Achille Orsoni
Doublage
télévision, VOD & DVD
2016
Cinéma, moyens métrages, courts métrages et télévision
2011 "Le premier rôle" réalisé par Galaad Hemsi
2010 "Man of Tomorrow " réalisé par Hughes Puyau
2008 "Affaires classées : l’affaire Roland Bondonny " réalisé par Eric Duret
2006 "Le sens de la vie " réalisé par Bertrand Jauffret
2006 "Cas clinique virtuel Caduet n°1 V4 " réalisé par Vincent Preiss
2005 "Les voiliers du Luxembourg " réalisé par Nicolas Engel
2005 "Les tueurs diaboliques" Faits divers extraordinaires de Pierre Bellemare
2005 "Contre le stress, on ne peut rien " réalisé par Pascal Chevreau
2005 "Journal IV " réalisé par Mathieu Gérault
2004 "L... " réalisé par Myriam Kerkour
2004 "Truands " réalisé par Rémy Foucherot
"Un conte de Noël " réalisé par Mathias Hottner
2003 "Un chasseur ayant chassé " réalisé par Simon Descamps
2003 "Stix " réalisé par Mounir Terrejoute
2003 "Le jour du destin " réalisé par Cédric Hachard
2003 "Le gagnant " réalisé par Pascal Guilleri
2003 "Le co-locataire " réalisé par Antoine Delemarre
2003 "Le don du ciel " réalisé par Richard Chevallier
2003 "Le clown " réalisé par Mathilde Levandier
2003 "Série B " réalisé par Rémy Guyarg
2002 "La peur " réalisé par Cyril Cagnat
2001 "Calico " réalisé par Cédric Hachard
2001 "Les vampires " réalisé par Aurélie Belleton
2001 "La carte perdue " réalisé par Cécilia Alvarez
2001 "Ceci n’est pas une note d’intention " réalisé par Tristan
2000 "Les crânes secs " réalisé par Damien Oliveres
2000 "Passage " réalisé par Romain Lacourbas
2000 "Visitation " réalisé par Sylvie Gasteau
1999 "The hit " réalisé par Dominique Montay
1999 "Katzen Jammen Dream " réalisé par Saïd Saadi
1999 "Mourir, c’est parti beaucoup " réalisé par Jérome Ruben
1998 "Va au diable " réalisé par Yorrck Le Saux
1998 "Théroigne de Méricourt " réalisé par Miguel Courtois
1997 "L’abscence " réalisé par Gil Le Kvern
1996 "Ce soir, on tue le cochon " réalisé par Thierry Nahon
1995 "Film institutionnel pour EDF-GDF " réalisé par Jo Doumer
2010 "Man of Tomorrow " réalisé par Hughes Puyau
2008 "Affaires classées : l’affaire Roland Bondonny " réalisé par Eric Duret
2006 "Le sens de la vie " réalisé par Bertrand Jauffret
2006 "Cas clinique virtuel Caduet n°1 V4 " réalisé par Vincent Preiss
2005 "Les voiliers du Luxembourg " réalisé par Nicolas Engel
2005 "Les tueurs diaboliques" Faits divers extraordinaires de Pierre Bellemare
2005 "Contre le stress, on ne peut rien " réalisé par Pascal Chevreau
2005 "Journal IV " réalisé par Mathieu Gérault
2004 "L... " réalisé par Myriam Kerkour
2004 "Truands " réalisé par Rémy Foucherot
"Un conte de Noël " réalisé par Mathias Hottner
2003 "Un chasseur ayant chassé " réalisé par Simon Descamps
2003 "Stix " réalisé par Mounir Terrejoute
2003 "Le jour du destin " réalisé par Cédric Hachard
2003 "Le gagnant " réalisé par Pascal Guilleri
2003 "Le co-locataire " réalisé par Antoine Delemarre
2003 "Le don du ciel " réalisé par Richard Chevallier
2003 "Le clown " réalisé par Mathilde Levandier
2003 "Série B " réalisé par Rémy Guyarg
2002 "La peur " réalisé par Cyril Cagnat
2001 "Calico " réalisé par Cédric Hachard
2001 "Les vampires " réalisé par Aurélie Belleton
2001 "La carte perdue " réalisé par Cécilia Alvarez
2001 "Ceci n’est pas une note d’intention " réalisé par Tristan
2000 "Les crânes secs " réalisé par Damien Oliveres
2000 "Passage " réalisé par Romain Lacourbas
2000 "Visitation " réalisé par Sylvie Gasteau
