Philippe Valmont
Genres :
Voix Jeune adulte homme, Voix Adulte homme, Voix Senior homme
Tonalité :
Medium, Grave
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé, Italien
Accents :
Anglais, Italien
Doublage
Télé-réalité
Lego Masters (Animateur - 6 saisons)
Publicité
Zalando
Voix
Autre
Audio-description de Paris
Formation
Cours Florent
Stage Jacques Mérienne et Nicolas Deletoile
Stage commedia delle arte - A l'Avogaria - Venise
Cours de Jean-louis Bihorreau
Studio Pygmalion - Barre du comédien 99-2000
Langues :
Anglais - courant
Italien - courant
Stage Jacques Mérienne et Nicolas Deletoile
Stage commedia delle arte - A l'Avogaria - Venise
Cours de Jean-louis Bihorreau
Studio Pygmalion - Barre du comédien 99-2000
Langues :
Anglais - courant
Italien - courant
Auteur
1998 "1189 - Bertrand de Gourdon" Pièce historique en 3 actes
1997 "les bêtes à foin" farce médiévale en vers octosyllabes
1995 "le Retrait" adaptation du texte original - XIIIème siècle
1997 "les bêtes à foin" farce médiévale en vers octosyllabes
1995 "le Retrait" adaptation du texte original - XIIIème siècle
Courts-métrages
2002 "Gagna" réalisé par Hugo Merival, dans le rôle de Thierry
1997 "Demain encore" réalisé par S. Milot, dans le rôle de Lui
1996 "X213" réalisé par B. Valere, dans le rôle de Tom
1993 "L'indifférent" réalisé par B. Groissard, dans le rôle de L'indifférent
1997 "Demain encore" réalisé par S. Milot, dans le rôle de Lui
1996 "X213" réalisé par B. Valere, dans le rôle de Tom
1993 "L'indifférent" réalisé par B. Groissard, dans le rôle de L'indifférent
Lectures spectacles
2010 "Le ciel s'envoie en l'air" mise en espace d'Yves Gasc, Compagnie Théâtrale Balister
Mise en lecture
2011 "Bien aimée Mary" de Janine Magnan. Maison du Liban
Mise en scène
1998 "1189 - Bertrand de Gourdon" Spectacle Théâtral Historique Commande de la Ville de Goudron
1994 "Scènes de Vie" Rosa Dery avec Kata Varga - festival d'Avignon
1996 "Audience" de V. Avel, assistant de J.J. Dulon
1996 "Farces moyenâgeuses" adaptation et mise en scène
1994 "Scènes de Vie" Rosa Dery avec Kata Varga - festival d'Avignon
1996 "Audience" de V. Avel, assistant de J.J. Dulon
1996 "Farces moyenâgeuses" adaptation et mise en scène
Télévision
2018 "Une famille formidable" saison 15
Théâtre
"Cendres de cailloux" adaptation & mise en scène de Christian Bordeleau. Théâtre la Boussole
"L'aide-mémoire" de Jean-Claude Carrière et mise en scène de Frédéric Basilio
"Rhinocéros" mise en scène de Daniel Annotiau, dans le rôle du logicien
"Tartuffe" dans le rôle de Valère et mise en scène par Daniel Annotiau
"Le ciel s'envoie en l'air" mise en scène d'Yves Gasq, dans le rôle du Visionnaire
"L'Avare" mise en scène de Daniel Annotiau, dans le rôle de Cléante
"Le sommeil de la raison" mise en scène de Johanny Bert, dans le rôle du Pitre
"Lectures poétiques" mise en scène d'Yves Gasq
"Britannicus" mise en scène de Michel Denieloux, dans le rôle de Britannicus
"Lorsque l'enfant paraît" mise en scène de Richard Lapallu, dans le rôle de Georges
"Le Médecin Malgré lui" mise en scène de Philippe Delevingne, dans le rôle de M. Robert
"La Fontaine" mise en scène d'Alain Robert, dans les rôles du Roi Lion et autres
"Le bourgeois Gentilhomme" mise en scène de Philippe Delevingne, dans le rôle du laquais
"Farces moyenâgeuses" mise en scène de la Compagnie Balister, dans le rôle de l'amoureux
"Deux couverts" mise en scène de Jean Adam, dans le rôle du fils
"Il vecchio jeloso" mise en scène de Adriano Iurissevich, dans le rôle de l'amoureux
