Guillaume Lebon
Doublage
Voix
Documentaire
Africa
Jeu DVD
Jeu de cache-cache La Belle et le Clochard 2, l'appel de la rue (Le Clochard)
Formation
Studio 34 (direction Claude Mathieu, Philippe Brigaud)
Stages de clown avec Jacques Hadjaje
Stages de clown avec Jacques Hadjaje
Courts-métrages
"Chloé" de Jean-François Fontanel
"Du côté du Montparnasse" de Jean-François Fontanel
"Le Grand Jeu" de Patrick Hernandez
"Juste au dessus des Trains" de Jean-François Fontanel
"Du côté du Montparnasse" de Jean-François Fontanel
"Le Grand Jeu" de Patrick Hernandez
"Juste au dessus des Trains" de Jean-François Fontanel
Théâtre
"La joyeuse et probable histoire de Superbarrio que l'on vit s'envoler un soir dans le ciel de Mexico" de Jacques Hadjaje - mise en scène de l'auteur
"Entre-temps, j’ai continué à vivre" de Jacques Hadjaje - mise en scène de l'auteur. Lucernaire
"Dis-leur que la vérité est belle" de J. Hadjaje - mise en scène de l'auteur
"Les acteurs de bonne foi" de Marivaux, mise en scène de Valérie Archambeau. Festival des jeunes troupes de Jarnac, 48heures de théâtre au Cirque d'hiver (Paris)
"La Queue de Vladimir Sorokine", mise en scène de Jacques Connort et Jean-Pierre Loriol. Théâtre des arènes de Montmartre (Paris), Espace des Art de Pavillons sous Bois (93)
"Les Chasseurs de Rêves" de Milorad Pavic, mise en scène de Emmanuelle Weisz. Tournée en France
"Les Rivaux d'eux-mêmes" de Pigault Lebrun, mise en scène de Rémi de Fournas. Théâtre du musée de Cognac Jay (Paris)
"Le fils Naturel de Denis Diderot", mise en scène de Jacques Connort. Théâtre du Lucernaire (Paris)
"Les Emigrés" de Slavomir Mrosek, mise en scène de Pierre Isaïe Duc. Théâtre Sierre (Suisse)
"Configuration d'Aimé Césaire", mise en scène de Guillaume Lebon. Festival de Fort de France (Antilles)
"Tranche de Pif" spectacle de clown. Théâtre de la sacoche (Suisse)
"Le Boudoir" du marquis de Sade, mise en scène de Anne Degremont. Théâtre de la Tâche d'encre, théâtre de Nesle (Paris)
"No modernes" de Yukio Mishima, mise en scène d'Anne Degremont. Théâtre de la Tâche d'encre (Avignon off)
"Georges Dandin" de Molière, mise en scène de Jacques Connort. Tournée en Eure et Loire
"Le Très Bas" de Christian Bobin, mise en scène d'Aurelia. Théâtre du Plessis Robinson (92)
"Courir ? c'est merveilleux !" tragi-comédie cycliste d'après Dino Buzzati, mise en scène de Pierre Isaïe Duc. Festival de Pélussin, Théâtre de Sierre, tournée en Suisse
"Le Plus Heureux des Trois" d'Eugène Labiche, mise en scène de Delphine Lequenne. Théâtre du Grenier de Bougival, Théâtre de Levallois, reprise au festival d'Avignon et en tournée internationale
"Adèle a ses raisons" de Jacques Hadjaje, mise en scène de Pierre Blain. Festival de Pélussin
"Lorenzaccio" de Musset, mise en scène de Delphine Lequenne. Théâtre du Grenier de Bougival (78)
"Concerto Levrette, Requiem" d'après Roland Dubillard, mise en scène de Pierre Isaïe Duc. Théâtre de Sierre (Suisse)
"Adèle a ses raisons" de Jacques Hadjaje mise en scène de Jacques Hadjaje. Théâtre du Grenier de Bougival (78) et théâtre 13 Paris
