Valérie Nosrée
Doublage
Voix
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Instants de femmes (Marionnaud)
Formation
Studio Pygmalion/coaches : P.E. Luneau et P. Sterlin
Atelier International de théâtre Blanche Salant et Paul Weaver
Depuis 1999, formation en claquettes et danse modern-jazz avec la chorégraphe F. Game
Atelier International de théâtre Blanche Salant et Paul Weaver
Depuis 1999, formation en claquettes et danse modern-jazz avec la chorégraphe F. Game
Courts-métrages
1999 "Christ point 2" réalisé par R. Bachelard
1999 "Première pag" réalisé par T. Guttierez
1998 "Le premier" réalisé par N. Sauvaige
1999 "Première pag" réalisé par T. Guttierez
1998 "Le premier" réalisé par N. Sauvaige
Films institutionnels
2000 "Crédit Mutuel" Nemo productions
Télévision
2001 "Boulevard du palais : Des secrets bien gardés" réalisé par Vincent Monnet
Théâtre
2005/2006 "Mowgli, l'enfant loup" de Ned Grujic et mise en scène par l'auteur, dans les rôles de Raksha la démone(mère louve) et Messua (mère adoptive de Mowgli). Compagnie les tréteaux de la plein lune. Lucernaire et en tournée
2004 "Cyrano" d'après Edmond Rostand et mise en scène de Ned Grüjic, dans les rôles de Roxane, Lise et un cadet. Compagnie les tréteaux de la plein lune. En France et en Suisse depuis 2003
2003 "Sherlock Holmes et le chien des Baskerville" comédie musicale et policière d'après le roman de Sir Conan Doyle et mise en scène de Ned Grüjic, dans les rôles de Beryl Stapleton et du groom. Compagnie les tréteaux de la plein lune. Représentations et une tournée nationale en 2002
2001 "Le songe d'une nuit d'été" de William Shahespeare et mise en scène de Ned Grüjic, dans le rôle de Titania. Compagnie les tréteaux de la plein lune. Théâtre Paris-Vincennes
2001 "Roméo et Juliette" de William Shahespeare et mise en scène de Ned Grüjic, dans le rôle de Dame Capulet. Compagnie les tréteaux de la plein lune. Théâtre Paris-Vincennes
2000 "La mère coupable" de Beaumarchais et mise en scène de Ned Grüjic, dans le rôle de Suzanne. Compagnie les tréteaux de la plein lune. Théâtre Maurice Ravel-Paris 12ème
1999 "Rhinocéros" d'Eugène Ionesco et mise en scène de Ned Grüjic, dans les rôles de Daisy, la serveuse et la ménagère. Compagnie les tréteaux de la plein lune. Tournée de 3 mois à travers toute l'Italie (43 représentations)
1999 "Liliom" de Ferenc Molnar et mise en scène de Ned Grüjic, dans le rôle de Julie. Théâtre Maurice Ravel-Paris 12ème
1998 "Les femmes savantes" de Molière et mise en scène de Ned Grüjic, dans le rôle de Martine. Théâtre Maurice Ravel-Paris 12ème
1997 "Il Campiello" de Carlo Goldoni et mise en scène de Ned Grüjic, dans le rôle de Gasparina. Théâtre Maurice Ravel-Paris 12ème
1996 "La nuit de Valognes" de E.E. Schmitt et mise en scène de Ned Grüjic. Théâtre Maurice Ravel-Paris 12ème
2004 "Cyrano" d'après Edmond Rostand et mise en scène de Ned Grüjic, dans les rôles de Roxane, Lise et un cadet. Compagnie les tréteaux de la plein lune. En France et en Suisse depuis 2003
2003 "Sherlock Holmes et le chien des Baskerville" comédie musicale et policière d'après le roman de Sir Conan Doyle et mise en scène de Ned Grüjic, dans les rôles de Beryl Stapleton et du groom. Compagnie les tréteaux de la plein lune. Représentations et une tournée nationale en 2002
2001 "Le songe d'une nuit d'été" de William Shahespeare et mise en scène de Ned Grüjic, dans le rôle de Titania. Compagnie les tréteaux de la plein lune. Théâtre Paris-Vincennes