"Le vilain Mire" mise en scène de la Compagnie Balister, dans le rôle de l'intendant
"Les Fourberies de Scapin" mise en scène de Colette Roumanoff, dans le rôle d'Octave
"L'école des femmes" mise en scène de Colette Roumanoff, dans le rôle du notaire
"Dormez, je le veux !" mise en scène de Colette Roumanoff, dans le rôle d'Eloi
"Sainte Jeanne" mise en scène de Kata Varga, dans le rôle de Charles VII
"L'aide-mémoire" de Jean-Claude Carrière et mise en scène de Frédéric Basilio
"Rhinocéros" mise en scène de Daniel Annotiau, dans le rôle du logicien
"Tartuffe" dans le rôle de Valère et mise en scène par Daniel Annotiau
"Le ciel s'envoie en l'air" mise en scène d'Yves Gasq, dans le rôle du Visionnaire
"L'Avare" mise en scène de Daniel Annotiau, dans le rôle de Cléante
"Le sommeil de la raison" mise en scène de Johanny Bert, dans le rôle du Pitre
"Lectures poétiques" mise en scène d'Yves Gasq
"Britannicus" mise en scène de Michel Denieloux, dans le rôle de Britannicus
"Lorsque l'enfant paraît" mise en scène de Richard Lapallu, dans le rôle de Georges
"Le Médecin Malgré lui" mise en scène de Philippe Delevingne, dans le rôle de M. Robert
"La Fontaine" mise en scène d'Alain Robert, dans les rôles du Roi Lion et autres
"Le bourgeois Gentilhomme" mise en scène de Philippe Delevingne, dans le rôle du laquais
"Farces moyenâgeuses" mise en scène de la Compagnie Balister, dans le rôle de l'amoureux
"Deux couverts" mise en scène de Jean Adam, dans le rôle du fils
"Il vecchio jeloso" mise en scène de Adriano Iurissevich, dans le rôle de l'amoureux
"Le vilain Mire" mise en scène de la Compagnie Balister, dans le rôle de l'intendant
"Les Fourberies de Scapin" mise en scène de Colette Roumanoff, dans le rôle d'Octave
"L'école des femmes" mise en scène de Colette Roumanoff, dans le rôle du notaire
"Dormez, je le veux !" mise en scène de Colette Roumanoff, dans le rôle d'Eloi
"Sainte Jeanne" mise en scène de Kata Varga, dans le rôle de Charles VII
Autres activités
Membre de L'A.D.A.M.I. et de la S.A.C.D.
1995 Création de la Compagnie théâtrale BALISTER
1995 Création de la Compagnie théâtrale BALISTER
Interview
R.S : Bonjour Philippe.
P.V : Bonjour Reynald !
R.S : Ton envie de devenir comédien est arrivée grâce à une pièce de théâtre. Peux-tu en parler ?
P.V : En 1986, j'ai assisté à une représentation des "Oiseaux" d'Aristophane avec Jean-Louis Barrault. La pièce est une satire des institutions politiques... pas particulièrement hilarante. Et pourtant, pendant plus de deux heures, je regardais une bande d'allumés, couverts de plumes, s'invectiver, jubiler, se traiter de ... tous les noms d'oiseaux ! A ce moment là je me suis dit que si des personnes consacraient leurs vies à transmettre un message par le rire, la démonstration des incohérences humaines..., alors j'en serai.
R.S : J'imagine que ce n'est pas évident de démarrer dans ce milieu sans aucune relation ?
P.V : Ha ! Si, c'est évident ! Enfin... Une fois ma décision prise, c'était évident pour moi que je ferai ce métier. Etre comédien c'est comme tous les métiers, si tu as des relations disposées à t'ouvrir les portes, tu vas plus vite. Pour moi ça n’a pas été le cas. J’ai tout fait à l’arrache. Ceci dit, personne ne t'oblige à rester devant la porte à attendre qu'elle s'ouvre... Comme tout le monde, lorsque je commence quelque chose j'espère que mon entourage va me comprendre, me soutenir. Bon ! C'est pas toujours le cas. Parfois il faut user de beaucoup de persévérance pour que ça devienne évident pour eux aussi.