"Entre-temps, j’ai continué à vivre" de Jacques Hadjaje - mise en scène de l'auteur. Lucernaire
"Dis-leur que la vérité est belle" de J. Hadjaje - mise en scène de l'auteur
"Les acteurs de bonne foi" de Marivaux, mise en scène de Valérie Archambeau. Festival des jeunes troupes de Jarnac, 48heures de théâtre au Cirque d'hiver (Paris)
"La Queue de Vladimir Sorokine", mise en scène de Jacques Connort et Jean-Pierre Loriol. Théâtre des arènes de Montmartre (Paris), Espace des Art de Pavillons sous Bois (93)
"Les Chasseurs de Rêves" de Milorad Pavic, mise en scène de Emmanuelle Weisz. Tournée en France
"Les Rivaux d'eux-mêmes" de Pigault Lebrun, mise en scène de Rémi de Fournas. Théâtre du musée de Cognac Jay (Paris)
"Le fils Naturel de Denis Diderot", mise en scène de Jacques Connort. Théâtre du Lucernaire (Paris)
"Les Emigrés" de Slavomir Mrosek, mise en scène de Pierre Isaïe Duc. Théâtre Sierre (Suisse)
"Configuration d'Aimé Césaire", mise en scène de Guillaume Lebon. Festival de Fort de France (Antilles)
"Tranche de Pif" spectacle de clown. Théâtre de la sacoche (Suisse)
"Le Boudoir" du marquis de Sade, mise en scène de Anne Degremont. Théâtre de la Tâche d'encre, théâtre de Nesle (Paris)
"No modernes" de Yukio Mishima, mise en scène d'Anne Degremont. Théâtre de la Tâche d'encre (Avignon off)
"Georges Dandin" de Molière, mise en scène de Jacques Connort. Tournée en Eure et Loire
"Le Très Bas" de Christian Bobin, mise en scène d'Aurelia. Théâtre du Plessis Robinson (92)
"Courir ? c'est merveilleux !" tragi-comédie cycliste d'après Dino Buzzati, mise en scène de Pierre Isaïe Duc. Festival de Pélussin, Théâtre de Sierre, tournée en Suisse
"Le Plus Heureux des Trois" d'Eugène Labiche, mise en scène de Delphine Lequenne. Théâtre du Grenier de Bougival, Théâtre de Levallois, reprise au festival d'Avignon et en tournée internationale
"Adèle a ses raisons" de Jacques Hadjaje, mise en scène de Pierre Blain. Festival de Pélussin
"Lorenzaccio" de Musset, mise en scène de Delphine Lequenne. Théâtre du Grenier de Bougival (78)
"Concerto Levrette, Requiem" d'après Roland Dubillard, mise en scène de Pierre Isaïe Duc. Théâtre de Sierre (Suisse)
"Adèle a ses raisons" de Jacques Hadjaje mise en scène de Jacques Hadjaje. Théâtre du Grenier de Bougival (78) et théâtre 13 Paris
Interview
R.S : Bonjour Guillaume...
G.L : Bonjour Reynald !
R.S : Comment as-tu compris qu'un jour tu serais comédien ?
G.L : Ma trajectoire dans ce métier est un peu atypique car je ne me destinais pas du tout à ça. J'étais étudiant à l'université de Bordeaux et je dois dire que je me cherchais un peu. Un de mes camarades m'annonce que l'année suivante il monte à Paris pour suivre des cours dans une école d'art dramatique que c'est sa passion, son destin. Ne sachant trop que faire de moi et m'ennuyant ferme à la fac, je décide de l'imiter. Mon ami ne l'a jamais fait et moi j'ai découvert un métier et une passion. La vie réserve des surprises magnifiques !
R.S : Tes premières sensations en montant sur scène devaient être intenses ?
