Jerome Wiggins
Doublage
série
2013/2020
Marvel : Les Agents du S.H.I.E.L.D. (Billy Koenig / Sam Koenig / Eric Koenig / Thurston Koenig)
Documentaire
The Sparks Brothers (lui-même)
Télé-réalité
On en mangerait... ou pas (lui-même)
Voix
Série documentaire
Blood, Sex & Royalty (Professeur Owen Emmerson)
Voice-over
Britney and Kevin Chaotic
Voice-over
Hiver 42-43
Voice-over
Homicides (Daniel Dugas & Marc Lépine)
Voice-over
Les Alpes vues du ciel
Voice-over
Les crimes de la jet-set
Voice-over
Les maçons du coeur
Voice-over
Mon incroyable anniversaire
Voice-over
Next !
Voice-over
Officiellement Ouf (Ben Shires)
Voice-over
Rock of Love (le gourou)
Voice-over
Standard Operating Procedure
Voice-over
The Dealers (Richard Gauntlett)
Voice-over
Visionnaires
Formation
Cours Jean Périmony
Cinéma
"Select Hôtel" réalisation par Laurent Boutnik. Long métrage en nomination pour la Caméra d'Or à Cannes
Courts métrages
2017 "Je suis un oiseau" réalisé par Julia Boutteville
Lectures
Avec la Cie Moving Part :
"Des lendemains désordres" de Jean-Claude Gerbeaud
"Thoughtcrimes" de Christopher Mack
"La Fortune ou l’Apothéose de Némésis" de Constantin Maschas
Avec Comme dans un Moulin :
"Les mille et une nuits" de Editions
"Inconnu à cette adresse" de Kressmann Taylor
Lecture-dédicace en présence de l’auteur :
"Le cosmonaute" de Philippe Jaenada
"Comment je suis devenu stupide" de Martin Page
"Des lendemains désordres" de Jean-Claude Gerbeaud
"Thoughtcrimes" de Christopher Mack
"La Fortune ou l’Apothéose de Némésis" de Constantin Maschas
Avec Comme dans un Moulin :
"Les mille et une nuits" de Editions
"Inconnu à cette adresse" de Kressmann Taylor
Lecture-dédicace en présence de l’auteur :
"Le cosmonaute" de Philippe Jaenada
"Comment je suis devenu stupide" de Martin Page
Mise en scène
Le guichet
Un mot pour un autre
Un geste pour un autre
"Le Théâtre de chambre" de Jean Tardieu
"On va faire la cocotte" de Georges Feydeau
"Un type dans le genre de Napoléon" de Sacha Guitry
Un mot pour un autre
Un geste pour un autre
"Le Théâtre de chambre" de Jean Tardieu
"On va faire la cocotte" de Georges Feydeau
"Un type dans le genre de Napoléon" de Sacha Guitry
Publicités
"Darty Box", dans le rôle du père de famille. Sur internet, avec une diffusion télé prochainement
Télévision
"Paris 2011, la grande inondation" réalisé par Brunon Victor-Pujebet, diffusé sur Canal +, dans le rôle du capitaine Pierre Grandjean
Yacapa, Le pied à l'étrier, Bouvard à Bobino" avec la Cie Les Dupont de l'humour
Yacapa, Le pied à l'étrier, Bouvard à Bobino" avec la Cie Les Dupont de l'humour
Théâtre
"L'Azote" de René de Obaldia dans le rôle de Casimir
"Le suicidé" de Nicolaï Erdman, dans le rôle de Simon Simonovitch
"La culotte" de Jean Anouilh, dans le rôle de Léon de Saint-Pé
"Mais n'te promène donc pas toute nue !" dans les rôles de Ventroux & le maire
"Le dindon" de Georges Feydeau, dans le rôle de Vatelin
"On passe dans huit jours" dans le rôle de l'auteur
"Une paire de gifles" de Sacha Guitry, dans le rôle de l'amant & le mari
"La suite" de Philippe Pourxet, dans le rôle du maître d'hôtel
"1,2,3 Guitry !" seul en scène. Festival Lire en fête
"Le suicidé" de Nicolaï Erdman, dans le rôle de Simon Simonovitch
"La culotte" de Jean Anouilh, dans le rôle de Léon de Saint-Pé
"Mais n'te promène donc pas toute nue !" dans les rôles de Ventroux & le maire
"Le dindon" de Georges Feydeau, dans le rôle de Vatelin
"On passe dans huit jours" dans le rôle de l'auteur
"Une paire de gifles" de Sacha Guitry, dans le rôle de l'amant & le mari
"La suite" de Philippe Pourxet, dans le rôle du maître d'hôtel
"1,2,3 Guitry !" seul en scène. Festival Lire en fête
Interview
R.S : Bonjour Jerome...