2001 "Roméo et Juliette" de William Shahespeare et mise en scène de Ned Grüjic, dans le rôle de Dame Capulet. Compagnie les tréteaux de la plein lune. Théâtre Paris-Vincennes
2000 "La mère coupable" de Beaumarchais et mise en scène de Ned Grüjic, dans le rôle de Suzanne. Compagnie les tréteaux de la plein lune. Théâtre Maurice Ravel-Paris 12ème
1999 "Rhinocéros" d'Eugène Ionesco et mise en scène de Ned Grüjic, dans les rôles de Daisy, la serveuse et la ménagère. Compagnie les tréteaux de la plein lune. Tournée de 3 mois à travers toute l'Italie (43 représentations)
1999 "Liliom" de Ferenc Molnar et mise en scène de Ned Grüjic, dans le rôle de Julie. Théâtre Maurice Ravel-Paris 12ème
1998 "Les femmes savantes" de Molière et mise en scène de Ned Grüjic, dans le rôle de Martine. Théâtre Maurice Ravel-Paris 12ème
1997 "Il Campiello" de Carlo Goldoni et mise en scène de Ned Grüjic, dans le rôle de Gasparina. Théâtre Maurice Ravel-Paris 12ème
1996 "La nuit de Valognes" de E.E. Schmitt et mise en scène de Ned Grüjic. Théâtre Maurice Ravel-Paris 12ème
Interview
R.S : Bonjour Valérie...
V.N : Bonjour Reynald.
R.S : Etre comédienne, était-ce un rêve que vous aviez en vous depuis toujours ?
V.N : J'ai "grimpé" sur scène à l'âge de 8 ans. Je me souviens des éclats de rire dans la salle. Depuis, je pense avoir toujours été à la recherche de ce plaisir-là, de cette émotion d'être face à un public. Le passage du rêve à la certitude d'être à la bonne place a pris du temps, mais je ne l'échangerais pour rien au monde.
R.S : Le théâtre est-il un passage indispensable ?
V.N : Avoir fait beaucoup de théâtre s'est révélé pour moi une étape indispensable dans ma manière d'appréhender le doublage. Sur un plan technique et artistique bien sûr : savoir poser sa voix par exemple ou cerner rapidement une situation de jeu. Et aussi sur un plan humain : être à l'écoute, être disponible. Maintenant, il n' y a pas de parcours type de comédien. Ce métier est surtout fait de rencontres, de désirs partagés, et en ce qui me concerne peu à peu ma "famille" s'est créée. Cela fait 12 ans que je travaille régulièrement avec la même compagnie de théâtre. A chaque fois ce sont de belles aventures artistiques et humaines. Que ce soit sur scène, dans un auditorium ou à l'image, je suis comédienne et mon objectif est de jouer des personnages, de raconter une histoire. Si je peux emprunter tous ces passages, je suis comblée.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
V.N : Sur une tournée, je rencontre un comédien qui me parle de doublage et m'invite à l'accompagner sur un plateau. Cela a été une révélation. Je venais, 3 ou 4 fois par semaine, parfois tous les jours, assister, observer, apprendre. Je me souviens de séances d'enregistrement pendant lesquelles j'admirais le talent et la dextérité de Michel Papineschi. Aujourd'hui, nous travaillons ensemble à la barre sur la série "Monk". Un vrai régal ! Je me rappelle mon premier cachet de doublage : sur "Les feux de l'amour" avec Arlette Thomas. Je doublais la nurse n° 23 ! Par la suite, j'ai passé mes premiers essais pour des rôles récurrents. Le tout premier avec Jean-Yves Brousselle sur la série "Un, dos, tres", le deuxième, avec Catherine Le Lann sur la série "Monk", avec laquelle l'aventure continue encore, pour ma plus grande joie. Ces deux-là sont un souvenir émouvant, même si depuis j'en ai réussi d'autres.
