Anne Massoteau
Genres :
Voix Adulte femme, Voix Senior femme
Tonalité :
Aiguë, Medium, Grave
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé
Doublage
Emission TV
Cesar Millan : Better Human Better Dog
cinéma
2009
Voix
CD-ROM
Alexandra Ledermann (6, 7 et 8)
CD-ROM
Arc en ciel et la baleine
CD-ROM
Arc en ciel et le lagon bleu
CD-ROM
Arc en ciel, le plus beau poisson des océans
CD-ROM
Barbie design
CD-ROM
Barbie sports extrêmes
CD-ROM
Blagues d'Olaf (sur bayardKids)
CD-ROM
Clifford, en avant la musique
CD-ROM
Clifford, sur l’île de Birdwell
CD-ROM
Horsez
CD-ROM
Itacante
CD-ROM
Lapin malin maternelle 3
CD-ROM
Les comptines, album 3 (Milan jeunesse)
CD-ROM
Les histoires Bordas
CD-ROM
Mission équitation (1 et 2)
CD-ROM
Mission vétérinaire (1 et 2)
CD-ROM
Mon premier livre sonore des animaux
CD-ROM
Questions pour un champion
CD-ROM
Qui veut gagner des millions
CD-ROM
The Charlton’s fashion academy (1 et 2)
CD-ROM
Urgences
Livre audio
La Méthode (de Francine Guillain)
Livre audio
Le Pouvoir du Chowa (d'Akemi Tanaka - Audible)
Livre audio
Petits, mais costauds (de Laurent Combalbert, Julie Crouzillac et Marwan Mery - Audible)
Narration & Voice-over
6 milliards d'autres
Narration & Voice-over
Arte
Narration & Voice-over
Cuisine TV
Narration & Voice-over
Du côté de chez vous
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France 5
Narration & Voice-over
Histoire
Narration & Voice-over
Odyssée
Narration & Voice-over
Planète
Narration & Voice-over
Voyage
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30 millions d’amis
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Allo-ciné
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Charles Volner
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Electro Dépôt
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Honda
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Lapin Malin
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Petit Filou
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Phytosun Arôme
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Scholl
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SFR
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Spot pour la prévention routière
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Vital
Voice-over
AB1
Voice-over
Ciné-FX
Voice-over
Discovery Channel
Voice-over
HD1
Voice-over
NT1
Voice-over
Planète Choc
Voice-over
Planète Justice
Voice-over
Reel Rocks (Saison 4)
Voice-over
Sugar Rush (Saison 2)
Voix Robot
Robot Nao & Robot Pepper (crées par Aldebaran Robotics)
Voix-off Cité des Sciences
Effets spéciaux, crevez l'écran (Cité des sciences Paris Villette)
Voix-off Cité des Sciences
Jeu vidéo l'Expo (Cité des sciences Paris Villette)
Voix-off Cité des Sciences
Prout : crad’expo (Cité des sciences Paris Villette)
Direction artistique
How to Build This
Web-série
Formation
1984/86, Conservatoire national de Bordeaux, section professionnelle
1989/90, Théâtre-école du passage - Professeurs : Niels Arestrup, Bruce Myers, Philippe Minyana, Francine Bergé, Pascal Elso
Stages avec Jordan Beswick, Jean-Christian Grinevald, Andréas Voutsinas, Philippe Hottier, Christian Colin, Sylvain Maurice, Ali Ihsan Kaleci, Thierry Atlan, Dominique Boissel, Claude Bonin, Nadine George (Londres), Hedy Sontag ( Actors studio de Los Angeles)
6 ans de danse classique et contemporaine
3 ans de chant
