Nessym Guetat
Doublage
Documentaire
Alexandre le Grand : Au rang des dieux (Roi Darius)
Voix
Habillage
Disney Cinémagique (depuis la création de la chaîne en septembre 2007)
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Kellogg's
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L’Oréal
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Nestlé
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Universal Music
Courts-métrages
2003 "La cotangente inversée" dans les rôles de Denis et Jean-Pierre
1995 "L'indien" dans le rôle de l'indien
1995 "L'indien" dans le rôle de l'indien
Musique
2007 Musique originale du moyen-métrage "La grande lessive"
2007 Arrangements musicaux pour la série "La compagnie des glaces" pour France2
2006 Musique originale du moyen-métrage "Te inmerdo"
Depuis 2006 Réalisation et arrangements musicaux pour Claire Guyot
2005 Musique originale du dessin animé "Story of L"
1996/1997 Adaptation musicale et décor sonore de "Emilie Jolie"
1996 Musiques originales pour "La Belle et La Bête"
1995 Décor sonore et musiques originales de "Il reste encore de la salade ?" une pièce de Pierre Pigeolet et mise en scène de l'auteur (création)
1995 Décor sonore de "Hamlet" mise en scène de Dominique Haumont
1995 Décor sonore et musiques originales de "René ?" une pièce de Pierre Pigeolet et mise en scène de l'auteur (création, reprise de décembre 1996 à février 1997)
1995 Musiques originales de "Il n'y a qu'épousailles qui m'aillent" (Reprise en Décembre 95)
2007 Arrangements musicaux pour la série "La compagnie des glaces" pour France2
2006 Musique originale du moyen-métrage "Te inmerdo"
Depuis 2006 Réalisation et arrangements musicaux pour Claire Guyot
2005 Musique originale du dessin animé "Story of L"
1996/1997 Adaptation musicale et décor sonore de "Emilie Jolie"
1996 Musiques originales pour "La Belle et La Bête"
1995 Décor sonore et musiques originales de "Il reste encore de la salade ?" une pièce de Pierre Pigeolet et mise en scène de l'auteur (création)
1995 Décor sonore de "Hamlet" mise en scène de Dominique Haumont
1995 Décor sonore et musiques originales de "René ?" une pièce de Pierre Pigeolet et mise en scène de l'auteur (création, reprise de décembre 1996 à février 1997)
1995 Musiques originales de "Il n'y a qu'épousailles qui m'aillent" (Reprise en Décembre 95)
Télévision
1994 "La veuve de l'architecte" réalisé par Philippe Monnier, dans le rôle de Paulo. Avec Michèle Morgan et Jacques François, pour France 2
1993 "Ecole d'Enfer" réalisé par Jacques Burton, dans le rôle de Mehdi
1993 "Ecole d'Enfer" réalisé par Jacques Burton, dans le rôle de Mehdi
Théâtre
2008 "Les femmes savantes" dans le rôle de Trissotin
2004 "Fracasse" nouvelle adaptation, dans le rôle d'Agostin
1999 "L'Avare" de Molière et mise en scène de Jean-Claude Idée, dans le rôle de Valère. Reprise en avril 2001
1998 "Spectacle pour la Biennale de la Poésie" sous la direction de Charles Kleinberg
1997 "Une Fête pour Boris" de Thomas Bernhard et mise en scène d'Henri Ronse à la Comédie de Béthune (reprise en mai et juin 97)
1997 "Récitants recherchent emploi vacant" spectacle de poésie
1996 "Liberté" sous la direction de Charles Kleinberg (reprise en novembre 97)
1996 "Spectacle de clôture de La Biennale de la Poésie" sous la direction de Charles Kleinberg
1994 "La Nef des Fous" et "Le Roman de Renart" mise en scène d'Alain Carre. A St Antoine L'abbaye, dans l'Isère
1993 "Les Nuits Médiévales" et "La Passion du Palatinus" (création) mise en scène de Alain Carre. A St Antoine L'abbaye, dans l'Isère (reprise en mars 94)
2004 "Fracasse" nouvelle adaptation, dans le rôle d'Agostin
1999 "L'Avare" de Molière et mise en scène de Jean-Claude Idée, dans le rôle de Valère. Reprise en avril 2001
