Laura Zichy
Doublage
Documentaire
The Walking Dead : The Return
télévision, VOD & DVD
2019
Voix
Commentaire
voix pour le site du grand palais
Documentaire
Amend
Documentaire
Les déserts du Burkina (réalisé par Jean-Luc Mage)
Documentaire
Rendez-vous en Terre Inconnue (Gérard Jugnot chez les Chipayas)
Internet
Voix campagne Cetelem
Narration & Voice-over
Belle toute nue
Narration & Voice-over
Charm scool
Narration & Voice-over
Extreme make over
Narration & Voice-over
Les stars pètent les plombs
Narration & Voice-over
Mezzo voce, émission musicale diffusée en Corse
Narration & Voice-over
Rock of love
Narration & Voice-over
Simple Life
Narration & Voice-over
Voix Accueil Hôpital Suisse de Paris
Publicité
Metroid: Other M
Formation
Deug de droit
Conservatoire d'art dramatique de Mulhouse
Conservatoire d'art dramatique de Strasbourg
Cours Florent
Studio Pygmalion
Conservatoire d'art dramatique de Mulhouse
Conservatoire d'art dramatique de Strasbourg
Cours Florent
Studio Pygmalion
Auteur
Ecriture de scénarios
Coaching
Coaching artistique
Courts-métrages
"Vyan" réalisé par Yvan Schreck
"La comptine de l'oiseau noir" réalisé par Yvan Schreck
"La comptine de l'oiseau noir" réalisé par Yvan Schreck
Lectures
"Marie" création de Pascale Kukawka
"Jour d'été" création de Pascale Kukawka
"Jour d'été" création de Pascale Kukawka
Moyens-métrages
"Affaires classées" réalisé par Luc Gallicaire
"Flash-back" réalisé par Reza Kathibi
"Flash-back" réalisé par Reza Kathibi
Publicités
"Crédit immobilier de France" réalisé par Yves Angelo
"Lustucru"
"Lustucru"
Radio
Animatrice pour radio Mulhouse centre
Télévision
"Les grandes personnes" réalisé par Daniel Moosman
"Le toucher" (Emission thématique Arte) réalisé par Solveig Enspach
"Le toucher" (Emission thématique Arte) réalisé par Solveig Enspach
Théâtre
"Huit clos" mise en scène de Paulette Schaegel. TNP Mulhouse
"Le mariage de Figaro" mise en scène de Paulette Schaegel. TNP Mulhouse
"L'amour chez Shakespeare" mise en scène de Josephine Derenne. Cours Florent
"Les noces" mise en scène de Jean pierre Garnier. Cours Florent
"La marelle et didascalies" mise en scène d'Israël Horovitz. Théâtre du Lucernaire
"Le Misanthrope" mise en scène de Christian le Guillochet. Théâtre du lucernaire
"Chronique d'une année de crise" mise en scène de Mitchel Hooper. La balle au bond
"Le mariage de Figaro" mise en scène de Paulette Schaegel. TNP Mulhouse
"L'amour chez Shakespeare" mise en scène de Josephine Derenne. Cours Florent
"Les noces" mise en scène de Jean pierre Garnier. Cours Florent
"La marelle et didascalies" mise en scène d'Israël Horovitz. Théâtre du Lucernaire
"Le Misanthrope" mise en scène de Christian le Guillochet. Théâtre du lucernaire
"Chronique d'une année de crise" mise en scène de Mitchel Hooper. La balle au bond
Interview
R.S : Bonjour Laura…
L.Z : Coucou Reynald.
R.S : Ta passion pour la comédie est certainement en toi depuis toujours ?
L.Z : C'est vrai, je crois que je suis née avec ! Ma grand-mère aurait dû être comédienne mais son père s'y est opposé. Ma maman peint, mon frère est réalisateur, ma sœur est conteuse. Alors, tu vois, la fibre artistique est très présente dans notre famille ! Petite, j'écrivais, je regardais des tas de films, je montais des spectacles, j'ai même adapté "Fantômette" au théâtre ! Lol ! Ok, j'avais 8 ans et ce n'était sûrement pas terrible, mais ce sont mes débuts !
R.S : Tu as un deug de droit. Ces études sont-elles une sorte de sécurité ?
L.Z : A l'époque j'étais en Alsace et je ne savais pas si j'allais oser partir et me lancer dans ce métier. Alors j'ai fait du droit. Mais j'ai très vite été rattrapée par ce que j'étais vraiment et aujourd'hui ce deug n'est qu'une ligne sur mon CV, rien de plus !