1989/90, Théâtre-école du passage - Professeurs : Niels Arestrup, Bruce Myers, Philippe Minyana, Francine Bergé, Pascal Elso
Stages avec Jordan Beswick, Jean-Christian Grinevald, Andréas Voutsinas, Philippe Hottier, Christian Colin, Sylvain Maurice, Ali Ihsan Kaleci, Thierry Atlan, Dominique Boissel, Claude Bonin, Nadine George (Londres), Hedy Sontag ( Actors studio de Los Angeles)
6 ans de danse classique et contemporaine
3 ans de chant
Lectures
"Rainbow" de Michèle Laurence. SACD
Avec A Mots Découverts :
"Saanato" de Ludovic Longelin
"12H30" de Christophe Chalufour. Théâtre de Rungis
"Maman est somnambule" de Jean-Marc Lantieri. Théâtre du Rond-Point
"Goulash" de Solenn Denis. Confluences
"Tout est bon" de Christine Van Acker. Espace Gérard Philippe
"Les collaborateurs" de Serge Gaboriau. Théâtre du Rond-Point
"Eugénie" de Côme de Bellescise. Théâtre de Rungis
"La confiance" de Auriane Abécassis. Le Grand Parquet
"Ctrl X" de Pauline Peyrade. Le Grand Parquet
"Les lunatiques" de Sabine Révillet. Le Grand Parquet, Théâtre de Rungis
"Tabaski" de Marine Bachelot-Nguyen - mise en scène de Laetitia Guédon. Théâtre de Belleville, MC93
"Cabaret Tchékhov" d’après Anton Tchékhov - mise en scène de Julia Zimina. Artistic Athévains
"Abigail's Party" de M. Leigh - mise en scène de Frédéric Tokarz. Lilas en scène
"Lysistrata" de Aristophane - mise en scène de Natacha Gerritsen. Théâtre Fontaine, Espace Pierre Cardin
"Les Stigmates de Gramsci" d’après Antonio Gramsci - mise en scène de Catherine Denoual. Le sous-sol, La Guillotine
Avec A Mots Découverts :
"Saanato" de Ludovic Longelin
"12H30" de Christophe Chalufour. Théâtre de Rungis
"Maman est somnambule" de Jean-Marc Lantieri. Théâtre du Rond-Point
"Goulash" de Solenn Denis. Confluences
"Tout est bon" de Christine Van Acker. Espace Gérard Philippe
"Les collaborateurs" de Serge Gaboriau. Théâtre du Rond-Point
"Eugénie" de Côme de Bellescise. Théâtre de Rungis
"La confiance" de Auriane Abécassis. Le Grand Parquet
"Ctrl X" de Pauline Peyrade. Le Grand Parquet
"Les lunatiques" de Sabine Révillet. Le Grand Parquet, Théâtre de Rungis
"Tabaski" de Marine Bachelot-Nguyen - mise en scène de Laetitia Guédon. Théâtre de Belleville, MC93
"Cabaret Tchékhov" d’après Anton Tchékhov - mise en scène de Julia Zimina. Artistic Athévains
"Abigail's Party" de M. Leigh - mise en scène de Frédéric Tokarz. Lilas en scène
"Lysistrata" de Aristophane - mise en scène de Natacha Gerritsen. Théâtre Fontaine, Espace Pierre Cardin
"Les Stigmates de Gramsci" d’après Antonio Gramsci - mise en scène de Catherine Denoual. Le sous-sol, La Guillotine
Radio
1993/1995 Présentatrice de l'émission "Ouverture" sur Radio classique"
1991 Présentatrice Modulation-France et tranche spécifique à Radio-France Vaucluse
1987 Présentation et co-réalisation de l'émission "L'Anamour" à Radio-France Bordeaux-Gironde
1986/1990 Présentatrice à F.I.P. Bordeaux
1991 Présentatrice Modulation-France et tranche spécifique à Radio-France Vaucluse
1987 Présentation et co-réalisation de l'émission "L'Anamour" à Radio-France Bordeaux-Gironde
1986/1990 Présentatrice à F.I.P. Bordeaux
Théâtre
2023 "Odori to Oto" (La danse et le son). Spectacle conçu par Shimehiro Nishikawa et Atsushi Takahashi au théâtre de la Flèche
2016 "Un chêne" de Tim Crouch. Une représentation performative dirigée par Jean- Marc Lanteri à la maison de l'Europe et de l'Orient