1998 "Spectacle pour la Biennale de la Poésie" sous la direction de Charles Kleinberg
1997 "Une Fête pour Boris" de Thomas Bernhard et mise en scène d'Henri Ronse à la Comédie de Béthune (reprise en mai et juin 97)
1997 "Récitants recherchent emploi vacant" spectacle de poésie
1996 "Liberté" sous la direction de Charles Kleinberg (reprise en novembre 97)
1996 "Spectacle de clôture de La Biennale de la Poésie" sous la direction de Charles Kleinberg
1994 "La Nef des Fous" et "Le Roman de Renart" mise en scène d'Alain Carre. A St Antoine L'abbaye, dans l'Isère
1993 "Les Nuits Médiévales" et "La Passion du Palatinus" (création) mise en scène de Alain Carre. A St Antoine L'abbaye, dans l'Isère (reprise en mars 94)
Interview
R.S : Bonjour Nessym.
N.G : Bonjour Reynald.
R.S : Peux-tu parler de tes débuts d'artiste ?
N.G : Oui bien sûr. Rien de très original. Je me suis aperçu assez tôt que j'aimais être sur scène. Que, loin d'avoir le trac, j'aimais le contact avec le public. J'ai donc commencé des cours d'initiation au théâtre, ensuite j'ai suivi un cursus classique.
R.S : La musique tient une grande place dans ta vie, est-ce relié à ton parcours de comédien ou est-ce deux chemins complètement différents ?
N.G : Bonne question ! La réponse est oui et oui. Oui, c'est relié parce que, ado, j'ai compris qu'il était difficile de vivre du métier de comédien. Je me suis donc très intelligemment mis en quête d'une autre occupation et j'ai très bêtement choisi la musique. Oui, c'est 2 chemins différents, parce que la composition est pour moi tout le contraire de ce que je fais en tant qu'acteur. En compo, je suis créateur. En tant qu'acteur, interprète. En compo je travaille seul (ou avec peu de personnes), en tant qu'acteur je suis très entouré. Mais surtout, la musique me permet d'exprimer toute une palette d'émotions qu'il me serait difficile d'explorer en tant que comédien. Par exemple, jamais je n'interprèterai un rôle de femme, mais je peux mettre en musique les sentiments d'un personnage féminin ; cela fait appel à une autre sensibilité. Evidemment, l'un nourrit l'autre et vice-versa. Je me dirige d'ailleurs de plus en plus vers la musique à l'image. Je viens de terminer ma collaboration musicale pour la série "La compagnie des glaces" sur France 2 et mes rapports avec la production, tant française que canadienne, ont été excellents. Le fait que je sois comédien permet aux réalisateurs de s'adresser à moi dans leur langage au lieu de termes musicaux qu'ils ne maîtrisent pas forcément. Pour résumé, même si ces deux chemins sont différents, un de mes atouts en musique est bien d'être comédien.
R.S : Lorsque tu es devant une caméra ou sur les planches, le plaisir du jeu est certainement aussi intense mais les sensations ne sont certainement pas les mêmes ?
N.G : C'est bizarre, j'aurais plutôt tendance à dire le contraire... Je trouve que le plaisir du jeu est différent parce que la technique utilisée est différente. Du coup, le plaisir que l'on a à jouer devant 500 personnes (avec l'énergie que vous dégagez et le retour du public) est extrêmement différent d'une scène intimiste jouée à deux en gros plan, où tout est dans le regard et le partage avec son/sa partenaire. C'est justement cette variété de plaisirs qui fait que nous avons une envie, parfois boulimique, de multiplier les expériences dans des domaines différents. Par contre, quoi que je fasse, j'ai toujours la sensation de faire mon métier : incarner un personnage, partager, et faire partager des émotions.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
N.G : Ici non plus, ce n'est pas très original. Un ami comédien m'a emmené en studio, j'ai trouvé ça rigolo, j'ai eu l'opportunité de faire des essais, et puis voilà...