R.S : Tes premiers pas dans le doublage ne sont pas banals puisque tout a démarré dans un vidéoclub !
P.V : Une conversation entre deux femmes au sujet du doublage d'un film. L'une d'elles avait été comédienne. Elle m'a donné l'adresse d'une société de doublage à côté du vidéoclub, j'ai frappé à la porte, on m'a proposé de faire des essais le lendemain, le surlendemain je travaillais !
R.S : Très vite tu as eu ton premier doublage important, celui de Justin Whalin (Jimmy Olsen de "Loïs & Clark"). En plus, tu donnais la réplique à deux grands comédiens ! Je sais que cela t'a beaucoup aidé à progresser, peux-tu en dire plus ?
P.V : Ce fut un beau cadeau de Jean-Pierre Dorat. Il m'a offert l'occasion de travailler aux côtés de Claire Guyot (qui chante divinement bien) et d'Emmanuel Curtil, deux bons comédiens. Pendant les trois années que dura la série, je les ai observés et j'ai appris les bases du doublage. Je leur dois beaucoup. Techniquement l'un et l'autre sont époustouflants. Ils m'ont plus d'une fois sauvé la mise dans des scènes difficiles.
R.S : Suivre des comédiens sur la durée, comme Luke Wilson par exemple, t'apporte forcément de l'aisance pour aborder les rôles, même s'ils sont différents ?
P.V : C'est surtout une grande source de plaisir car plus on double un comédien dans des personnages différents, plus on cerne sa façon de jouer et mieux on peut servir le travail qu'il a fait.
R.S : A l'heure où tout est de plus en plus rapide j'imagine que c'est un gain de temps pour tes employeurs !
P.V : Je n'ai pas vraiment d'opinion sur la question. Un directeur de plateau assume une direction artistique, des choix de jeux... Il me paraît indispensable qu'il doive se sentir totalement libre de sa distribution. Mais également qu'il prenne en compte "l'historique" du comédien étranger, que le public français attend de reconnaître.
R.S : Comme tous les artistes, tu m'as confié que le contact avec le public est primordial pour toi.
P.V : J'ai créé une compagnie de théâtre en 1996, et durant trois années j'ai pu écrire mes spectacles, les vendre, et les jouer. Cela a été une aventure humaine très forte. Je me sentais "à la maison", j'ai beaucoup grandi.
R.S : Justement, le fait que tu joues régulièrement au théâtre a-t-il des conséquences bénéfiques quand tu es sur un plateau de doublage ?
P.V : Des conséquences majeures ! C'est mon métier. Le doublage est une aventure connexe.
R.S : Merci beaucoup Philippe.
P.V : Merci de ton accueil. Et merci pour les informations que tu as pu me fournir au sujet de comédiens et comédiennes dont j'ai beaucoup aimé le travail. Et notamment la personne qui a doublé Jane dans la série de Tarzan en noir et blanc qui passait le mardi soir lorsque j'étais petit. J'avais la permission de les regarder puisqu'il n'y avait pas école le lendemain. Et cette voix m'a accompagné dans un grand nombre de mes rêves d'alors. J'ai été très impressionné par ta connaissance de notre profession. Merci pour l'intérêt que tu y portes, et de la faire connaître. Bon film, salut !
Interview de septembre 2004
P.V : Bonjour Reynald !
R.S : Ton envie de devenir comédien est arrivée grâce à une pièce de théâtre. Peux-tu en parler ?
P.V : En 1986, j'ai assisté à une représentation des "Oiseaux" d'Aristophane avec Jean-Louis Barrault. La pièce est une satire des institutions politiques... pas particulièrement hilarante. Et pourtant, pendant plus de deux heures, je regardais une bande d'allumés, couverts de plumes, s'invectiver, jubiler, se traiter de ... tous les noms d'oiseaux ! A ce moment là je me suis dit que si des personnes consacraient leurs vies à transmettre un message par le rire, la démonstration des incohérences humaines..., alors j'en serai.