2014/2016/2018 : Festival Les Hauts Parleurs 1, 2 & 3 avec le collectif A Mots Découverts au Grand-Parquet
2010 : Laboratoire Chorégraphique de Rupture Contemporaine des Gens: la conférence de presse. Performance avec la compagnie 0,10 - mise en scène de Laetitia Guédon & Thomas Poitevin
2009 "Monstres" de Sophie Renauld - mise en scène de l'auteur. Chalon-sur-Saône
De 1996 à 2008 "Rencontres de la cartoucherie" créations de D. Isoppo, O. Charneux, E. Solal, M. Berman, M.-A. Sevilla, A. Carbonnier, J. Zimina, Michel Cochet, Hervé Dubourjal - mise en scène de Daniel Isoppo, Philippe Lagrée, Thierry Atlan, Marc Berman, Julia Zimina, Arnaud Carbonnier, Michel Cochet, Hervé Dubourjal
2006 "Un drôle de métier" de Bruno Tilliette - mise en scène d'Hervé Dubourjal. En tournée
2006 "Premières nouvelles" de Tchékhov, lecture-spectacle mise en scène au Théâtre des Artistic-Athévains
De 1998 à 2005 "L'amour en toutes lettres - Questions sur la sexualité à l'Abbé Viollet (1924 / 1943)" lettre d'une anonyme - mise en scène de Didier Ruiz. Théâtre dans les bars, théâtre Paris-Villette, Lavoir Moderne Parisien, théâtre du Chaudron, tournée Scènes Nationales & Festivals (Cie des Hommes)
2004 "Edmond la Vanille" de Jean-Paul Cathala - mise en scène de l'auteur, en tournée (Cie Avant-Quart)
2003 "Deye kaz Bernarda Alba" d'après Federico García Lorca - mise en scène et adaptation d'Odile Pédro Léal. En tournée en Guyane, TOMA (Théâtre D'Outre-Mer en Avignon)
1997/2001 "Le triomphe de l'Amour" de Marivaux - mise en scène de Chantal Trichet, dans le rôle de Phocion. Théâtre de Jussieu, Studio Berthelot et théâtre du Chaudron
2000 "Les stigmates de Gramsci" (Lecture-spectacle) mise en scène de Catherine Denoual. Compagnie L'Autre Souffle/Le Sous-Sol & La Guillotine
1995/1998 "L'observatoire" mise en scène de Thierry Atlan, Philippe Chemin, Jean-Daniel Magnien et Michel Simonot. Théâtre de la Tempête, du Chaudron, Le Hublot, L'Entrepôt, Gare au Théâtre, Studio-Théâtre de Stains, Cinéma Méliès de Montreuil
1997 "La poudrière sentimentale" Montage de textes de Visniec, Marangozov, Plejnev - mise en scène de Claude Bonin. Festival de Sozopol (Bulgarie)
1996/1997 "Amour piano", "Chansonnettes 1900" et "Par la fenêtre" de Georges Feydeau - mise en scène d'Etienne Rattier. Cie de l'Instant / Espace Icare, Théâtre de Dreux
1992/1995 "Minute papillon, les variations de la fontaine" Créations pour jeune public avec la Cie La Fontaine Aux Images - mise en scène de René Valverde
1992 "Mère courage" de Bertolt Brecht - mise en scène de Philippe Reache, dans le rôle d'Yvette Pottier. Cie du Théâtre de l'Escabeau
1991/1992 "Teatr" d'après M. Boulgakov, adaptation - mise en scène de Sophie Renaud, dans les rôles d'Anouchka, Vechniakova et l'infirmière. Théâtre Paris-Plaine et Scènes Nationales de Normandie
1990 "L'ours" d'Anton Tchékhov - mise en scène de Gilles Sacksik, dans le rôle de Popova
1990 "On ne badine pas avec l'Amour" d'Alfred Musset - mise en scène d'Elisa Chicaud, dans le rôle de Dame Pluche. Cie du Théâtre de l'Escabeau
1988 "Mademoiselle Julie" de August Strindberg - mise en scène de Jean-Pierre Girard et Francine Eymery, dans le rôle de Mademoiselle Julie. Cie Aurige / Entrepôts Lainé - Bordeaux
1986 "Propriété condamnée" de T. Williams - mise en scène de Gérard Laurent, dans le rôle de Willie. C.N.R. de Bordeaux
1986 "L'atelier" de Jean-Claude Grumberg - mise en scène de Raymond Paquet, dans le rôle de Mme Laurence. C.N.R. de Bordeaux
