Laurence Breheret
Doublage
Documentaire
Wild Babies (Narratrice)
télévision, VOD & DVD
2023
Tuée pour son bébé : L'histoire vraie d'Heidi Broussard (Inspecteur Bonnie Majors)
télévision, VOD & DVD
2010
Voix
Documentaires & CD-ROM
Audiophase
Documentaires & CD-ROM
Digimage (Planète, Odyssée)
Documentaires & CD-ROM
Imagine (Jimmy, National Geographic Channel, France Télévisions, Planète)
Documentaires & CD-ROM
La Marque Rose (Voyage)
Documentaires & CD-ROM
Midisync (National Geographic Channel - TF1)
Documentaires & CD-ROM
Vidéo Adapt (Planète, Canal+, Arte)
Livre audio
Une évidence (d'Agnès Martin Lugand)
Formation
BAC Section D
D.U.T. Carrières Sociales
B.T.S. E.N.S.A.T.T. Rue Blanche, Paris
Studio Pygmalion
Théâtre des Cinquante
Stage Actor's Studio
Théâtre de Chaillot
E.N.S.A.T.T. Rue Blanche
D.U.T. Carrières Sociales
B.T.S. E.N.S.A.T.T. Rue Blanche, Paris
Studio Pygmalion
Théâtre des Cinquante
Stage Actor's Studio
Théâtre de Chaillot
E.N.S.A.T.T. Rue Blanche
Autrice
Théâtre :
"Détache-toi !" coautrice Marie-Eve Dufresne
"Satsang ou la femme du chevalier à l'amour rouillé..." coautrice Marie-Eve Dufresne
"Papa ou pas ?" coauteur Jean-Pascal Quilichini
"Y a des jours comme ça..." coauteur Philippe Gruz
"Téléfolies" coauteur Jean-Michel Ribes
"The couple" coauteurs René Guedj & Gilles Tourman
Cinéma - Télévision :
"Le démon de midi" coauteur Eve Brian
"Boules de Noël" coauteur J.P. Quilichini
"Détache-toi !" coautrice Marie-Eve Dufresne
"Satsang ou la femme du chevalier à l'amour rouillé..." coautrice Marie-Eve Dufresne
"Papa ou pas ?" coauteur Jean-Pascal Quilichini
"Y a des jours comme ça..." coauteur Philippe Gruz
"Téléfolies" coauteur Jean-Michel Ribes
"The couple" coauteurs René Guedj & Gilles Tourman
Cinéma - Télévision :
"Le démon de midi" coauteur Eve Brian
"Boules de Noël" coauteur J.P. Quilichini
Cinéma
1987 "Flag" réalisé par Jacques Santi
1989 "Les enfants du désordre" réalisé par Yannick Bellon
"Mensonge d'un Clochard" réalisé par Radu Mihaileanu
"Sexe féminin" réalisé par Henri-Paul Korchia
"Goutte à goutte" réalisé par Eric Garnier
"Frappée" réalisé par Daniel Cattan
1998 "Au bout du couloir" réalisé par Léandre-Alain Baker
"S'il vous plaît ?" réalisé par Julien Céléron
2002 "Femme Fatale" réalisé par Brian De Palma dans le rôle de Hôtesse de l'air
1989 "Les enfants du désordre" réalisé par Yannick Bellon
"Mensonge d'un Clochard" réalisé par Radu Mihaileanu
"Sexe féminin" réalisé par Henri-Paul Korchia
"Goutte à goutte" réalisé par Eric Garnier
"Frappée" réalisé par Daniel Cattan
1998 "Au bout du couloir" réalisé par Léandre-Alain Baker
"S'il vous plaît ?" réalisé par Julien Céléron
2002 "Femme Fatale" réalisé par Brian De Palma dans le rôle de Hôtesse de l'air
Télévision
"Equipe médicale d'urgence" réalisé par Etienne Dhaene
"Marc et Jérôme" réalisé par Roger Pigaut
"Papillonnages" réalisé par Wanda Kujatz
"Sous le soleil" réalisé par Hervé Renoh
"Avocats & associés : Son et Lumière" d'Olivier Barma
"Marc et Jérôme" réalisé par Roger Pigaut
"Papillonnages" réalisé par Wanda Kujatz
"Sous le soleil" réalisé par Hervé Renoh
"Avocats & associés : Son et Lumière" d'Olivier Barma
Théâtre
"Détache-toi !" de Laurence Bréheret et Marie-Eve Dufresne - mise en scène de Sophie Gubri. A la Folie Théâtre
"Satsang ou la femme du chevalier à l'amour rouillé..." de Laurence Breheret & Marie-Eve Dufresne - mise en scène de Cécile Mazeas. Théâtre La Croisée des Chemins
