Maïté Monceau
Genres :
Voix Adulte femme, Voix Senior femme
Tonalité :
Medium, Grave
Accents :
Allemand
Doublage
Voix
Commentaire de film industriel et publicitaire
Arte
Commentaire de film industriel et publicitaire
La Géode
Commentaire de film industriel et publicitaire
UNESCO
Formation
Théâtrale :
Institut National Supérieur des Arts du Spectacle (Bruxelles)
Enseignement secondaire :
Baccalauréat Lettres
Langues :
Anglais (et notions d'Allemand)
Institut National Supérieur des Arts du Spectacle (Bruxelles)
Enseignement secondaire :
Baccalauréat Lettres
Langues :
Anglais (et notions d'Allemand)
Radio
France Culture
Télévision
"Le compagnon de route" réalisé par Frédéric Davoust
"Tribunal : Amour Fou" réalisé par Dominique Masson dans le premier rôle
"Pour le meilleur et pour le pire" réalisé par Georges Bensoussan
Emission Actor Studio de FMitterand (en direct), texte de Francis Blanche
"Un jour avant l'aube" réalisé par Jacques Ertaud
"Marie-Pervenche" réalisé par Jean Sagols
"Céline" réalisé par Josée Dayan
"Les Cordier, juge et flic" réalisé par Jean-Marc Seban
"Voyage entre les lignes"; Walo Teufel; Goethe
"L'Araignée" réalisé par Roger Couderc
"Portrait de l'inconnu et Maître Daniel Roch" réalisé par Paul Planchon
"Tribunal : Amour Fou" réalisé par Dominique Masson dans le premier rôle
"Pour le meilleur et pour le pire" réalisé par Georges Bensoussan
Emission Actor Studio de FMitterand (en direct), texte de Francis Blanche
"Un jour avant l'aube" réalisé par Jacques Ertaud
"Marie-Pervenche" réalisé par Jean Sagols
"Céline" réalisé par Josée Dayan
"Les Cordier, juge et flic" réalisé par Jean-Marc Seban
"Voyage entre les lignes"; Walo Teufel; Goethe
"L'Araignée" réalisé par Roger Couderc
"Portrait de l'inconnu et Maître Daniel Roch" réalisé par Paul Planchon
Théâtre
"Une Comète à Cuba" mise en scène de Céline Monsarrat et S. Sandor
"Loin d'Eux" de Laurent Mauvignier et mise en scène de Fabian Chapuis
"Louison" d'Alfred de Musset et mise en scène de Sonnendrücker, dans le rôle de Louison
"État de siège" d'Albert Camus et mise en scène de Sonnendrücker, dans le rôle de Victoria
"L'Ile aux esclaves" de Mrivaux et mise en scène de P.M. Buès, dans le rôle de Cléanthis
"L'Éveil du printemps" de Frank Wedekind et mise en scène de A. Hernotte, dans le rôle de Wanda
"Les Femmes savantes" de Molière et mise en scène de Daniel Leveugle, dans le rôle d'Henriette
"L'Été" de Weingarten et mise en scène de A. Hernotte, dans le rôle de Lorette
"Mistero Buffo" de D.Fo et mise en scène de Victor Rotelli
"Le Massacre des innocents" de D.Fo et mise en scène de Victor Rotelli, dans le rôle de la folle
"Le Guichet de la sonate" de J. Tardieu et mise en scène par les Baladins du Rhin
"Pentesilée" mise en scène de A. Engel. TNS et Chaillot
"Le Conducteur d'îles" mise en scène de A. Pomarat
"Rudimentaire" (expressionnisme alld.) mise en scène de G. Jung
"L'Arbre sans racines" auteur/interprète. Tournées en France, Suisse et Belgique
Prix de la meilleure comédienne au festival de Liège pour ce spectacle
Séminaire de travail d'acteur avec D. Fo et M. Gonzales
Travail sur le burlesque avec H. Malamud
Sélectionnée pour le stage sur l'humour à la SACEM
Travail à l'Actor Studio Strasberg à Paris
Rencontre avec B. Haller, P. Étaix, A. Métayer
"Loin d'Eux" de Laurent Mauvignier et mise en scène de Fabian Chapuis
"Louison" d'Alfred de Musset et mise en scène de Sonnendrücker, dans le rôle de Louison
"État de siège" d'Albert Camus et mise en scène de Sonnendrücker, dans le rôle de Victoria
"L'Ile aux esclaves" de Mrivaux et mise en scène de P.M. Buès, dans le rôle de Cléanthis
"L'Éveil du printemps" de Frank Wedekind et mise en scène de A. Hernotte, dans le rôle de Wanda
"Les Femmes savantes" de Molière et mise en scène de Daniel Leveugle, dans le rôle d'Henriette
"L'Été" de Weingarten et mise en scène de A. Hernotte, dans le rôle de Lorette
