un spectacle avec Paolo Domingo qui venait de doubler "Aladdin". J'ai rencontré ses amis qui travaillaient dans le doublage, et de fil en aiguille...
R.S : Parmi toutes les personnes que tu as doublées, as-tu une affection particulière pour l'un d'entre eux ?
S.M : Il y a parfois une osmose entre l'interprétation du comédien en original et ce que l'on donne en version française... Là, c'est le pied ! Mais cela dépend surtout du rôle. Il est aussi intéressant de pouvoir interpréter un personnage qu'on ne nous donnerait jamais à l'écran. Un des derniers comédiens en date, Emile Hirsh, le héros de "The Mudge Boy" dirigé par Emmanuel Jacomy, m'a impressionné. J'aimerais le doubler dans un autre film car je suis persuadé qu'il est très différent de son personnage.
R.S : Est-ce la rapidité de travail qu'on rencontre sur les séries ou le confort appréciable des longs métrages qui te procure le plus de plaisir ?
S.M : Je dirais que c'est deux choses totalement différentes. On ne part pas avec le même état d'esprit sur une série que sur un film pour le cinéma. Le film cinéma procure la possibilité d'ajuster son jeu, d'affiner à l'extrême. La série permet de poser son jeu avec un personnage qu'on retrouve sur plusieurs épisodes, on se l'approprie d'une autre façon.
R.S : Attaches-tu une importance particulière à suivre les comédiens étrangers que tu doubles ?
S.M : C'est toujours agréable de suivre un comédien dans ses diverses interprétations. Ça donne envie d'évoluer avec lui, et ça crée un lien, une aisance... sans pour autant jouer autre chose que l'original.
R.S : Malgré les inévitables détracteurs, on constate que le doublage a un nombre de fans croissants et que cette branche de la profession est de plus en plus valorisée. C'est certainement très important en tant que comédien ?
S.M : C'est juste. Car bien que ce soient les comédiens de l'ombre, ou plutôt dans l'ombre, qui pratiquent cet exercice, on s'aperçoit qu'il n'est pas aisé de bien faire ce travail. On le voit bien avec certaines "stars" qui s'y collent, ce n'est pas toujours une réussite. Il faut non seulement être bon comédien mais savoir respecter une interprétation qui n'est pas la sienne.
R.S : Bien que ton métier soit certainement la première de tes passions, peux-tu me parler des suivantes sur la liste ? ;-)
S.M : Oui, le métier de comédien est une passion. L'écriture est la seconde sur le plan professionnel. Mais je me passionne pour beaucoup d'autres choses... Je suis très éclectique dans ce domaine... Mais surtout pour les gens.
R.S : Merci beaucoup Stéphane.
S.M : C'est un plaisir.
Interview d'octobre 2005