1986 "Amour et mouron" de Raymond Paquet - mise en scène de l'auteur, dans les rôles de la lectrice, l'infirmière et la prostituée ingénue du Far West. Cie Dramatique d'Aquitaine
1986 "Les amours de Dom Perlimplin et Belise en son jardin" de Federico García Lorca - mise en scène de Marie Llano, dans les rôles de la Mère & un Lutin.C.N.R. de Bordeaux
1984 "Marat-Sade" de Peter Weiss - mise en scène de Gérard Laurent & Raymond Paquet, dans le rôle de l'hystérique. Cie Dramatique d'Aquitaine
1983 "La dispute & les acteurs de bonne foi" de Marivaux - mise en scène de Françoise Jouve, dans les rôles d'Adine & Colette. Théâtre Germinal de Bordeaux
2016 "Un chêne" de Tim Crouch. Une représentation performative dirigée par Jean- Marc Lanteri à la maison de l'Europe et de l'Orient
2014/2016/2018 : Festival Les Hauts Parleurs 1, 2 & 3 avec le collectif A Mots Découverts au Grand-Parquet
2010 : Laboratoire Chorégraphique de Rupture Contemporaine des Gens: la conférence de presse. Performance avec la compagnie 0,10 - mise en scène de Laetitia Guédon & Thomas Poitevin
2009 "Monstres" de Sophie Renauld - mise en scène de l'auteur. Chalon-sur-Saône
De 1996 à 2008 "Rencontres de la cartoucherie" créations de D. Isoppo, O. Charneux, E. Solal, M. Berman, M.-A. Sevilla, A. Carbonnier, J. Zimina, Michel Cochet, Hervé Dubourjal - mise en scène de Daniel Isoppo, Philippe Lagrée, Thierry Atlan, Marc Berman, Julia Zimina, Arnaud Carbonnier, Michel Cochet, Hervé Dubourjal
2006 "Un drôle de métier" de Bruno Tilliette - mise en scène d'Hervé Dubourjal. En tournée
2006 "Premières nouvelles" de Tchékhov, lecture-spectacle mise en scène au Théâtre des Artistic-Athévains
De 1998 à 2005 "L'amour en toutes lettres - Questions sur la sexualité à l'Abbé Viollet (1924 / 1943)" lettre d'une anonyme - mise en scène de Didier Ruiz. Théâtre dans les bars, théâtre Paris-Villette, Lavoir Moderne Parisien, théâtre du Chaudron, tournée Scènes Nationales & Festivals (Cie des Hommes)
2004 "Edmond la Vanille" de Jean-Paul Cathala - mise en scène de l'auteur, en tournée (Cie Avant-Quart)
2003 "Deye kaz Bernarda Alba" d'après Federico García Lorca - mise en scène et adaptation d'Odile Pédro Léal. En tournée en Guyane, TOMA (Théâtre D'Outre-Mer en Avignon)
1997/2001 "Le triomphe de l'Amour" de Marivaux - mise en scène de Chantal Trichet, dans le rôle de Phocion. Théâtre de Jussieu, Studio Berthelot et théâtre du Chaudron
2000 "Les stigmates de Gramsci" (Lecture-spectacle) mise en scène de Catherine Denoual. Compagnie L'Autre Souffle/Le Sous-Sol & La Guillotine
1995/1998 "L'observatoire" mise en scène de Thierry Atlan, Philippe Chemin, Jean-Daniel Magnien et Michel Simonot. Théâtre de la Tempête, du Chaudron, Le Hublot, L'Entrepôt, Gare au Théâtre, Studio-Théâtre de Stains, Cinéma Méliès de Montreuil
1997 "La poudrière sentimentale" Montage de textes de Visniec, Marangozov, Plejnev - mise en scène de Claude Bonin. Festival de Sozopol (Bulgarie)
1996/1997 "Amour piano", "Chansonnettes 1900" et "Par la fenêtre" de Georges Feydeau - mise en scène d'Etienne Rattier. Cie de l'Instant / Espace Icare, Théâtre de Dreux
1992/1995 "Minute papillon, les variations de la fontaine" Créations pour jeune public avec la Cie La Fontaine Aux Images - mise en scène de René Valverde
1992 "Mère courage" de Bertolt Brecht - mise en scène de Philippe Reache, dans le rôle d'Yvette Pottier. Cie du Théâtre de l'Escabeau
