Marie Zidi
Genres :
Voix Bambin garçon, Voix Bambin fille, Voix Enfant garçon, Voix Enfant fille, Voix Adolescent fille, Voix Jeune adulte femme, Voix Adulte femme, Voix Senior femme
Tonalité :
Aiguë, Medium, Grave
Langues parlées :
Anglais avec accent américain, Anglais avec accent non déterminé
Accents :
Anglais, Italien, Russe
Doublage
TV Special
Harry Potter : retour à Poudlard - 20 ans de magie
télévision, VOD & DVD
2004
télévision, VOD & DVD
2018
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Voix
CD
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Interview
R.S : Bonjour Marie...
M.Z : Bonjour Reynald...
R.S : Qu'est ce qui fait qu'un jour tu t'es dit "je veux être comédienne et chanteuse" ?
M.Z : Et bien disons que pour ce qui est d'être chanteuse, ça m'a pris très jeune (vers 6 ans). J'ai eu très tôt des opportunités professionnelles. Mais ma mère a préféré décliner les propositions car je crois qu'elle avait peur que je me retrouve dans le monde du show biz qu'elle n'appréciait pas pour le connaître, que je passe à côté de l'enfance et que je me perde. Alors ensuite, après mon bac, ça a été comme tout le monde le parcours du combattant : cours, auditions, orchestres, groupe de gospel, projets d'album... Mais, pour être franche, je manquais de confiance et, aujourd'hui, il faut vraiment être sûr de soi, la concurrence est trop rude. Donc, j'ai mis ça de côté pour l'instant. Et pour ce qui est d'être comédienne, c'est une tout autre histoire. Une révélation plutôt récente, mais une vraie révélation. Ma famille étant dans le cinéma, j'ai grandi en observant le métier avec toutes ses facettes. Et je trouvais ça vraiment trop difficile, laborieux ! Le nombre de CV que je voyais partir à la poubelle sans avoir été lus, ça me déprimait. Alors j'ai préféré me concentrer sur la musique. Belle utopie car c'est aussi compliqué. J'ai finalement repris un peu par hasard des cours de théâtre et je me suis vraiment redécouverte et éclatée.
R.S : Le jour où tout s'est vraiment concrétisé doit être gravé dans ta mémoire ?
M.Z : En fait, j'ai longtemps pensé que j'étais faite pour être chanteuse, car j'avais une voix comme on dit. Mais, avec le recul et les expériences récentes, je suis mille fois plus heureuse et épanouie en jouant, même si c'est dans le contexte du doublage ou de la voix-off (car je ne travaille presque pas à l'image ou au théâtre pour l'instant). Donc on peut dire que la concrétisation est actuelle car des gens m'ont fait confiance. Et cela continue. Et je pense être à ma place aujourd'hui.
R.S : Quels sont tes meilleurs souvenirs de comédienne ?
M.Z : J'en ai peu car je n'ai pas beaucoup d'expérience à revendiquer. Mais je garde un souvenir de cours de théâtre où il fallait faire une impro seule, et je suis vraiment partie dans ma proposition sans retenue avec un total lâcher prise sur un sujet assez dur. Et j'ai adoré cet état où l'on est dans l'émotion sans pudeur, alors que j'avais, en tant que chanteuse, tendance à retenir les émotions, à tout analyser. Sinon un souvenir de trois jours de tournage avec Philippe Noiret sur "Ripoux 3". On était trois comédiennes à jouer les copines de sa "fausse" fille et il a passé beaucoup de temps à discuter avec nous de manière très naturelle, en étant disponible alors qu'il aurait pu s'isoler comme le font souvent les stars. Et on a beaucoup rigolé.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
M.Z : J'avais rencontré un comédien qui faisait des voix de pub et qui travaillait un peu dans le doublage et il m'a proposé de venir assister à un plateau dirigé par François Dunoyer, car il pensait que ça allait me plaire. Il ne s'est pas trompé, ça a été une merveilleuse surprise ! Je le remercierai toujours pour cette initiative car elle est le déclencheur d'énormes changements.
R.S : Quelles étaient tes premières impressions ?