R.S : Le doublage est une façon différente d'exercer votre métier. Ce doit être déroutant les premières fois, mais aussi enrichissant?
V.N : C'est surtout déroutant quand vous pénétrez dans un studio : il y fait noir, pas de pleins feux sur les comédiens, et il y a aussi la magie... Ces personnages à l'écran qui soudain jouent en français ! Un beau compliment, c'est de s'entendre dire : on dirait que c'est elle qui parle ! Et puis il y a la rapidité avec laquelle on travaille : nécessité d'être immédiatement concentrée et investie. Vous découvrez votre personnage en arrivant sur le plateau, vous intégrez les enjeux et les contraintes à l'instant même. Ce qui, pour moi, fait la richesse du doublage, c'est qu'on me donne la possibilité de développer une grande palette de jeu, par la diversité des personnages qui me sont confiés.
R.S : Derrière la barre, la voix est le seul outil qui permet de transmettre toutes les émotions. C'est une difficulté non négligeable mais certainement une école formidable ?
V.N : Il me semble que la principale difficulté est d'être capable de capter tous les enjeux de la scène, toutes les intentions du personnage, et d'être sincère. Si vous avez intégré tous ces paramètres, nécessairement vous êtes dans la situation et ça se passe bien. Après, c'est de la technique. La voix n'est pas le seul outil, je ne crois pas. Il y a un investissement du corps, dans l'attitude en tous cas, même s'il existe dans des contraintes techniques importantes. Doubler une scène d'action les mains dans les poches, moi je n'y arrive pas. Les comédiens bougent beaucoup derrière la barre, au regard de ce qui se passe à l'écran... Ce qui parfois ne fait pas l'affaire de l'ingénieur du son ! C'est le résultat de tout cet engagement physique qui permet de transmettre ou non les émotions. Effectivement, le doublage est une école formidable pour le comédien. On y appréhende de multiples situations de jeu, d'une manière qui ne serait pas forcément la nôtre au départ. On y développe aussi son adaptabilité et son humilité.
R.S : Y a-t-il une difficulté supplémentaire selon langue de l'original (anglais, allemand) ?
V.N : Je ne trouve pas. Peut-être des petites différences au niveau du rythme, de la respiration. Ce qui est essentiel, c'est la qualité de l'adaptation française.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
V.N : Je fais de la sculpture, et beaucoup de sport. Je cours !
R.S : Merci beaucoup Valérie.
V.N : Un grand merci à toi Reynald pour tout ton travail, tout cet enthousiasme. Longue vie à ton site.
Interview de mai 2007
V.N : Bonjour Reynald.
R.S : Etre comédienne, était-ce un rêve que vous aviez en vous depuis toujours ?
V.N : J'ai "grimpé" sur scène à l'âge de 8 ans. Je me souviens des éclats de rire dans la salle. Depuis, je pense avoir toujours été à la recherche de ce plaisir-là, de cette émotion d'être face à un public. Le passage du rêve à la certitude d'être à la bonne place a pris du temps, mais je ne l'échangerais pour rien au monde.
R.S : Le théâtre est-il un passage indispensable ?