1991/1992 "Teatr" d'après M. Boulgakov, adaptation - mise en scène de Sophie Renaud, dans les rôles d'Anouchka, Vechniakova et l'infirmière. Théâtre Paris-Plaine et Scènes Nationales de Normandie
1990 "L'ours" d'Anton Tchékhov - mise en scène de Gilles Sacksik, dans le rôle de Popova
1990 "On ne badine pas avec l'Amour" d'Alfred Musset - mise en scène d'Elisa Chicaud, dans le rôle de Dame Pluche. Cie du Théâtre de l'Escabeau
1988 "Mademoiselle Julie" de August Strindberg - mise en scène de Jean-Pierre Girard et Francine Eymery, dans le rôle de Mademoiselle Julie. Cie Aurige / Entrepôts Lainé - Bordeaux
1986 "Propriété condamnée" de T. Williams - mise en scène de Gérard Laurent, dans le rôle de Willie. C.N.R. de Bordeaux
1986 "L'atelier" de Jean-Claude Grumberg - mise en scène de Raymond Paquet, dans le rôle de Mme Laurence. C.N.R. de Bordeaux
1986 "Amour et mouron" de Raymond Paquet - mise en scène de l'auteur, dans les rôles de la lectrice, l'infirmière et la prostituée ingénue du Far West. Cie Dramatique d'Aquitaine
1986 "Les amours de Dom Perlimplin et Belise en son jardin" de Federico García Lorca - mise en scène de Marie Llano, dans les rôles de la Mère & un Lutin.C.N.R. de Bordeaux
1984 "Marat-Sade" de Peter Weiss - mise en scène de Gérard Laurent & Raymond Paquet, dans le rôle de l'hystérique. Cie Dramatique d'Aquitaine
1983 "La dispute & les acteurs de bonne foi" de Marivaux - mise en scène de Françoise Jouve, dans les rôles d'Adine & Colette. Théâtre Germinal de Bordeaux
Interview
R.S : Anne bonjour !
A.M : Bonjour !
R.S : Comment t'es venue la passion pour la comédie ?
A.M : Je n'ai pas eu de vocation précoce. J'étais complètement cinéphile, mais je me suis toujours plus attachée aux personnages qu'aux acteurs . De la scène, je ne connaissais pas grand-chose. La gamine que j'étais n'allait pas au théâtre. Là où j'ai vécu, les opportunités étaient minces. Et puis à 16 ans, arrivée à Bordeaux, la grande ville, coup de chance! Ma cousine me traîne au théâtre Fémina voir "La résistible ascension d'Arturo Ui". Cela m'a fait l'effet d'un électrochoc. Je voulais être là, avec les acteurs. Ils dégageaient une telle émotion et une telle énergie que je ne pouvais plus envisager ma vie sans théâtre. A 19 ans, je suis entrée au Conservatoire puis, plus tard, je suis montée à Paris, chez Niels Arestrup. Mon parcours fut loin d'être un fleuve tranquille, mais je ne regrette toujours pas mon choix, aujourd'hui.
R.S : En dehors de ton métier de comédienne tu as fait beaucoup de radio. Peux-tu en parler ?
A.M : A ma sortie du Conservatoire, j'ai appris qu'on cherchait des remplaçantes sur F.I.P.Bordeaux. J'ai passé l'audition et on m'a retenue. J'étais "Fipette" et je faisais du théâtre. A dire vrai, si je n'étais pas partie sur Paris en 1988, j'aurais pu continuer à mener de front mes deux métiers ! J'aimais bien être "Fipette". Dans la solitude de ma cabine, je nouais des liens d'intimité et de complicité avec les auditeurs de toute une région. C'est plutôt grisant quand on a 22 ans. Un temps, on a pu m'entendre sur les ondes parisiennes. J'ai co-présenté une émission pendant deux ans sur Radio-Classique. Mais là, j'avais moins de liberté, je n'avais pas la possibilité de laisser libre cours à mes fantaisies textuelles, comme avant.
R.S : Finalement, la radio, ça n'a rien à voir avec le métier de comédien ?