1999 "The hit " réalisé par Dominique Montay
1999 "Katzen Jammen Dream " réalisé par Saïd Saadi
1999 "Mourir, c’est parti beaucoup " réalisé par Jérome Ruben
1998 "Va au diable " réalisé par Yorrck Le Saux
1998 "Théroigne de Méricourt " réalisé par Miguel Courtois
1997 "L’abscence " réalisé par Gil Le Kvern
1996 "Ce soir, on tue le cochon " réalisé par Thierry Nahon
1995 "Film institutionnel pour EDF-GDF " réalisé par Jo Doumer
Discographie
"Bonjour la Terre !" chez Pan Music
Théâtre
"Roméo et Juliette" de Shakespeare, dans le rôle de Capulet
Interview
R.S : Bonjour Achille.
A.O : Bonjour Reynald. Je suis ravi d’enfin prendre contact. Bravo pour votre site RS Doublage.
R.S : Quel a été votre parcours artistique ?
A.O : J'ai commencé en m'accompagnant à la guitare dans les années 70, en chantant du Graeme Allwright, et divers chanteurs folk. Ensuite, pour constituer mon répertoire, je me suis tourné vers la poésie contemporaine. Puis dans les années 80 - sous le non d’Achille Awado - j'ai abandonné la guitare et ai commencé à interpréter ces textes sur des musiques qui ne s’y attendaient pas - avec l’accord de leurs auteurs ou compositeurs bien entendu. Sur scène ça a donné quelques concerts avec les compositeurs René Bottlang (piano), et Jean Pacalet (accordéon). En CD, ça a donné "Bonjour la Terre !", avec René Bottlang (piano), Jean Querlier (sax), Philippe-Marcel Iung ("bruiteur musical"), chez Pan Music. Par ailleurs, j’ai beaucoup travaillé à la création de "fantaisies musicales", avec plasticien, danseuse, chorégraphe, ou encore metteur en scène, sur des bandes son, avec costumes, dans des décors/sons/lumières. C’est à partir de 1987 que j'ai commencé à faire du doublage. Depuis, j’ai pu tourner dans une bonne trentaine de courts/moyens/longs métrages. J'ai joué Capulet dans le Roméo et Juliette de Baptiste Belleudy. Et j'ai beaucoup collaboré avec le plasticien Gilbert Peyre dans ses oeuvres scéniques. Depuis les années 90, j'ai mis en suspens mes activités d'interprète chantant, et le doublage est devenu ma priorité artistique.
R.S : Vous avez été agriculteur-éleveur en bio… Aviez-vous déjà en tête l'idée que vous vous dirigeriez un jour vers des activités artistiques ? Peut-être en aviez-vous déjà ?
A.O : J'ai eu l'opportunité de vérifier à partir de 1976 si l'agriculture en bio était possible et viable. Je sais maintenant que oui, et que c’est encore mieux que ce que je pouvais imaginer. Toutefois, l'artistique l'a toujours emporté sur toutes les autres activités.
R.S : Avez-vous le sentiment que c'est à travers votre activité de chanteur que vous vous êtes formé en tant que comédien ?
A.O : Non, pas du tout. Au début, j'étais complètement perdu. Par le chant, j'étais très expressionniste, passant d'un filet de voix à la plus grande exubérance. Il n’y avait quasiment rien de naturel ; que du travail en fonction des sons que je voulais donner à un mot ou à un corps de phrase. J’ai toujours travaillé - même parfois assez brutalement quoique sans inconvénient pour la voix - en fonction des textes que je choisissais, et des intentions que je voulais donner aux mots. C'est moi qui décidais de que j'allais faire. Pour jouer la comédie, c'est très différent, et j'ai beaucoup tremblé. J'ai souvent eu l'impression qu'il me fallait comme réapprendre à parler (même encore maintenant, je ressens parfois cette sensation, mais ça ne me fait plus peur !)