R.S : Il y a comme une sorte de magie à faire parler un acteur étranger en français, le ressens-tu parfois ?
N.G : Oui, j'ai eu le plaisir de le ressentir et c'est vrai que dans ce cas, c'est magique, mais c'est très rare. Il faut réunir beaucoup de paramètres pour que cela arrive : un bon texte, une bonne direction mais, last but not least, ce petit plus entre vous et l'acteur que vous doublez : quand cela arrive, là c'est le pied intégral ! Mes références en la matière sont entre autres : Dominique Collignon-Maurin sur Nicolas Cage, Céline Monsarrat sur Julia Roberts, Patrick Poivey sur Bruce Willis, Bernard Lanneau sur Kevin Costner... Quand on en arrive là, oui ! c'est magique ! Et on se dit qu'on fait un métier formidable...
R.S : Peut-on vraiment se libérer de la technique pour ne penser qu'au jeu ?
N.G : C'est indispensable ! C'est d'ailleurs, ce que je me suis toujours efforcé de faire, quel que soit le domaine (théâtre, cinéma, doublage...). Seuls le jeu et l'émotion comptent ; la technique n'est là que pour véhiculer (canaliser) cette émotion. Autrement dit : pas de technique pas d'émotion, que la technique, pas d'émotion.
R.S : Ton oreille de musicien est-elle un avantage derrière la barre ?
N.G : Oui, je crois qu'elle m'aide à avoir un bon timing. Le rythme, c'est quelque chose de très important pour qu'une réplique fonctionne et souvent c'est une question de détail. J'ai tendance à considérer un texte comme une partition, avec des "forte" et des "pianissimo", des "legato" et des "détaché", des "accelerando" ou du "swing"...
R.S : En dehors de tes activités professionnelles, quelles sont tes autres passions ?
N.G : Je dois t'avouer que mes métiers sont mes passions. Donc quand j'en ai le temps, je vais au cinéma, au théâtre, voir une expo, un concert... Ce qu'il y a de bien avec l'art, c'est qu'en plus d'un métier, c'est aussi une source d'enrichissement et de divertissement.
R.S : Merci beaucoup Nessym.
N.G : Merci beaucoup à toi pour ta gentillesse, ton professionnalisme, et ton excellent site.
Interview de février 2008
N.G : Bonjour Reynald.
R.S : Peux-tu parler de tes débuts d'artiste ?
N.G : Oui bien sûr. Rien de très original. Je me suis aperçu assez tôt que j'aimais être sur scène. Que, loin d'avoir le trac, j'aimais le contact avec le public. J'ai donc commencé des cours d'initiation au théâtre, ensuite j'ai suivi un cursus classique.
R.S : La musique tient une grande place dans ta vie, est-ce relié à ton parcours de comédien ou est-ce deux chemins complètement différents ?
N.G : Bonne question ! La réponse est oui et oui. Oui, c'est relié parce que, ado, j'ai compris qu'il était difficile de vivre du métier de comédien. Je me suis donc très intelligemment mis en quête d'une autre occupation et j'ai très bêtement choisi la musique. Oui, c'est 2 chemins différents, parce que la composition est pour moi tout le contraire de ce que je fais en tant qu'acteur. En compo, je suis créateur. En tant qu'acteur, interprète. En compo je travaille seul (ou avec peu de personnes), en tant qu'acteur je suis très entouré. Mais surtout, la musique me permet d'exprimer toute une palette d'émotions qu'il me serait difficile d'explorer en tant que comédien. Par exemple, jamais je n'interprèterai un rôle de femme, mais je peux mettre en musique les sentiments d'un personnage féminin ; cela fait appel à une autre sensibilité. Evidemment, l'un nourrit l'autre et vice-versa. Je me dirige d'ailleurs de plus en plus vers la musique à l'image. Je viens de terminer ma collaboration musicale pour la série "La compagnie des glaces" sur France 2 et mes rapports avec la production, tant française que canadienne, ont été excellents. Le fait que je sois comédien permet aux réalisateurs de s'adresser à moi dans leur langage au lieu de termes musicaux qu'ils ne maîtrisent pas forcément. Pour résumé, même si ces deux chemins sont différents, un de mes atouts en musique est bien d'être comédien.