A.M : Non, ça n'a rien à voir. Mais au micro, ça peut aider. Mon expérience radiophonique ne m'a pas été d'une grande utilité pour le doublage, bien sûr. Mais elle m'a bien servie pour aborder les commentaires, les voice-over, les pubs ou autres CD-ROM pédagogiques. La radio amène une fluidité de débit, on apprend une manière de parler afin que le silence n'existe pas, ou si peu ! C'est très formateur.
R.S : Comment es-tu entrée dans le milieu du doublage ?
A.M : C'est Hervé Icovic qui m'a mis le pied à l'étrier. Un jour, Guillaume Orsat, mon compagnon, m'a dit que Frédérique, l'assistante d'Hervé, cherchait des voix de comédiens sachant parler anglais pour un film australien. J'y suis allée et j'ai fait une journée d'ambiance. Grâce à ça, on m'a convoquée ultérieurement et on m'a présenté Hervé avec qui j'ai travaillé un peu. Et puis, il y a eu de belles rencontres : Karin Krettly, Françoise Blanchard, Georges Caudron...
R.S : Parlons un peu de "Six Feet Under". Ça fait longtemps que nous n'avions pas vu de série aussi originale et de cette qualité !
A.M : Oui, c'est vrai, un coup de chance d'en être (vocalement du moins) ! Quand j'ai entendu pour la première fois Rachel Griffiths et sa voix grave, je me suis dit : "c'est pas possible, comment je vais faire ?". Tu sais, c'est étrange, car on m'a un peu choisie pour notre air de famille (le grand nez pointu !...). Lorsque Pauline Brunel, l'assistante de Georges Caudron, m'a proposée à lui pour le rôle, par défi, il a dit : "Oui, on y va, j'adore découvrir de nouvelles voix ! Et j'achète le couple Massoteau-Orsat pour Brenda-Nate !" C'était culotté, mais je l'en remercie encore aujourd'hui.
R.S : Je suppose que tu es heureuse de retrouver Brenda lorsque arrivent les nouvelles saisons ? Tu connais probablement ton personnage par coeur !
A.M : Evidemment, je suis très attachée à Brenda. Il y a, entre ce personnage et moi, un lien d'affection tacite qui se noue au fil des saisons. Mais ce n'est pas pour cela que je dois relâcher ma concentration. Rachel Griffiths est une actrice rare. Elle est imprévisible. Le fait qu'elle ne soit jamais là où on l'attend demande beaucoup d'écoute, de disponibilité. C'est fascinant... et enrichissant.
R.S : Avec le succès de la série, beaucoup de monde assiste à votre travail.
A.M : C'est vrai, les studios sont parfois bondés. Mais, lorsqu'on aborde une scène trop délicate, le directeur de plateau peut demander aux gens de sortir, pour obtenir un maximum de concentration. De toute façon, il est normal que des collègues assistent au travail. Vu les menaces qui pèsent sur nous, les intermittents du spectacle, de plus en plus de comédiens viennent sur les plateaux tenter leur chance, et c'est bien légitime. Et puis, on se rend compte que le doublage est une discipline tout à fait respectable ! Avec cette mode qui consiste à choisir des vedettes - acteurs bien sûr, mais aussi footballeurs, champions de judo ou autres présentateurs télé - on s'aperçoit, tout à coup, que c'est valorisant de prêter sa voix à un artiste étranger. Même si le résultat n'est pas toujours très heureux.
R.S : C'est là qu'on se rend compte du réel impact du doublage et qu'un bon choix sur le casting peut engendrer un succès !
A.M : Il suffit de regarder "Amicalement vôtre". La série a moyennement marché en Angleterre et elle a fait un tabac dans sa version française ! Je ne sais pas ce que donnait "Clair de lune" aux Etats-Unis, mais son succès hexagonal doit beaucoup à Patrick Poivey. Il apporte à Bruce Willis ce petit plus qu'il n'a pas dans l'original. De toute façon, il y a des voix incontournables ! Celles qui ont bercé mon enfance : Martine Sarcey sur "Ma sorcière bien aimée", Jean-Claude Michel sur Sean Connery. Et puis, aujourd'hui, Céline Monsarrat sur Julia Roberts !