R.S : Comment êtes-vous arrivé au doublage ?
A.O : J’avais eu l'occasion d'assister à des séances de doublage de films quand j'ai commencé à travailler comme projectionniste/recorder vers l'âge de 20 ans.
Quand, plus tard, il m'a fallu trouver du financement pour mes fantaisies musicales, j'ai repensé au doublage. Ma seule ambition, à ce moment, n'était que de participer à des séances d'ambiances ou des petits rôles. J'ai pu entrer dans une société qui travaillait essentiellement pour la vidéo. J'ai donc commencé par de petites choses sur des films de guerre, d'horreur, des films de je ne sais quelle série (jusque "z" peut-être ?), mais il y avait du travail. Je n'avais jamais eu autant d'argent sur mon compte. Et j'apprenais.
R.S : Est-ce que la technique vous a semblé difficile ?
A.O : Pour moi : oui. Je me dis qu'il m'a fallu 3 ans. Et pourtant, je travaillais au minimum une quinzaine de fois par mois. J'ai appris en travaillant, et en regardant et écoutant mes camarades. Qu'ils soient tous remerciés pour ce qu'ils m'ont montré ; et pour m'avoir accepté. J'ai parfois eu tellement peur de me faire jeter.
R.S : La musique fait également partie de votre vie, pouvez-vous en parler ?
A.O : Heureusement, la musicalité, je la retrouve partout. En studio, je suis attentif aux sons des voix de mes collègues ; à la radio aussi, ce sont surtout les voix qui m'intéressent. Où je vis il y a un jardin. Je nourris des dizaines d’oiseaux sauvages. Je les entends et les écoute. A vélo, il y a les bruits alentours. Il y a parfois la pluie (j’adore les sons de la pluie !). Même en ville, il y a toutes sortes de sons que je m'efforce d'apprécier. Ce sont toutes ces "musiques" qui me nourrissent. La musique à proprement parler je ne la connais pas. Elle doit se jouer trop loin de chez moi certainement. Même à la radio, je l'entends plus que ne l'écoute. Et, la plupart du temps, je la subis. C'est ainsi pour l'instant et depuis pas mal d’années. Tant pis.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
A.O : Je me dis que je n'en ai peut-être jamais eu. Ce que j'aime, c'est le vagabondage.
R.S : Merci beaucoup Achille.
Interview de juillet 2016
A.O : Bonjour Reynald. Je suis ravi d’enfin prendre contact. Bravo pour votre site RS Doublage.
R.S : Quel a été votre parcours artistique ?
A.O : J'ai commencé en m'accompagnant à la guitare dans les années 70, en chantant du Graeme Allwright, et divers chanteurs folk. Ensuite, pour constituer mon répertoire, je me suis tourné vers la poésie contemporaine. Puis dans les années 80 - sous le non d’Achille Awado - j'ai abandonné la guitare et ai commencé à interpréter ces textes sur des musiques qui ne s’y attendaient pas - avec l’accord de leurs auteurs ou compositeurs bien entendu. Sur scène ça a donné quelques concerts avec les compositeurs René Bottlang (piano), et Jean Pacalet (accordéon). En CD, ça a donné "Bonjour la Terre !", avec René Bottlang (piano), Jean Querlier (sax), Philippe-Marcel Iung ("bruiteur musical"), chez Pan Music. Par ailleurs, j’ai beaucoup travaillé à la création de "fantaisies musicales", avec plasticien, danseuse, chorégraphe, ou encore metteur en scène, sur des bandes son, avec costumes, dans des décors/sons/lumières. C’est à partir de 1987 que j'ai commencé à faire du doublage. Depuis, j’ai pu tourner dans une bonne trentaine de courts/moyens/longs métrages. J'ai joué Capulet dans le Roméo et Juliette de Baptiste Belleudy. Et j'ai beaucoup collaboré avec le plasticien Gilbert Peyre dans ses oeuvres scéniques. Depuis les années 90, j'ai mis en suspens mes activités d'interprète chantant, et le doublage est devenu ma priorité artistique.
