Gaëlle Savary
Genres :
Voix Adulte femme, Voix Senior femme
Tonalité :
Medium, Grave
Langues parlées :
Anglais avec accent non déterminé
Doublage
Voix
Bande-annonce
TV5MONDE
CD-ROM
Kamasutra (Milo Manara)
CD-ROM
Séthi et la couronne d’Egypte (narratrice)
Coach Voix-off
Séances de relaxation (pour la chaine myZen.tv & Air France)
Commentaire
Buddhia le petit marathonien (Arte)
Commentaire
Calme luxe et écologie: les Seychelles (Chaine Escales)
Commentaire
Exposition Jackson Pollock (Pinacothèque de Paris)
Commentaire
Le temps des animaux (France 5)
Commentaire
Maurice pionnier du paradis durable (Chaine Escales)
Commentaire
Sur la piste des éléphants du Sri Lanka (Chaine Escales)
Documentaire
Les procès de Rastatt : Des criminels de guerre devant la justice française (Stefanie Bruckner)
Livre audio
La femme à la fenêtre (de A.J Finn)
Livre audio
La femme à la fenêtre (d'A. J. Finn)
Livre audio
Les monstres (Lauren Beukes)
Livre audio
Option B (de Sheryl Sandberg)
Livre audio
Vox (de Christina Dalcher)
Livres CD
Découverte des musiciens Bach/Mozart (narratrice - Gallimard jeunesse)
Publicité
But
Publicité
Contrex
Publicité
Garnier
Publicité
Gervais
Publicité
Johnnie Walker
Publicité
Manix
Publicité
Puget
Publicité
Revlon
Publicité
Volkswagen
Publicité
Wonderbra
Publicité
Yoplait
Télé-réalité
Restaurants on the Edge (Karin Bohn)
Télé-réalité
Tables avec vue (Karin Bohn)
Télé-réalité
Undercover Billionaire (Elaine Culotti)
Téléphonie
EDF
Téléphonie
France Télécom
Téléphonie
Nespresso
Téléphonie
Pages Jaunes
Téléphonie
Sony France
Voice-over
Architecte Mayne (Pavillon de l’arsenal)
Voice-over
Arrêt sur image (France 2)
Voice-over
Déco cuisines (Cuisine TV)
Voice-over
Global Drinks (Arte)
Voice-over
Opération Moïse (France 5)
Formation
1983/1987 Formation avec la troupe du "Théatre du Sel" à Saumur :
Marianne dans "Les caprices de Marianne" Musset
Antigone dans "Antigone" Anouilh
Jacqueline dans "Le chandelier" Musset
Artémise dans "Grasse Matinée" Obaldia
Mme de Crampon dans "Le défunt" Obaldia
Toulouse dans "Le mal court" Audiberti
Personnage un dans "Les oiseaux - Les diablogues" Dubillard
Elle dans "Délire à deux" Ionesco
1989 Cours de théâtre de Danielle Ajoret et les cours de mime "Pinok et Matho" pendant 3 ans
Marianne dans "Les caprices de Marianne" Musset
Antigone dans "Antigone" Anouilh
Jacqueline dans "Le chandelier" Musset
Artémise dans "Grasse Matinée" Obaldia
Mme de Crampon dans "Le défunt" Obaldia
Toulouse dans "Le mal court" Audiberti
Personnage un dans "Les oiseaux - Les diablogues" Dubillard
Elle dans "Délire à deux" Ionesco
1989 Cours de théâtre de Danielle Ajoret et les cours de mime "Pinok et Matho" pendant 3 ans
Interview
R.S : Bonjour Gaelle.
G.S : Bonjour à toi.
R.S : La comédie est entrée très tôt dans ta vie, peux-tu en parler ?
G.S : Oh, moins tôt que certains ! C'est au lycée à 14 ans : ma prof de français ouvrait un cours de théâtre dans la succursale d'une église. Etonnant comme ambiance... Après elle a trouvé un hangar, on en a fait un théâtre avec gradins, scène et rideau rouge, c'était magique. La troupe s'appelait "Le théâtre du Sel". On jouait aussi bien Tchékov, Marivaux, qu'Obaldia ou Audiberti. C'est le seul endroit où mes parents étaient sûrs de me trouver...
R.S : La scène t'a certainement beaucoup apporté ?
G.S : J'ai tout appris là : la conscience du corps dans l'espace, la diction, porter la voix, l'attention aux autres, le travail d'équipe, l'échange par l'écoute, primordial pour ne pas jouer tout seul...
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
G.S : C'est le réalisateur Serge Caillet qui m'a mis le pied à l'étrier. Il m'a dit : "avec ton timbre de voix, tu devrais faire de la pub". Il m'a fait rencontrer Antonie Sitbon qui travaillait à Publicis Conseil, puis pour le doublage il m'a donné deux noms : Dominique Paturel et Gérard Desalles. J'ai choisi de contacter Gérard parce qu'il était inconnu pour moi... Mais j'étais de toute façon très impressionnée. Je suis venue assister pendant 1 mois au travail des comédiens sous sa direction. J'étais assise au bout de ma chaise totalement fascinée. Après les premiers essais, j'ai rapidement travaillé. La chance du débutant !
R.S : Faut-il épouser à l'identique le jeu de la comédienne étrangère ?
G.S : Au plus près, si le jeu est bon... Je m'accroche à ses yeux. Une fois que la technique est acquise, les lèvres deviennent secondaires. C'est ce qui passe dans les yeux qui me donne tout : le placement de ma voix (plus grave, plus aigu), la justesse du jeu. C'est un rapport très instinctif avec la comédienne que l'on double. Mais il y a toujours des libertés d'interprétation possibles...