R.S : J'imagine que ce n'est pas évident de démarrer dans ce milieu sans aucune relation ?
P.V : Ha ! Si, c'est évident ! Enfin... Une fois ma décision prise, c'était évident pour moi que je ferai ce métier. Etre comédien c'est comme tous les métiers, si tu as des relations disposées à t'ouvrir les portes, tu vas plus vite. Pour moi ça n’a pas été le cas. J’ai tout fait à l’arrache. Ceci dit, personne ne t'oblige à rester devant la porte à attendre qu'elle s'ouvre... Comme tout le monde, lorsque je commence quelque chose j'espère que mon entourage va me comprendre, me soutenir. Bon ! C'est pas toujours le cas. Parfois il faut user de beaucoup de persévérance pour que ça devienne évident pour eux aussi.
R.S : Tes premiers pas dans le doublage ne sont pas banals puisque tout a démarré dans un vidéoclub !
P.V : Une conversation entre deux femmes au sujet du doublage d'un film. L'une d'elles avait été comédienne. Elle m'a donné l'adresse d'une société de doublage à côté du vidéoclub, j'ai frappé à la porte, on m'a proposé de faire des essais le lendemain, le surlendemain je travaillais !
R.S : Très vite tu as eu ton premier doublage important, celui de Justin Whalin (Jimmy Olsen de "Loïs & Clark"). En plus, tu donnais la réplique à deux grands comédiens ! Je sais que cela t'a beaucoup aidé à progresser, peux-tu en dire plus ?
P.V : Ce fut un beau cadeau de Jean-Pierre Dorat. Il m'a offert l'occasion de travailler aux côtés de Claire Guyot (qui chante divinement bien) et d'Emmanuel Curtil, deux bons comédiens. Pendant les trois années que dura la série, je les ai observés et j'ai appris les bases du doublage. Je leur dois beaucoup. Techniquement l'un et l'autre sont époustouflants. Ils m'ont plus d'une fois sauvé la mise dans des scènes difficiles.
R.S : Suivre des comédiens sur la durée, comme Luke Wilson par exemple, t'apporte forcément de l'aisance pour aborder les rôles, même s'ils sont différents ?
P.V : C'est surtout une grande source de plaisir car plus on double un comédien dans des personnages différents, plus on cerne sa façon de jouer et mieux on peut servir le travail qu'il a fait.
R.S : A l'heure où tout est de plus en plus rapide j'imagine que c'est un gain de temps pour tes employeurs !
P.V : Je n'ai pas vraiment d'opinion sur la question. Un directeur de plateau assume une direction artistique, des choix de jeux... Il me paraît indispensable qu'il doive se sentir totalement libre de sa distribution. Mais également qu'il prenne en compte "l'historique" du comédien étranger, que le public français attend de reconnaître.
R.S : Comme tous les artistes, tu m'as confié que le contact avec le public est primordial pour toi.
P.V : J'ai créé une compagnie de théâtre en 1996, et durant trois années j'ai pu écrire mes spectacles, les vendre, et les jouer. Cela a été une aventure humaine très forte. Je me sentais "à la maison", j'ai beaucoup grandi.
R.S : Justement, le fait que tu joues régulièrement au théâtre a-t-il des conséquences bénéfiques quand tu es sur un plateau de doublage ?
P.V : Des conséquences majeures ! C'est mon métier. Le doublage est une aventure connexe.
R.S : Merci beaucoup Philippe.
P.V : Merci de ton accueil. Et merci pour les informations que tu as pu me fournir au sujet de comédiens et comédiennes dont j'ai beaucoup aimé le travail. Et notamment la personne qui a doublé Jane dans la série de Tarzan en noir et blanc qui passait le mardi soir lorsque j'étais petit. J'avais la permission de les regarder puisqu'il n'y avait pas école le lendemain. Et cette voix m'a accompagné dans un grand nombre de mes rêves d'alors. J'ai été très impressionné par ta connaissance de notre profession. Merci pour l'intérêt que tu y portes, et de la faire connaître. Bon film, salut !
Interview de septembre 2004