R.S : Vous avez été agriculteur-éleveur en bio… Aviez-vous déjà en tête l'idée que vous vous dirigeriez un jour vers des activités artistiques ? Peut-être en aviez-vous déjà ?
A.O : J'ai eu l'opportunité de vérifier à partir de 1976 si l'agriculture en bio était possible et viable. Je sais maintenant que oui, et que c’est encore mieux que ce que je pouvais imaginer. Toutefois, l'artistique l'a toujours emporté sur toutes les autres activités.
R.S : Avez-vous le sentiment que c'est à travers votre activité de chanteur que vous vous êtes formé en tant que comédien ?
A.O : Non, pas du tout. Au début, j'étais complètement perdu. Par le chant, j'étais très expressionniste, passant d'un filet de voix à la plus grande exubérance. Il n’y avait quasiment rien de naturel ; que du travail en fonction des sons que je voulais donner à un mot ou à un corps de phrase. J’ai toujours travaillé - même parfois assez brutalement quoique sans inconvénient pour la voix - en fonction des textes que je choisissais, et des intentions que je voulais donner aux mots. C'est moi qui décidais de que j'allais faire. Pour jouer la comédie, c'est très différent, et j'ai beaucoup tremblé. J'ai souvent eu l'impression qu'il me fallait comme réapprendre à parler (même encore maintenant, je ressens parfois cette sensation, mais ça ne me fait plus peur !)
R.S : Comment êtes-vous arrivé au doublage ?
A.O : J’avais eu l'occasion d'assister à des séances de doublage de films quand j'ai commencé à travailler comme projectionniste/recorder vers l'âge de 20 ans.
Quand, plus tard, il m'a fallu trouver du financement pour mes fantaisies musicales, j'ai repensé au doublage. Ma seule ambition, à ce moment, n'était que de participer à des séances d'ambiances ou des petits rôles. J'ai pu entrer dans une société qui travaillait essentiellement pour la vidéo. J'ai donc commencé par de petites choses sur des films de guerre, d'horreur, des films de je ne sais quelle série (jusque "z" peut-être ?), mais il y avait du travail. Je n'avais jamais eu autant d'argent sur mon compte. Et j'apprenais.
R.S : Est-ce que la technique vous a semblé difficile ?
A.O : Pour moi : oui. Je me dis qu'il m'a fallu 3 ans. Et pourtant, je travaillais au minimum une quinzaine de fois par mois. J'ai appris en travaillant, et en regardant et écoutant mes camarades. Qu'ils soient tous remerciés pour ce qu'ils m'ont montré ; et pour m'avoir accepté. J'ai parfois eu tellement peur de me faire jeter.
R.S : La musique fait également partie de votre vie, pouvez-vous en parler ?
A.O : Heureusement, la musicalité, je la retrouve partout. En studio, je suis attentif aux sons des voix de mes collègues ; à la radio aussi, ce sont surtout les voix qui m'intéressent. Où je vis il y a un jardin. Je nourris des dizaines d’oiseaux sauvages. Je les entends et les écoute. A vélo, il y a les bruits alentours. Il y a parfois la pluie (j’adore les sons de la pluie !). Même en ville, il y a toutes sortes de sons que je m'efforce d'apprécier. Ce sont toutes ces "musiques" qui me nourrissent. La musique à proprement parler je ne la connais pas. Elle doit se jouer trop loin de chez moi certainement. Même à la radio, je l'entends plus que ne l'écoute. Et, la plupart du temps, je la subis. C'est ainsi pour l'instant et depuis pas mal d’années. Tant pis.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
A.O : Je me dis que je n'en ai peut-être jamais eu. Ce que j'aime, c'est le vagabondage.
R.S : Merci beaucoup Achille.
Interview de juillet 2016