G.L : Curieusement, plus j'avance dans ce métier et plus les sensations sont intenses. En effet je vivais la scène de manière beaucoup plus détachée voire insouciante à mes débuts. L'âge et l'expérience me font réaliser la chance que j'ai d'exercer ma passion et décuple ma joie, presque rageuse, d'être en scène.
R.S : T'intéressais-tu déjà au doublage avant de t'y adonner toi-même ?
G.L : Pas du tout. C'est une face de l'activité du comédien qui m'était parfaitement inconnue !
R.S : Quel a été ton sentiment lors de ta première prestation ?
G.L : Bizarrement, je ne me souviens pas de cette première ! Ma mémoire étant assez sélective j'imagine aisément que ça ne devait pas être terrible.
R.S : Tu doubles Eric McCormack dans la célèbre série "Will & Grace". Que penses-tu de la diffusion française qui est pour le moins très parsemée dans le temps ?
G.L : Je trouve ça dommage pour cette remarquable série. L'humour de ces 4 personnages, à la fois caustique et tendre, la qualité des situations et des textes mériteraient mieux que ça. Je pense que c'est difficile pour le public français de se passionner pour une série aussi diluée dans le temps.
R.S : La série "Voilà !" t'a offert également l'excellent rôle de Dennis Finch, incarné par David Spade. Je suppose que c'est un grand souvenir pour toi ?
G.L : Oh que oui ! En voilà un qui est surprenant. J'avoue me régaler complètement à doubler ce gaillard. J'ai tout le temps l'impression qu'il part en vrille dans ses rôles, un animal sauvage en liberté totale. Je dois même me méfier de ne pas être trop spectateur de ce qu'il fait parce que, franchement, je suis très client de son humour. Il se permet tout et, de fait, le doubler ressemble à un exercice de haute voltige. Que du bonheur !
R.S : Tu as participé à la nouvelle version française de "La Belle et le Clochard" de Disney. Est-ce facile de redoubler un dessin animé qui a bercé l'enfance de plusieurs générations ?
G.L : Facile sans doute pas, mais très valorisant de te dire que tu arrives derrière quelques géants du doublage et que toi aussi tu vas bercer l'enfance d'une nouvelle génération (dont mes enfants et ça, pour un papa, c'est très important ). J'avais aussi, de manière plus terre à terre, la chance de ne pas connaître ce dessin animé. Surprenant mais véridique !
R.S : Le doublage offre une grande palette de rôles, mais le fait d'être en retrait derrière un comédien étranger n'amoindrit-il pas ton plaisir d'acteur ?
G.L : Oh là là ! Pas du tout, au contraire ! C'est extraordinaire de se sentir au service d'un autre, de tenter de rendre son travail de la manière la plus fidèle qui soit. Se fondre dans les rythmes et les intentions d'un autre acteur est très enrichissant. En effet, tu es surpris par le jeu de l'acteur car tu n'aurais pas forcément joué de la même façon et cela développe ta palette d'émotions et de jeu.
R.S : En dehors de ton métier quelle sont tes passions ?
G.L : Difficile de séparer mon métier et mes passions puisque l'un est l'autre ! Le doublage et la compagnie théâtrale "Les Camerluches" m'occupent énormément. Mais ma famille, bien sûr, mes deux petits bonshommes qui me redonnent la pêche quand la vie me fait tanguer et mon épouse qui sait si bien m'écouter (et m'engueuler) sont mes autres passions.
R.S : Merci beaucoup Guillaume.
G.L : Merci à toi Reynald pour ton écoute et ta gentillesse et bravo pour ce site convivial et agréable.
Interview de mars 2006
G.L : Bonjour Reynald !
R.S : Comment as-tu compris qu'un jour tu serais comédien ?
G.L : Ma trajectoire dans ce métier est un peu atypique car je ne me destinais pas du tout à ça. J'étais étudiant à l'université de Bordeaux et je dois dire que je me cherchais un peu. Un de mes camarades m'annonce que l'année suivante il monte à Paris pour suivre des cours dans une école d'art dramatique que c'est sa passion, son destin. Ne sachant trop que faire de moi et m'ennuyant ferme à la fac, je décide de l'imiter. Mon ami ne l'a jamais fait et moi j'ai découvert un métier et une passion. La vie réserve des surprises magnifiques !