R.S : Penses-tu que tout peut être doublé ?
A.M : Non, pour certaines choses, l'esprit n'y serait plus ! Justement, je viens de visionner les meilleurs moments de "French & Saunders". Je me souviens, en particulier, d'une scène où elles utilisent un double langage très explicite. Cela fonctionne à merveille en anglais. Ce serait un four total en VF. Même un sous-titrage serait complètement inefficace dans ce cas précis.
R.S : En dehors de ton métier, peux-tu nous parler de tes loisirs ?
A.M : Une dose hebdomadaire de sport pour lutter contre le relâchement des chairs... De la décoration intérieure en hiver et des expériences botaniques en été (avec mes deux assistantes de choc : Alice et Jeanne). Rêvasser en musique... Quelques petites escapades européennes, savoyardes et oléronaises.
R.S : Merci beaucoup.
A.M : Tout le plaisir est pour moi. Merci à toi surtout. Je rends hommage à ton enthousiasme désintéressé, c'est rare de nos jours. Alors BRAVO !
Interview de février 2004
A.M : Bonjour !
R.S : Comment t'es venue la passion pour la comédie ?
A.M : Je n'ai pas eu de vocation précoce. J'étais complètement cinéphile, mais je me suis toujours plus attachée aux personnages qu'aux acteurs . De la scène, je ne connaissais pas grand-chose. La gamine que j'étais n'allait pas au théâtre. Là où j'ai vécu, les opportunités étaient minces. Et puis à 16 ans, arrivée à Bordeaux, la grande ville, coup de chance! Ma cousine me traîne au théâtre Fémina voir "La résistible ascension d'Arturo Ui". Cela m'a fait l'effet d'un électrochoc. Je voulais être là, avec les acteurs. Ils dégageaient une telle émotion et une telle énergie que je ne pouvais plus envisager ma vie sans théâtre. A 19 ans, je suis entrée au Conservatoire puis, plus tard, je suis montée à Paris, chez Niels Arestrup. Mon parcours fut loin d'être un fleuve tranquille, mais je ne regrette toujours pas mon choix, aujourd'hui.
R.S : En dehors de ton métier de comédienne tu as fait beaucoup de radio. Peux-tu en parler ?
A.M : A ma sortie du Conservatoire, j'ai appris qu'on cherchait des remplaçantes sur F.I.P.Bordeaux. J'ai passé l'audition et on m'a retenue. J'étais "Fipette" et je faisais du théâtre. A dire vrai, si je n'étais pas partie sur Paris en 1988, j'aurais pu continuer à mener de front mes deux métiers ! J'aimais bien être "Fipette". Dans la solitude de ma cabine, je nouais des liens d'intimité et de complicité avec les auditeurs de toute une région. C'est plutôt grisant quand on a 22 ans. Un temps, on a pu m'entendre sur les ondes parisiennes. J'ai co-présenté une émission pendant deux ans sur Radio-Classique. Mais là, j'avais moins de liberté, je n'avais pas la possibilité de laisser libre cours à mes fantaisies textuelles, comme avant.
R.S : Finalement, la radio, ça n'a rien à voir avec le métier de comédien ?
A.M : Non, ça n'a rien à voir. Mais au micro, ça peut aider. Mon expérience radiophonique ne m'a pas été d'une grande utilité pour le doublage, bien sûr. Mais elle m'a bien servie pour aborder les commentaires, les voice-over, les pubs ou autres CD-ROM pédagogiques. La radio amène une fluidité de débit, on apprend une manière de parler afin que le silence n'existe pas, ou si peu ! C'est très formateur.
R.S : Comment es-tu entrée dans le milieu du doublage ?
A.M : C'est Hervé Icovic qui m'a mis le pied à l'étrier. Un jour, Guillaume Orsat, mon compagnon, m'a dit que Frédérique, l'assistante d'Hervé, cherchait des voix de comédiens sachant parler anglais pour un film australien. J'y suis allée et j'ai fait une journée d'ambiance. Grâce à ça, on m'a convoquée ultérieurement et on m'a présenté Hervé avec qui j'ai travaillé un peu. Et puis, il y a eu de belles rencontres : Karin Krettly, Françoise Blanchard, Georges Caudron...