R.S : Lorsque tu es au théâtre, entre les premières lectures, les répétitions... la pression doit monter doucement et l'excitation de se trouver enfin devant le public doit-être intense ?
L.Z : C'est vrai, le jour d'une première c'est quelque chose ! Lors de mon dernier spectacle, j'étais seule en scène et je crois que jusqu'au dernier moment j'ai espéré qu'une catastrophe empêche le début du spectacle. Mais une fois sur scène, quel pied ! Avant, on cherche, on travaille, on passe par tous les stades : excitation, bonheur, mais aussi le doute, et parfois même l'envie de tout laisser tomber ! Mais on sait aussi qu'au bout du chemin il y a la rencontre avec le public et ce moment magique et un peu hors du temps qu'est la scène. Et ça, ça vaut bien de passer par tous les états !
R.S : Un jour le doublage est entré dans ta vie. Comment cela s'est -il passé ?
L.Z : J'ai commencé grâce à Philippe Catoire et Vincent Violette avec qui j'avais joué au théâtre. Philippe m'a donné de précieux conseils et Vincent m'a engagée dans pas mal de séries qu'il dirigeait à l'époque. Il m'a ensuite présentée à Jean Yves Broussel et j'ai décroché mon premier récurrent dans la série "Un dos tres". Je leur dis d'ailleurs un grand merci à tous les trois.
R.S : C'est une autre façon d'aborder ton métier. Cela t'apporte certainement des choses que les autres branches de la profession ne peuvent pas te donner ?
L.Z : La grande différence se situe dans l'attribution des personnages. J'ai une voix assez grave alors je double souvent des femmes plus âgées, des femmes de tête ou des femmes noires alors qu'au théâtre j'ai souvent joué la victime ou la petite rigolote. Mais qu'on soit devant une caméra, sur une scène ou derrière une barre, il y a cette même exigence de générosité, de sincérité, d'écoute, de rigueur et de disponibilité. Le doublage m'a beaucoup appris dans tous ces domaines et j'apprends encore, chaque fois que j'enregistre !
R.S : Est-ce difficile de jouer sans que son corps soit l'un des outils pour exprimer toute l'intensité d'une scène ?
L.Z : Ah mais le corps est TRES présent ! Lors de mes premiers cachets, j'étais toute raide derrière ma barre et je sentais bien qu'un truc ne collait pas, jusqu'au jour où j'ai compris que c'était une question d'énergie…Il fallait que je retrouve l'énergie du personnage au moment de la scène et ça ne pouvait passer que par le corps. Alors on bouge, on se dandine, on s'étrangle et parfois même on donne des coups ! Pardon messieurs et mesdames les ingénieurs du son. Ce qui manque quelquefois c'est le regard de son partenaire, mais après un certain temps on s'habitue.
R.S : Tu doubles des personnages récurrents sur des séries très regardées comme "Un, dos, tres", "Le destin de Lisa"... Cela apporte-t-il une satisfaction supplémentaire ?
L.Z : Travailler sur des longues séries comme celles-là m'a un peu rappelé l'ambiance de troupe au théâtre. Tu retrouves les mêmes personnes au fil des semaines et ça c'est très sympa. Il y a de l'affect qui se crée, pour les gens, pour la série…Alors évidemment quand on sait que la série plaît à d'autres c'est chouette !
R.S : Quand ton métier t'en laisse le temps, quels sont tes hobbies ?
L.Z : Il y a beaucoup de choses ! J'ai été cavalière pendant des années puis j'ai arrêté. J'y pense souvent… Je vais peut-être m'y remettre un jour. J'aime les animaux, ma chienne, la bonne bouffe, écrire parfois, avoir écrit surtout ! J'aime aussi la musique électronique, les fêtes, les soirées entre copains, les voyages, les fringues, le backgammon, ma PlayStation, parler, refaire le monde, les week-ends en amoureux, et toujours, tout le temps : les films, les bonnes séries, le théâtre, les bons bouquins et des tas d'autres choses !
R.S : Merci beaucoup Laura.
L.Z : Un grand grand merci à toi et BRAVO pour ton super boulot !
Interview d'avril 2007
L.Z : Coucou Reynald.
R.S : Ta passion pour la comédie est certainement en toi depuis toujours ?
L.Z : C'est vrai, je crois que je suis née avec ! Ma grand-mère aurait dû être comédienne mais son père s'y est opposé. Ma maman peint, mon frère est réalisateur, ma sœur est conteuse. Alors, tu vois, la fibre artistique est très présente dans notre famille ! Petite, j'écrivais, je regardais des tas de films, je montais des spectacles, j'ai même adapté "Fantômette" au théâtre ! Lol ! Ok, j'avais 8 ans et ce n'était sûrement pas terrible, mais ce sont mes débuts !