M.Z : J'ai eu une appréhension de ne pas forcément avoir le bagage nécessaire, d'être dépassée par la technique que je trouvais assez compliquée et en même temps la certitude que j'avais des choses à défendre et que j'aimais vraiment ça. Alors, même s'il fallait assister à des plateaux tous les jours, pousser des portes et parfois se faire gentiment envoyer balader (ce que je comprends d'ailleurs car les sollicitations sont nombreuses), je ne perdais jamais ma volonté car j'étais vraiment MOTIVÉE. Je n'ai pas d'ego et je ne suis pas du tout frustrée d'être dans l'ombre, donc tout va bien.
R.S : Tu fais également de la voice-over. L'habillage d'une chaîne, par exemple, doit demander certaines compétences qui sont forcément différentes du doublage ?
M.Z : Je ne sais pas trop. Je pense qu'il faut être assez flexible vocalement et il faut s'adapter à la demande rapidement car les séances vont vite. Il faut aussi capter une certaine musicalité, surtout pour la publicité, le ton n'étant souvent pas très naturel, contrairement au doublage où on n'est pas là pour vendre un produit. La technique n'est pas simple non plus. J'ai commencé à travailler dans le doublage en septembre 2004 et j'ai encore beaucoup de choses à apprendre. J'ai la chance qu'on me confie déjà des premiers rôles mais ce n'est pas toujours facile. Il faut arriver à se détacher totalement de la bande rythmo. Je me dis que tout le monde est passé par là et que plus on pratique, plus on apprend !
R.S : Si tu devais définir ton métier, toutes branches confondues, que dirais-tu ?
M.Z : Je n'inclus pas la musique car sincèrement, pour l'instant, je garde des souvenirs magnifiques mais aussi douloureux car ça n'a pas été facile. Donc, pour le reste : UN BONHEUR TOTAL ! Et, sans citer de nom, car de toute façon ils se reconnaîtront, je remercie les quelques directeurs de plateau qui m'ont confié de très jolis rôles malgré le fait que je n'avais pas beaucoup d'expérience. Je leur suis extrêmement reconnaissante.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
M.Z : La famille, les p'tits dîner entre potes, un p'tit film quand j'ai le temps… Et marcher plusieurs heures dans Paris, j'adore ! Mais là, c'est de plus en plus rare, sniff !
R.S : Merci beaucoup Marie.
M.Z : Merci à toi Reynald pour ta curiosité et ton site, fort sympathique.
Interview de décembre 2005
M.Z : Bonjour Reynald...
R.S : Qu'est ce qui fait qu'un jour tu t'es dit "je veux être comédienne et chanteuse" ?
M.Z : Et bien disons que pour ce qui est d'être chanteuse, ça m'a pris très jeune (vers 6 ans). J'ai eu très tôt des opportunités professionnelles. Mais ma mère a préféré décliner les propositions car je crois qu'elle avait peur que je me retrouve dans le monde du show biz qu'elle n'appréciait pas pour le connaître, que je passe à côté de l'enfance et que je me perde. Alors ensuite, après mon bac, ça a été comme tout le monde le parcours du combattant : cours, auditions, orchestres, groupe de gospel, projets d'album... Mais, pour être franche, je manquais de confiance et, aujourd'hui, il faut vraiment être sûr de soi, la concurrence est trop rude. Donc, j'ai mis ça de côté pour l'instant. Et pour ce qui est d'être comédienne, c'est une tout autre histoire. Une révélation plutôt récente, mais une vraie révélation. Ma famille étant dans le cinéma, j'ai grandi en observant le métier avec toutes ses facettes. Et je trouvais ça vraiment trop difficile, laborieux ! Le nombre de CV que je voyais partir à la poubelle sans avoir été lus, ça me déprimait. Alors j'ai préféré me concentrer sur la musique. Belle utopie car c'est aussi compliqué. J'ai finalement repris un peu par hasard des cours de théâtre et je me suis vraiment redécouverte et éclatée.
R.S : Le jour où tout s'est vraiment concrétisé doit être gravé dans ta mémoire ?