J.W : Bonjour Reynald.
R.S : D'où vous est venue l'envie de devenir comédien ?
J.W : Je crois que ça remonte à mon enfance. J'aimais faire rire mes camarades de classe et ma famille. J'ai fait partie de tous les groupes de théâtre durant toute ma scolarité, jusqu'au lycée où la directrice de l'atelier théâtre me confiait chaque année le rôle principal de la pièce. Je passais des heures sur mes textes, un peu au détriment des autres matières... C'est ce qui m'a définitivement convaincu que jouer était le seul travail qui me convenait... !
R.S : Est-ce facile de trouver le chemin à suivre ?
J.W : I'm a poor poor lonesome actor, and a long long way from home... ( ! )
R.S : Face à un public avez-vous ce fameux trac ?
J.W : On a dit beaucoup de choses sur ce fameux trac. L'angoisse, le stress, etc. J'ai un trac mêlé de tout ça, mais avec une envie terrible d'y aller quand même et, une fois sur scène, place est faite au plaisir de jouer. Je le gère beaucoup mieux qu'à mes débuts. Et il y a ce plaisir de donner, de faire passer une histoire. J'ai cette même joie quand je lis des histoires à mes filles et que je vois dans leurs yeux qu'elles voyagent !
R.S : Vous êtes également metteur en scène. Le fait d'être comédien vous aide-t-il ?
J.W : C'est plutôt le fait d'avoir fait de la mise en scène qui m'aide à être comédien ! Ce sont deux palettes différentes, mais complémentaires, dans le sens où cela m'a appris à avoir confiance dans la personne qui dirige. Elle a un regard global et je suis donc pleinement concentré sur ce qu'elle veut obtenir.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
J.W : J'ai d'abord fait, sous l'inspiration heureuse de mon épouse, un stage au Magasin, puis j'ai fréquenté quasiment tous les studios de Paris, de France et de Navarre. Je suis resté des heures dans un petit coin du studio, à observer les comédiens, à les écouter, à me familiariser avec la bande rythmo, en espérant toujours la petite phrase du DA : "Comment c'est ton prénom déjà ? Tu veux faire un essai ?". Et puis viennent les ambiances, avec "l'homme-au-pull-vert- qui-crie-dans-la foule", le "policier 1", le "journaliste 3", et puis la confiance du DA grandit, et viennent les petits rôles, et les personnages récurrents.
R.S : Se mettre dans la peau d'un comédien étranger a un côté magique. Le ressentez-vous parfois ?
J.W : Oui, quasiment chaque fois. Sans compter qu'il y a des acteurs que je retrouve, et avec qui je me sens de plus en plus complice.
R.S : En doublage y a-t-il une différence de travail suivant la langue ?
J.W : J'ai une petite préférence pour les scènes à doubler qui sont en anglais, puisque c'est ma langue paternelle. Le sens de la scène m'est donc plus facilement accessible. Mais le travail en soi est le même, la bande rythmo étant le traducteur... Et surtout il n'y a pas que le texte, il y a l'émotion qu'il faut essayer de reproduire. Pour mon premier petit rôle, la VO était en chinois !