R.S : Tu as un deug de droit. Ces études sont-elles une sorte de sécurité ?
L.Z : A l'époque j'étais en Alsace et je ne savais pas si j'allais oser partir et me lancer dans ce métier. Alors j'ai fait du droit. Mais j'ai très vite été rattrapée par ce que j'étais vraiment et aujourd'hui ce deug n'est qu'une ligne sur mon CV, rien de plus !
R.S : Lorsque tu es au théâtre, entre les premières lectures, les répétitions... la pression doit monter doucement et l'excitation de se trouver enfin devant le public doit-être intense ?
L.Z : C'est vrai, le jour d'une première c'est quelque chose ! Lors de mon dernier spectacle, j'étais seule en scène et je crois que jusqu'au dernier moment j'ai espéré qu'une catastrophe empêche le début du spectacle. Mais une fois sur scène, quel pied ! Avant, on cherche, on travaille, on passe par tous les stades : excitation, bonheur, mais aussi le doute, et parfois même l'envie de tout laisser tomber ! Mais on sait aussi qu'au bout du chemin il y a la rencontre avec le public et ce moment magique et un peu hors du temps qu'est la scène. Et ça, ça vaut bien de passer par tous les états !
R.S : Un jour le doublage est entré dans ta vie. Comment cela s'est -il passé ?
L.Z : J'ai commencé grâce à Philippe Catoire et Vincent Violette avec qui j'avais joué au théâtre. Philippe m'a donné de précieux conseils et Vincent m'a engagée dans pas mal de séries qu'il dirigeait à l'époque. Il m'a ensuite présentée à Jean Yves Broussel et j'ai décroché mon premier récurrent dans la série "Un dos tres". Je leur dis d'ailleurs un grand merci à tous les trois.
R.S : C'est une autre façon d'aborder ton métier. Cela t'apporte certainement des choses que les autres branches de la profession ne peuvent pas te donner ?
L.Z : La grande différence se situe dans l'attribution des personnages. J'ai une voix assez grave alors je double souvent des femmes plus âgées, des femmes de tête ou des femmes noires alors qu'au théâtre j'ai souvent joué la victime ou la petite rigolote. Mais qu'on soit devant une caméra, sur une scène ou derrière une barre, il y a cette même exigence de générosité, de sincérité, d'écoute, de rigueur et de disponibilité. Le doublage m'a beaucoup appris dans tous ces domaines et j'apprends encore, chaque fois que j'enregistre !
R.S : Est-ce difficile de jouer sans que son corps soit l'un des outils pour exprimer toute l'intensité d'une scène ?
L.Z : Ah mais le corps est TRES présent ! Lors de mes premiers cachets, j'étais toute raide derrière ma barre et je sentais bien qu'un truc ne collait pas, jusqu'au jour où j'ai compris que c'était une question d'énergie…Il fallait que je retrouve l'énergie du personnage au moment de la scène et ça ne pouvait passer que par le corps. Alors on bouge, on se dandine, on s'étrangle et parfois même on donne des coups ! Pardon messieurs et mesdames les ingénieurs du son. Ce qui manque quelquefois c'est le regard de son partenaire, mais après un certain temps on s'habitue.
R.S : Tu doubles des personnages récurrents sur des séries très regardées comme "Un, dos, tres", "Le destin de Lisa"... Cela apporte-t-il une satisfaction supplémentaire ?
L.Z : Travailler sur des longues séries comme celles-là m'a un peu rappelé l'ambiance de troupe au théâtre. Tu retrouves les mêmes personnes au fil des semaines et ça c'est très sympa. Il y a de l'affect qui se crée, pour les gens, pour la série…Alors évidemment quand on sait que la série plaît à d'autres c'est chouette !
R.S : Quand ton métier t'en laisse le temps, quels sont tes hobbies ?
L.Z : Il y a beaucoup de choses ! J'ai été cavalière pendant des années puis j'ai arrêté. J'y pense souvent… Je vais peut-être m'y remettre un jour. J'aime les animaux, ma chienne, la bonne bouffe, écrire parfois, avoir écrit surtout ! J'aime aussi la musique électronique, les fêtes, les soirées entre copains, les voyages, les fringues, le backgammon, ma PlayStation, parler, refaire le monde, les week-ends en amoureux, et toujours, tout le temps : les films, les bonnes séries, le théâtre, les bons bouquins et des tas d'autres choses !
R.S : Merci beaucoup Laura.
L.Z : Un grand grand merci à toi et BRAVO pour ton super boulot !
Interview d'avril 2007