V.N : Avoir fait beaucoup de théâtre s'est révélé pour moi une étape indispensable dans ma manière d'appréhender le doublage. Sur un plan technique et artistique bien sûr : savoir poser sa voix par exemple ou cerner rapidement une situation de jeu. Et aussi sur un plan humain : être à l'écoute, être disponible. Maintenant, il n' y a pas de parcours type de comédien. Ce métier est surtout fait de rencontres, de désirs partagés, et en ce qui me concerne peu à peu ma "famille" s'est créée. Cela fait 12 ans que je travaille régulièrement avec la même compagnie de théâtre. A chaque fois ce sont de belles aventures artistiques et humaines. Que ce soit sur scène, dans un auditorium ou à l'image, je suis comédienne et mon objectif est de jouer des personnages, de raconter une histoire. Si je peux emprunter tous ces passages, je suis comblée.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
V.N : Sur une tournée, je rencontre un comédien qui me parle de doublage et m'invite à l'accompagner sur un plateau. Cela a été une révélation. Je venais, 3 ou 4 fois par semaine, parfois tous les jours, assister, observer, apprendre. Je me souviens de séances d'enregistrement pendant lesquelles j'admirais le talent et la dextérité de Michel Papineschi. Aujourd'hui, nous travaillons ensemble à la barre sur la série "Monk". Un vrai régal ! Je me rappelle mon premier cachet de doublage : sur "Les feux de l'amour" avec Arlette Thomas. Je doublais la nurse n° 23 ! Par la suite, j'ai passé mes premiers essais pour des rôles récurrents. Le tout premier avec Jean-Yves Brousselle sur la série "Un, dos, tres", le deuxième, avec Catherine Le Lann sur la série "Monk", avec laquelle l'aventure continue encore, pour ma plus grande joie. Ces deux-là sont un souvenir émouvant, même si depuis j'en ai réussi d'autres.
R.S : Le doublage est une façon différente d'exercer votre métier. Ce doit être déroutant les premières fois, mais aussi enrichissant?
V.N : C'est surtout déroutant quand vous pénétrez dans un studio : il y fait noir, pas de pleins feux sur les comédiens, et il y a aussi la magie... Ces personnages à l'écran qui soudain jouent en français ! Un beau compliment, c'est de s'entendre dire : on dirait que c'est elle qui parle ! Et puis il y a la rapidité avec laquelle on travaille : nécessité d'être immédiatement concentrée et investie. Vous découvrez votre personnage en arrivant sur le plateau, vous intégrez les enjeux et les contraintes à l'instant même. Ce qui, pour moi, fait la richesse du doublage, c'est qu'on me donne la possibilité de développer une grande palette de jeu, par la diversité des personnages qui me sont confiés.
R.S : Derrière la barre, la voix est le seul outil qui permet de transmettre toutes les émotions. C'est une difficulté non négligeable mais certainement une école formidable ?
V.N : Il me semble que la principale difficulté est d'être capable de capter tous les enjeux de la scène, toutes les intentions du personnage, et d'être sincère. Si vous avez intégré tous ces paramètres, nécessairement vous êtes dans la situation et ça se passe bien. Après, c'est de la technique. La voix n'est pas le seul outil, je ne crois pas. Il y a un investissement du corps, dans l'attitude en tous cas, même s'il existe dans des contraintes techniques importantes. Doubler une scène d'action les mains dans les poches, moi je n'y arrive pas. Les comédiens bougent beaucoup derrière la barre, au regard de ce qui se passe à l'écran... Ce qui parfois ne fait pas l'affaire de l'ingénieur du son ! C'est le résultat de tout cet engagement physique qui permet de transmettre ou non les émotions. Effectivement, le doublage est une école formidable pour le comédien. On y appréhende de multiples situations de jeu, d'une manière qui ne serait pas forcément la nôtre au départ. On y développe aussi son adaptabilité et son humilité.
R.S : Y a-t-il une difficulté supplémentaire selon langue de l'original (anglais, allemand) ?
V.N : Je ne trouve pas. Peut-être des petites différences au niveau du rythme, de la respiration. Ce qui est essentiel, c'est la qualité de l'adaptation française.
R.S : Quels sont vos hobbies ?
V.N : Je fais de la sculpture, et beaucoup de sport. Je cours !
R.S : Merci beaucoup Valérie.
V.N : Un grand merci à toi Reynald pour tout ton travail, tout cet enthousiasme. Longue vie à ton site.
Interview de mai 2007