R.S : Quels sont vos hobbies ?
J.W : Les dîners entre amis, la cuisine, la lecture (surtout au coin du feu), et la musique, (et plein d'autres trucs mais ce serait sûrement un peu long... !)
R.S : Merci beaucoup Jerome.
J.W : Merci à toi, Reynald.
Interview d'avril 2010
J.W : Bonjour Reynald.
R.S : D'où vous est venue l'envie de devenir comédien ?
J.W : Je crois que ça remonte à mon enfance. J'aimais faire rire mes camarades de classe et ma famille. J'ai fait partie de tous les groupes de théâtre durant toute ma scolarité, jusqu'au lycée où la directrice de l'atelier théâtre me confiait chaque année le rôle principal de la pièce. Je passais des heures sur mes textes, un peu au détriment des autres matières... C'est ce qui m'a définitivement convaincu que jouer était le seul travail qui me convenait... !
R.S : Est-ce facile de trouver le chemin à suivre ?
J.W : I'm a poor poor lonesome actor, and a long long way from home... ( ! )
R.S : Face à un public avez-vous ce fameux trac ?
J.W : On a dit beaucoup de choses sur ce fameux trac. L'angoisse, le stress, etc. J'ai un trac mêlé de tout ça, mais avec une envie terrible d'y aller quand même et, une fois sur scène, place est faite au plaisir de jouer. Je le gère beaucoup mieux qu'à mes débuts. Et il y a ce plaisir de donner, de faire passer une histoire. J'ai cette même joie quand je lis des histoires à mes filles et que je vois dans leurs yeux qu'elles voyagent !
R.S : Vous êtes également metteur en scène. Le fait d'être comédien vous aide-t-il ?
J.W : C'est plutôt le fait d'avoir fait de la mise en scène qui m'aide à être comédien ! Ce sont deux palettes différentes, mais complémentaires, dans le sens où cela m'a appris à avoir confiance dans la personne qui dirige. Elle a un regard global et je suis donc pleinement concentré sur ce qu'elle veut obtenir.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
J.W : J'ai d'abord fait, sous l'inspiration heureuse de mon épouse, un stage au Magasin, puis j'ai fréquenté quasiment tous les studios de Paris, de France et de Navarre. Je suis resté des heures dans un petit coin du studio, à observer les comédiens, à les écouter, à me familiariser avec la bande rythmo, en espérant toujours la petite phrase du DA : "Comment c'est ton prénom déjà ? Tu veux faire un essai ?". Et puis viennent les ambiances, avec "l'homme-au-pull-vert- qui-crie-dans-la foule", le "policier 1", le "journaliste 3", et puis la confiance du DA grandit, et viennent les petits rôles, et les personnages récurrents.
R.S : Se mettre dans la peau d'un comédien étranger a un côté magique. Le ressentez-vous parfois ?
J.W : Oui, quasiment chaque fois. Sans compter qu'il y a des acteurs que je retrouve, et avec qui je me sens de plus en plus complice.
R.S : En doublage y a-t-il une différence de travail suivant la langue ?
J.W : J'ai une petite préférence pour les scènes à doubler qui sont en anglais, puisque c'est ma langue paternelle. Le sens de la scène m'est donc plus facilement accessible. Mais le travail en soi est le même, la bande rythmo étant le traducteur... Et surtout il n'y a pas que le texte, il y a l'émotion qu'il faut essayer de reproduire. Pour mon premier petit rôle, la VO était en chinois !
R.S : Quels sont vos hobbies ?
J.W : Les dîners entre amis, la cuisine, la lecture (surtout au coin du feu), et la musique, (et plein d'autres trucs mais ce serait sûrement un peu long... !)
R.S : Merci beaucoup Jerome.
J.W : Merci à toi, Reynald.
Interview d'avril 2010