Jean-Louis Faure
Doublage
Direction artistique
Interview
R.S : Bonjour Jean-Louis.
J.L.F : Bonjour Reynald.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts de comédien ?
J.L.F : On va pas s'étendre ! En fait, j'ai joué très tôt au théâtre, dans des spectacles que personne ou peu de gens en tout cas ont vus ; j'ai enchaîné les petits boulots et les représentations "confidentielles" avant de commencer à vivre de ce métier grâce au doublage.
R.S : Comment définiriez-vous les liens qui vous unissent à un public ?
J.L.F : Je ne suis pas certain, étant un "comédien de l'ombre", que beaucoup de liens m'unissent au public ! En dehors de quelques occasions , rares, des rencontres avec des fans de séries, par exemple. C'est sympathique, la plupart du temps, mais je n'ai pas de fan club !
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
J.L.F : Comme je vous l'ai dit plus haut, il était temps que je vive de ce métier. J'ai pris un jour mon courage à deux mains et le chemin des studios. J'ai travaillé assez vite, et j'ai bientôt fait de belles rencontres.
R.S : Doubler un comédien étranger demande certaines aptitudes, n'est-ce pas ?
J.L.F : C'est une question de technique ; il faut être un peu caméléon, plutôt humble. J'aime bien la formule de José Luccioni : c'est du karaoké...
R.S : Vous doublez plusieurs comédiens sur la durée. Même si les rôles sont différents chaque fois, diriez-vous qu'il s'installe comme une sorte de complicité ?
J.L.F : C'est amusant de vieillir en même temps qu'eux !
R.S : Vous avez eu la chance de travailler sur des séries de qualité comme par exemple "Six Feet Under", ce doit-être un bonheur pour un comédien ?
J.L.F : Ça, c'est véritablement de la chance. Grâce à Catherine Le Lann, j'ai pu doubler Bryan Cranston, d'abord dans "Malcolm", puis dans "Breaking Bad" et ce sont des expériences formidables.
R.S : Vous dirigez également. Par rapport à votre activité de comédien, le plaisir est certainement différent ?
J.L.F : Non, je ne dirige plus. Trop de contraintes. Je laisse le job à d'autres camarades, qui font ça beaucoup mieux que moi.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
J.L.F : Les balades, la lecture, les amis, la musique, le sexe, le ciné, bref comme tout le monde, et pas nécessairement dans cet ordre...
R.S : Merci beaucoup Jean-Louis.
J.L.F : Merci Reynald, à bientôt.
Interview de mars 2012
J.L.F : Bonjour Reynald.
R.S : Pouvez-vous parler de vos débuts de comédien ?
J.L.F : On va pas s'étendre ! En fait, j'ai joué très tôt au théâtre, dans des spectacles que personne ou peu de gens en tout cas ont vus ; j'ai enchaîné les petits boulots et les représentations "confidentielles" avant de commencer à vivre de ce métier grâce au doublage.
R.S : Comment définiriez-vous les liens qui vous unissent à un public ?
J.L.F : Je ne suis pas certain, étant un "comédien de l'ombre", que beaucoup de liens m'unissent au public ! En dehors de quelques occasions , rares, des rencontres avec des fans de séries, par exemple. C'est sympathique, la plupart du temps, mais je n'ai pas de fan club !
R.S : Comment avez-vous pris le chemin du doublage ?
J.L.F : Comme je vous l'ai dit plus haut, il était temps que je vive de ce métier. J'ai pris un jour mon courage à deux mains et le chemin des studios. J'ai travaillé assez vite, et j'ai bientôt fait de belles rencontres.
R.S : Doubler un comédien étranger demande certaines aptitudes, n'est-ce pas ?
J.L.F : C'est une question de technique ; il faut être un peu caméléon, plutôt humble. J'aime bien la formule de José Luccioni : c'est du karaoké...
R.S : Vous doublez plusieurs comédiens sur la durée. Même si les rôles sont différents chaque fois, diriez-vous qu'il s'installe comme une sorte de complicité ?
J.L.F : C'est amusant de vieillir en même temps qu'eux !
R.S : Vous avez eu la chance de travailler sur des séries de qualité comme par exemple "Six Feet Under", ce doit-être un bonheur pour un comédien ?
J.L.F : Ça, c'est véritablement de la chance. Grâce à Catherine Le Lann, j'ai pu doubler Bryan Cranston, d'abord dans "Malcolm", puis dans "Breaking Bad" et ce sont des expériences formidables.
R.S : Vous dirigez également. Par rapport à votre activité de comédien, le plaisir est certainement différent ?
J.L.F : Non, je ne dirige plus. Trop de contraintes. Je laisse le job à d'autres camarades, qui font ça beaucoup mieux que moi.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
J.L.F : Les balades, la lecture, les amis, la musique, le sexe, le ciné, bref comme tout le monde, et pas nécessairement dans cet ordre...
R.S : Merci beaucoup Jean-Louis.
J.L.F : Merci Reynald, à bientôt.
Interview de mars 2012