R.S : Lorsque tu doubles une comédienne sur la durée, même si les rôles sont différents, est-ce plus facile de la comprendre dans son interprétation ?
G.S : Je pense, oui. C'est en tout cas une immense curiosité. C'est vrai qu'intuitivement je retrouve de suite la voix, les mouvements du visage, de la bouche, qui font sa particularité. Le dégrossissage n'est plus à faire. Le mimétisme opère pour chacun des rôles aussi différents soient-ils. C'est ça qui est fascinant pour moi dans cette pratique du doublage.
R.S : Le travail en publicité est certainement très différent ?
G.S : En pub on peut aussi avoir à jouer la comédie mais le plus souvent, c'est un ton qu'il faut trouver : ton enjoué, naturel, journalistique, chaleureux, etc. C'est plus un travail de musicalité.
R.S : Qu'évoque pour toi le mot rôle ?
G.S : Avant tout le Jeu : être un autre ou faire semblant d'être un autre, être au service de..., être une pâte à modeler, se fondre dans des gestes, des manières d'être, des expressions nouvelles. C'est un challenge, une évasion, un enrichissement personnel, le rôle que l'on joue...
R.S : Quels sont tes hobbies ?
G.S : Je suis passionnée de zoologie. Dès que je peux, je prends mes jumelles et je pars faire de l'observation avec mes amis naturalistes. Je me ressource dans Mère Nature par la contemplation. Je pratique aussi depuis plusieurs années le Qi Gong, c'est devenu vital pour renouer mon corps à ma tête...
R.S : Merci beaucoup Gaelle.
G.S : Merci Reynald, ce fut un plaisir de répondre à tout ça.
Interview de septembre 2011
G.S : Bonjour à toi.
R.S : La comédie est entrée très tôt dans ta vie, peux-tu en parler ?
G.S : Oh, moins tôt que certains ! C'est au lycée à 14 ans : ma prof de français ouvrait un cours de théâtre dans la succursale d'une église. Etonnant comme ambiance... Après elle a trouvé un hangar, on en a fait un théâtre avec gradins, scène et rideau rouge, c'était magique. La troupe s'appelait "Le théâtre du Sel". On jouait aussi bien Tchékov, Marivaux, qu'Obaldia ou Audiberti. C'est le seul endroit où mes parents étaient sûrs de me trouver...
R.S : La scène t'a certainement beaucoup apporté ?
G.S : J'ai tout appris là : la conscience du corps dans l'espace, la diction, porter la voix, l'attention aux autres, le travail d'équipe, l'échange par l'écoute, primordial pour ne pas jouer tout seul...
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
G.S : C'est le réalisateur Serge Caillet qui m'a mis le pied à l'étrier. Il m'a dit : "avec ton timbre de voix, tu devrais faire de la pub". Il m'a fait rencontrer Antonie Sitbon qui travaillait à Publicis Conseil, puis pour le doublage il m'a donné deux noms : Dominique Paturel et Gérard Desalles. J'ai choisi de contacter Gérard parce qu'il était inconnu pour moi... Mais j'étais de toute façon très impressionnée. Je suis venue assister pendant 1 mois au travail des comédiens sous sa direction. J'étais assise au bout de ma chaise totalement fascinée. Après les premiers essais, j'ai rapidement travaillé. La chance du débutant !
R.S : Faut-il épouser à l'identique le jeu de la comédienne étrangère ?
G.S : Au plus près, si le jeu est bon... Je m'accroche à ses yeux. Une fois que la technique est acquise, les lèvres deviennent secondaires. C'est ce qui passe dans les yeux qui me donne tout : le placement de ma voix (plus grave, plus aigu), la justesse du jeu. C'est un rapport très instinctif avec la comédienne que l'on double. Mais il y a toujours des libertés d'interprétation possibles...
R.S : Lorsque tu doubles une comédienne sur la durée, même si les rôles sont différents, est-ce plus facile de la comprendre dans son interprétation ?
G.S : Je pense, oui. C'est en tout cas une immense curiosité. C'est vrai qu'intuitivement je retrouve de suite la voix, les mouvements du visage, de la bouche, qui font sa particularité. Le dégrossissage n'est plus à faire. Le mimétisme opère pour chacun des rôles aussi différents soient-ils. C'est ça qui est fascinant pour moi dans cette pratique du doublage.
R.S : Le travail en publicité est certainement très différent ?
G.S : En pub on peut aussi avoir à jouer la comédie mais le plus souvent, c'est un ton qu'il faut trouver : ton enjoué, naturel, journalistique, chaleureux, etc. C'est plus un travail de musicalité.
R.S : Qu'évoque pour toi le mot rôle ?
G.S : Avant tout le Jeu : être un autre ou faire semblant d'être un autre, être au service de..., être une pâte à modeler, se fondre dans des gestes, des manières d'être, des expressions nouvelles. C'est un challenge, une évasion, un enrichissement personnel, le rôle que l'on joue...
R.S : Quels sont tes hobbies ?
G.S : Je suis passionnée de zoologie. Dès que je peux, je prends mes jumelles et je pars faire de l'observation avec mes amis naturalistes. Je me ressource dans Mère Nature par la contemplation. Je pratique aussi depuis plusieurs années le Qi Gong, c'est devenu vital pour renouer mon corps à ma tête...
R.S : Merci beaucoup Gaelle.
G.S : Merci Reynald, ce fut un plaisir de répondre à tout ça.
Interview de septembre 2011