M.Z : En fait, j'ai longtemps pensé que j'étais faite pour être chanteuse, car j'avais une voix comme on dit. Mais, avec le recul et les expériences récentes, je suis mille fois plus heureuse et épanouie en jouant, même si c'est dans le contexte du doublage ou de la voix-off (car je ne travaille presque pas à l'image ou au théâtre pour l'instant). Donc on peut dire que la concrétisation est actuelle car des gens m'ont fait confiance. Et cela continue. Et je pense être à ma place aujourd'hui.
R.S : Quels sont tes meilleurs souvenirs de comédienne ?
M.Z : J'en ai peu car je n'ai pas beaucoup d'expérience à revendiquer. Mais je garde un souvenir de cours de théâtre où il fallait faire une impro seule, et je suis vraiment partie dans ma proposition sans retenue avec un total lâcher prise sur un sujet assez dur. Et j'ai adoré cet état où l'on est dans l'émotion sans pudeur, alors que j'avais, en tant que chanteuse, tendance à retenir les émotions, à tout analyser. Sinon un souvenir de trois jours de tournage avec Philippe Noiret sur "Ripoux 3". On était trois comédiennes à jouer les copines de sa "fausse" fille et il a passé beaucoup de temps à discuter avec nous de manière très naturelle, en étant disponible alors qu'il aurait pu s'isoler comme le font souvent les stars. Et on a beaucoup rigolé.
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
M.Z : J'avais rencontré un comédien qui faisait des voix de pub et qui travaillait un peu dans le doublage et il m'a proposé de venir assister à un plateau dirigé par François Dunoyer, car il pensait que ça allait me plaire. Il ne s'est pas trompé, ça a été une merveilleuse surprise ! Je le remercierai toujours pour cette initiative car elle est le déclencheur d'énormes changements.
R.S : Quelles étaient tes premières impressions ?
M.Z : J'ai eu une appréhension de ne pas forcément avoir le bagage nécessaire, d'être dépassée par la technique que je trouvais assez compliquée et en même temps la certitude que j'avais des choses à défendre et que j'aimais vraiment ça. Alors, même s'il fallait assister à des plateaux tous les jours, pousser des portes et parfois se faire gentiment envoyer balader (ce que je comprends d'ailleurs car les sollicitations sont nombreuses), je ne perdais jamais ma volonté car j'étais vraiment MOTIVÉE. Je n'ai pas d'ego et je ne suis pas du tout frustrée d'être dans l'ombre, donc tout va bien.
R.S : Tu fais également de la voice-over. L'habillage d'une chaîne, par exemple, doit demander certaines compétences qui sont forcément différentes du doublage ?
M.Z : Je ne sais pas trop. Je pense qu'il faut être assez flexible vocalement et il faut s'adapter à la demande rapidement car les séances vont vite. Il faut aussi capter une certaine musicalité, surtout pour la publicité, le ton n'étant souvent pas très naturel, contrairement au doublage où on n'est pas là pour vendre un produit. La technique n'est pas simple non plus. J'ai commencé à travailler dans le doublage en septembre 2004 et j'ai encore beaucoup de choses à apprendre. J'ai la chance qu'on me confie déjà des premiers rôles mais ce n'est pas toujours facile. Il faut arriver à se détacher totalement de la bande rythmo. Je me dis que tout le monde est passé par là et que plus on pratique, plus on apprend !
R.S : Si tu devais définir ton métier, toutes branches confondues, que dirais-tu ?
M.Z : Je n'inclus pas la musique car sincèrement, pour l'instant, je garde des souvenirs magnifiques mais aussi douloureux car ça n'a pas été facile. Donc, pour le reste : UN BONHEUR TOTAL ! Et, sans citer de nom, car de toute façon ils se reconnaîtront, je remercie les quelques directeurs de plateau qui m'ont confié de très jolis rôles malgré le fait que je n'avais pas beaucoup d'expérience. Je leur suis extrêmement reconnaissante.
R.S : Quels sont tes hobbies ?
M.Z : La famille, les p'tits dîner entre potes, un p'tit film quand j'ai le temps… Et marcher plusieurs heures dans Paris, j'adore ! Mais là, c'est de plus en plus rare, sniff !
R.S : Merci beaucoup Marie.
M.Z : Merci à toi Reynald pour ta curiosité et ton site, fort sympathique.
Interview de décembre 2005