R.S : Tes premières sensations en montant sur scène devaient être intenses ?
G.L : Curieusement, plus j'avance dans ce métier et plus les sensations sont intenses. En effet je vivais la scène de manière beaucoup plus détachée voire insouciante à mes débuts. L'âge et l'expérience me font réaliser la chance que j'ai d'exercer ma passion et décuple ma joie, presque rageuse, d'être en scène.
R.S : T'intéressais-tu déjà au doublage avant de t'y adonner toi-même ?
G.L : Pas du tout. C'est une face de l'activité du comédien qui m'était parfaitement inconnue !
R.S : Quel a été ton sentiment lors de ta première prestation ?
G.L : Bizarrement, je ne me souviens pas de cette première ! Ma mémoire étant assez sélective j'imagine aisément que ça ne devait pas être terrible.
R.S : Tu doubles Eric McCormack dans la célèbre série "Will & Grace". Que penses-tu de la diffusion française qui est pour le moins très parsemée dans le temps ?
G.L : Je trouve ça dommage pour cette remarquable série. L'humour de ces 4 personnages, à la fois caustique et tendre, la qualité des situations et des textes mériteraient mieux que ça. Je pense que c'est difficile pour le public français de se passionner pour une série aussi diluée dans le temps.
R.S : La série "Voilà !" t'a offert également l'excellent rôle de Dennis Finch, incarné par David Spade. Je suppose que c'est un grand souvenir pour toi ?
G.L : Oh que oui ! En voilà un qui est surprenant. J'avoue me régaler complètement à doubler ce gaillard. J'ai tout le temps l'impression qu'il part en vrille dans ses rôles, un animal sauvage en liberté totale. Je dois même me méfier de ne pas être trop spectateur de ce qu'il fait parce que, franchement, je suis très client de son humour. Il se permet tout et, de fait, le doubler ressemble à un exercice de haute voltige. Que du bonheur !
R.S : Tu as participé à la nouvelle version française de "La Belle et le Clochard" de Disney. Est-ce facile de redoubler un dessin animé qui a bercé l'enfance de plusieurs générations ?
G.L : Facile sans doute pas, mais très valorisant de te dire que tu arrives derrière quelques géants du doublage et que toi aussi tu vas bercer l'enfance d'une nouvelle génération (dont mes enfants et ça, pour un papa, c'est très important ). J'avais aussi, de manière plus terre à terre, la chance de ne pas connaître ce dessin animé. Surprenant mais véridique !
R.S : Le doublage offre une grande palette de rôles, mais le fait d'être en retrait derrière un comédien étranger n'amoindrit-il pas ton plaisir d'acteur ?
G.L : Oh là là ! Pas du tout, au contraire ! C'est extraordinaire de se sentir au service d'un autre, de tenter de rendre son travail de la manière la plus fidèle qui soit. Se fondre dans les rythmes et les intentions d'un autre acteur est très enrichissant. En effet, tu es surpris par le jeu de l'acteur car tu n'aurais pas forcément joué de la même façon et cela développe ta palette d'émotions et de jeu.
R.S : En dehors de ton métier quelle sont tes passions ?
G.L : Difficile de séparer mon métier et mes passions puisque l'un est l'autre ! Le doublage et la compagnie théâtrale "Les Camerluches" m'occupent énormément. Mais ma famille, bien sûr, mes deux petits bonshommes qui me redonnent la pêche quand la vie me fait tanguer et mon épouse qui sait si bien m'écouter (et m'engueuler) sont mes autres passions.
R.S : Merci beaucoup Guillaume.
G.L : Merci à toi Reynald pour ton écoute et ta gentillesse et bravo pour ce site convivial et agréable.
Interview de mars 2006