"Mistero Buffo" de D.Fo et mise en scène de Victor Rotelli
"Le Massacre des innocents" de D.Fo et mise en scène de Victor Rotelli, dans le rôle de la folle
"Le Guichet de la sonate" de J. Tardieu et mise en scène par les Baladins du Rhin
"Pentesilée" mise en scène de A. Engel. TNS et Chaillot
"Le Conducteur d'îles" mise en scène de A. Pomarat
"Rudimentaire" (expressionnisme alld.) mise en scène de G. Jung
"L'Arbre sans racines" auteur/interprète. Tournées en France, Suisse et Belgique
Prix de la meilleure comédienne au festival de Liège pour ce spectacle
Séminaire de travail d'acteur avec D. Fo et M. Gonzales
Travail sur le burlesque avec H. Malamud
Sélectionnée pour le stage sur l'humour à la SACEM
Travail à l'Actor Studio Strasberg à Paris
Rencontre avec B. Haller, P. Étaix, A. Métayer
Vidéoclips
Plusieurs clips
Autres activités
Spectacles de clowns
Commedia dell'arte (Soleri)
Commedia dell'arte (Soleri)
Interview
R.S : Bonjour Maïté.
M.M : Bonjour Reynald.
R.S : Est ce tout de suite après vos études que vous avez décidé de vous lancer dans la carrière de comédienne ?
M.M : J'ai choisi ce métier très jeune, bien avant la fin de mes études. En effet, l'évidence que ce serait "ça et rien d'autre" s'est faite quand j'avais à peine 8 ans. J'ai entendu un texte de Cocteau dit par Jean-Louis Barrault. J'ai ressenti une véritable décharge émotionnelle. La profondeur des mots, l'engagement du narrateur ont eu en moi l'effet d'un véritable coup de foudre.
R.S : Lorsqu'on est sur les planches, la réaction du public est immédiate. C'est probablement source d'émotion ?
M.M : Bien sûr ! C'est une source d'émotion très intense et c'est aussi un magnifique partage avec le public. C'est là où le métier d'acteur prend tout son sens. Sens de passeur d'émotions, mais aussi d'alchimiste quand une transformation s'opère sur le spectateur. Son état au cours du spectacle n'est pas le même que celui dans lequel il était en arrivant ; il est transporté dans un autre monde qui va provoquer chez lui des émotions différentes, une réflexion différente et même son regard peut changer, même si ce n'est que pendant 1 heure et demi. C'est le plus beau métier du monde, et le plus important, car il provoque le rêve, celui qui permet de "transformer" la vie pour la rendre plus intense.
R.S : Le doublage est entré dans votre vie de quelle façon ?
M.M : Tout à fait par hasard. Je venais de Strasbourg, où le doublage n'existait pas. Là bas je jouais, je tournais, je faisais des commentaires... Un jour, sur Paris, une amie m'a dit "tu as une voix intéressante, tu devrais essayer le doublage". J'ai appelé une société, j'ai eu un rendez-vous sur un plateau, et tout s'est enchaîné...
R.S : C'est une branche de la profession un peu particulière. Il faut souvent être en rapport avec la comédienne étrangère !
M.M : C'est une magnifique leçon d'humilité, si importante à la fonction d'acteur. Il faut toujours être en rapport avec la comédienne étrangère. On prête sa voix et son émotion, mais en respectant totalement le jeu et l'invention de l'original. Il ne s'agit pas de se mettre soi en avant, mais de mettre l'autre en avant par un total respect de ce qu'il a donné. Ni plus, ni moins. Ce n'est pas un plagiat, car sinon c'est faux. C'est un relai au travers d'une autre langue.
R.S : Même si les personnages animés donnent une liberté un peu plus grande on ne peut pas dire qu'on peut vraiment laisser libre cours à son imagination. Il faut donc se calquer plus ou moins à ce qui a déjà été fait dans la version originale.
M.M : Il est vrai que sur les dessins animés on se laisse un peu plus de liberté. Il s'agit de retrouver la folie du petit personnage animé au travers de sa propre folie. Et il y a des rencontres extrêmement drôles et charmantes. L'humour dans une langue n'est pas forcément le même dans une langue différente. Donc il ne s'agit pas là non plus de "décalquer" mais d'être encore fidèle à l'original.