R.S : Lorsque tu es devant une caméra ou sur les planches, le plaisir du jeu est certainement aussi intense mais les sensations ne sont certainement pas les mêmes ?
N.G : C'est bizarre, j'aurais plutôt tendance à dire le contraire... Je trouve que le plaisir du jeu est différent parce que la technique utilisée est différente. Du coup, le plaisir que l'on a à jouer devant 500 personnes (avec l'énergie que vous dégagez et le retour du public) est extrêmement différent d'une scène intimiste jouée à deux en gros plan, où tout est dans le regard et le partage avec son/sa partenaire. C'est justement cette variété de plaisirs qui fait que nous avons une envie, parfois boulimique, de multiplier les expériences dans des domaines différents. Par contre, quoi que je fasse, j'ai toujours la sensation de faire mon métier : incarner un personnage, partager, et faire partager des émotions.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
N.G : Ici non plus, ce n'est pas très original. Un ami comédien m'a emmené en studio, j'ai trouvé ça rigolo, j'ai eu l'opportunité de faire des essais, et puis voilà...
R.S : Il y a comme une sorte de magie à faire parler un acteur étranger en français, le ressens-tu parfois ?
N.G : Oui, j'ai eu le plaisir de le ressentir et c'est vrai que dans ce cas, c'est magique, mais c'est très rare. Il faut réunir beaucoup de paramètres pour que cela arrive : un bon texte, une bonne direction mais, last but not least, ce petit plus entre vous et l'acteur que vous doublez : quand cela arrive, là c'est le pied intégral ! Mes références en la matière sont entre autres : Dominique Collignon-Maurin sur Nicolas Cage, Céline Monsarrat sur Julia Roberts, Patrick Poivey sur Bruce Willis, Bernard Lanneau sur Kevin Costner... Quand on en arrive là, oui ! c'est magique ! Et on se dit qu'on fait un métier formidable...
R.S : Peut-on vraiment se libérer de la technique pour ne penser qu'au jeu ?
N.G : C'est indispensable ! C'est d'ailleurs, ce que je me suis toujours efforcé de faire, quel que soit le domaine (théâtre, cinéma, doublage...). Seuls le jeu et l'émotion comptent ; la technique n'est là que pour véhiculer (canaliser) cette émotion. Autrement dit : pas de technique pas d'émotion, que la technique, pas d'émotion.
R.S : Ton oreille de musicien est-elle un avantage derrière la barre ?
N.G : Oui, je crois qu'elle m'aide à avoir un bon timing. Le rythme, c'est quelque chose de très important pour qu'une réplique fonctionne et souvent c'est une question de détail. J'ai tendance à considérer un texte comme une partition, avec des "forte" et des "pianissimo", des "legato" et des "détaché", des "accelerando" ou du "swing"...
R.S : En dehors de tes activités professionnelles, quelles sont tes autres passions ?
N.G : Je dois t'avouer que mes métiers sont mes passions. Donc quand j'en ai le temps, je vais au cinéma, au théâtre, voir une expo, un concert... Ce qu'il y a de bien avec l'art, c'est qu'en plus d'un métier, c'est aussi une source d'enrichissement et de divertissement.
R.S : Merci beaucoup Nessym.
N.G : Merci beaucoup à toi pour ta gentillesse, ton professionnalisme, et ton excellent site.
Interview de février 2008