R.S : Parlons un peu de "Six Feet Under". Ça fait longtemps que nous n'avions pas vu de série aussi originale et de cette qualité !
A.M : Oui, c'est vrai, un coup de chance d'en être (vocalement du moins) ! Quand j'ai entendu pour la première fois Rachel Griffiths et sa voix grave, je me suis dit : "c'est pas possible, comment je vais faire ?". Tu sais, c'est étrange, car on m'a un peu choisie pour notre air de famille (le grand nez pointu !...). Lorsque Pauline Brunel, l'assistante de Georges Caudron, m'a proposée à lui pour le rôle, par défi, il a dit : "Oui, on y va, j'adore découvrir de nouvelles voix ! Et j'achète le couple Massoteau-Orsat pour Brenda-Nate !" C'était culotté, mais je l'en remercie encore aujourd'hui.
R.S : Je suppose que tu es heureuse de retrouver Brenda lorsque arrivent les nouvelles saisons ? Tu connais probablement ton personnage par coeur !
A.M : Evidemment, je suis très attachée à Brenda. Il y a, entre ce personnage et moi, un lien d'affection tacite qui se noue au fil des saisons. Mais ce n'est pas pour cela que je dois relâcher ma concentration. Rachel Griffiths est une actrice rare. Elle est imprévisible. Le fait qu'elle ne soit jamais là où on l'attend demande beaucoup d'écoute, de disponibilité. C'est fascinant... et enrichissant.
R.S : Avec le succès de la série, beaucoup de monde assiste à votre travail.
A.M : C'est vrai, les studios sont parfois bondés. Mais, lorsqu'on aborde une scène trop délicate, le directeur de plateau peut demander aux gens de sortir, pour obtenir un maximum de concentration. De toute façon, il est normal que des collègues assistent au travail. Vu les menaces qui pèsent sur nous, les intermittents du spectacle, de plus en plus de comédiens viennent sur les plateaux tenter leur chance, et c'est bien légitime. Et puis, on se rend compte que le doublage est une discipline tout à fait respectable ! Avec cette mode qui consiste à choisir des vedettes - acteurs bien sûr, mais aussi footballeurs, champions de judo ou autres présentateurs télé - on s'aperçoit, tout à coup, que c'est valorisant de prêter sa voix à un artiste étranger. Même si le résultat n'est pas toujours très heureux.
R.S : C'est là qu'on se rend compte du réel impact du doublage et qu'un bon choix sur le casting peut engendrer un succès !
A.M : Il suffit de regarder "Amicalement vôtre". La série a moyennement marché en Angleterre et elle a fait un tabac dans sa version française ! Je ne sais pas ce que donnait "Clair de lune" aux Etats-Unis, mais son succès hexagonal doit beaucoup à Patrick Poivey. Il apporte à Bruce Willis ce petit plus qu'il n'a pas dans l'original. De toute façon, il y a des voix incontournables ! Celles qui ont bercé mon enfance : Martine Sarcey sur "Ma sorcière bien aimée", Jean-Claude Michel sur Sean Connery. Et puis, aujourd'hui, Céline Monsarrat sur Julia Roberts !
R.S : Penses-tu que tout peut être doublé ?
A.M : Non, pour certaines choses, l'esprit n'y serait plus ! Justement, je viens de visionner les meilleurs moments de "French & Saunders". Je me souviens, en particulier, d'une scène où elles utilisent un double langage très explicite. Cela fonctionne à merveille en anglais. Ce serait un four total en VF. Même un sous-titrage serait complètement inefficace dans ce cas précis.
R.S : En dehors de ton métier, peux-tu nous parler de tes loisirs ?
A.M : Une dose hebdomadaire de sport pour lutter contre le relâchement des chairs... De la décoration intérieure en hiver et des expériences botaniques en été (avec mes deux assistantes de choc : Alice et Jeanne). Rêvasser en musique... Quelques petites escapades européennes, savoyardes et oléronaises.
R.S : Merci beaucoup.
A.M : Tout le plaisir est pour moi. Merci à toi surtout. Je rends hommage à ton enthousiasme désintéressé, c'est rare de nos jours. Alors BRAVO !
Interview de février 2004