R.S : Finalement, toutes les branches de cette profession sont en quelque sorte complémentaires !
M.M : Le métier d'acteur est la fois multiple et unique. Multiple de par la diversité possible (théâtre, cinéma, doublage, commentaires, pubs...) et unique car chaque acteur est un être unique avec ses propres émotions, ses propres souvenirs, son propre vécu. Absolument, toutes les branches sont complémentaires, tout se rejoint, et le comédien doit être à l'aise dans toutes les disciplines... dans l'idéal.
R.S : Quelles sont vos passions ?
M.M : J'adore lire, écouter la musique classique, écrire, rêver... Et le soleil.
R.S : Merci beaucoup Maïté.
Interview de juin 2005
M.M : Bonjour Reynald.
R.S : Est ce tout de suite après vos études que vous avez décidé de vous lancer dans la carrière de comédienne ?
M.M : J'ai choisi ce métier très jeune, bien avant la fin de mes études. En effet, l'évidence que ce serait "ça et rien d'autre" s'est faite quand j'avais à peine 8 ans. J'ai entendu un texte de Cocteau dit par Jean-Louis Barrault. J'ai ressenti une véritable décharge émotionnelle. La profondeur des mots, l'engagement du narrateur ont eu en moi l'effet d'un véritable coup de foudre.
R.S : Lorsqu'on est sur les planches, la réaction du public est immédiate. C'est probablement source d'émotion ?
M.M : Bien sûr ! C'est une source d'émotion très intense et c'est aussi un magnifique partage avec le public. C'est là où le métier d'acteur prend tout son sens. Sens de passeur d'émotions, mais aussi d'alchimiste quand une transformation s'opère sur le spectateur. Son état au cours du spectacle n'est pas le même que celui dans lequel il était en arrivant ; il est transporté dans un autre monde qui va provoquer chez lui des émotions différentes, une réflexion différente et même son regard peut changer, même si ce n'est que pendant 1 heure et demi. C'est le plus beau métier du monde, et le plus important, car il provoque le rêve, celui qui permet de "transformer" la vie pour la rendre plus intense.
R.S : Le doublage est entré dans votre vie de quelle façon ?
M.M : Tout à fait par hasard. Je venais de Strasbourg, où le doublage n'existait pas. Là bas je jouais, je tournais, je faisais des commentaires... Un jour, sur Paris, une amie m'a dit "tu as une voix intéressante, tu devrais essayer le doublage". J'ai appelé une société, j'ai eu un rendez-vous sur un plateau, et tout s'est enchaîné...
R.S : C'est une branche de la profession un peu particulière. Il faut souvent être en rapport avec la comédienne étrangère !
M.M : C'est une magnifique leçon d'humilité, si importante à la fonction d'acteur. Il faut toujours être en rapport avec la comédienne étrangère. On prête sa voix et son émotion, mais en respectant totalement le jeu et l'invention de l'original. Il ne s'agit pas de se mettre soi en avant, mais de mettre l'autre en avant par un total respect de ce qu'il a donné. Ni plus, ni moins. Ce n'est pas un plagiat, car sinon c'est faux. C'est un relai au travers d'une autre langue.
R.S : Même si les personnages animés donnent une liberté un peu plus grande on ne peut pas dire qu'on peut vraiment laisser libre cours à son imagination. Il faut donc se calquer plus ou moins à ce qui a déjà été fait dans la version originale.
M.M : Il est vrai que sur les dessins animés on se laisse un peu plus de liberté. Il s'agit de retrouver la folie du petit personnage animé au travers de sa propre folie. Et il y a des rencontres extrêmement drôles et charmantes. L'humour dans une langue n'est pas forcément le même dans une langue différente. Donc il ne s'agit pas là non plus de "décalquer" mais d'être encore fidèle à l'original.
R.S : Finalement, toutes les branches de cette profession sont en quelque sorte complémentaires !
M.M : Le métier d'acteur est la fois multiple et unique. Multiple de par la diversité possible (théâtre, cinéma, doublage, commentaires, pubs...) et unique car chaque acteur est un être unique avec ses propres émotions, ses propres souvenirs, son propre vécu. Absolument, toutes les branches sont complémentaires, tout se rejoint, et le comédien doit être à l'aise dans toutes les disciplines... dans l'idéal.
R.S : Quelles sont vos passions ?
M.M : J'adore lire, écouter la musique classique, écrire, rêver... Et le soleil.
R.S : Merci beaucoup Maïté.
Interview de juin 2005