"Courts-Circuits" d'après des scènes courtes de Jean-Michel Ribes & Roland Topor - mise en scène d'Ivana Coppola. Théâtre Les Feux de la rampe,
Comédie Bastille
"L'Alpenga de Knobts" mise en scène de Xavier Lemaire. Théâtre 14
"Le retour d'Ulysse" adaptation de C. Grau-Stef et mise en scène de Sylvain Lemarié
"Le Malade Imaginaire" mise en scène par Sylvain Lemarié. Théâtre de la Porte Saint Martin
"Y a des jours comme ça..." mise en scène par Jean-Pascal Quilichini. Théâtre d'Edgar
"L'avare" mise en scène par Jean-Pierre Andreani. C.A.C.C.V. Compiègne
"Patron, une bière" mise en scène par Jean-Pierre Andreani. C.A.C.C.V. Compiègne
"The couple" au Festival Performances d'acteurs. Café de la Gare, Point Virgule
"Téléfolies" mise en scène par Jean-Michel Ribes. A Bobino
"Bouvard du rire" à Bobino
"Coulisses" mise en scène par Mehmet Ulusoy, à la Maison des Arts de Créteil
"Satsang ou la femme du chevalier à l'amour rouillé..." de Laurence Breheret & Marie-Eve Dufresne - mise en scène de Cécile Mazeas. Théâtre La Croisée des Chemins
"Courts-Circuits" d'après des scènes courtes de Jean-Michel Ribes & Roland Topor - mise en scène d'Ivana Coppola. Théâtre Les Feux de la rampe,
Comédie Bastille
"L'Alpenga de Knobts" mise en scène de Xavier Lemaire. Théâtre 14
"Le retour d'Ulysse" adaptation de C. Grau-Stef et mise en scène de Sylvain Lemarié
"Le Malade Imaginaire" mise en scène par Sylvain Lemarié. Théâtre de la Porte Saint Martin
"Y a des jours comme ça..." mise en scène par Jean-Pascal Quilichini. Théâtre d'Edgar
"L'avare" mise en scène par Jean-Pierre Andreani. C.A.C.C.V. Compiègne
"Patron, une bière" mise en scène par Jean-Pierre Andreani. C.A.C.C.V. Compiègne
"The couple" au Festival Performances d'acteurs. Café de la Gare, Point Virgule
"Téléfolies" mise en scène par Jean-Michel Ribes. A Bobino
"Bouvard du rire" à Bobino
"Coulisses" mise en scène par Mehmet Ulusoy, à la Maison des Arts de Créteil
Interview
R.S : Bonjour Laurence...
L.B : Bonjour Reynald
R.S : J'imagine que ton désir de devenir comédienne s'est révélé en toi avant que tu aies entrepris tes études ?
L.B : Oui, tout à fait. A douze ans je sévissais déjà dans une troupe amateur en province...
R.S : Je suis allé te voir sur scène et, dans cette pièce, tu incarnes deux femmes très différentes. Tu te glisses de l'une à l'autre avec aisance au point de faire oublier au spectateurs qu'une seule et même personne interprète ces deux rôles. Ce doit être jubilatoire de pouvoir se mettre dans la peau de personnages très différents ?
L.B : C'est parce que tout les oppose, que c'est si jubilatoire à jouer. L'une mortelle, l'autre pas, l'une grave, l'autre si légère, c'est comme passer du rire aux larmes. Et finalement ce n'est pas si difficile puisque j'y arrive !
R.S : Comment as-tu commencé à faire du doublage ?
L.B : Je jouais au Café de la Gare et une amie m'a fait venir sur des plateaux de doublage. Et je me suis entraînée pendant deux mois à dire tout bas ce qu'elle disait tout haut...
R.S : Abordes-tu cette branche de la profession comme toutes les autres ?
L.B : Tout à fait. J'y ai appris beaucoup de choses. Le doublage fait partie de ma profession à part entière. Je le dis d'autant plus que je pensais tout le contraire lorsque j'étais une jeune comédienne qui sortait de la Rue Blanche... Mais aujourd'hui je pense que c'est un vrai travail de comédien, d'écoute, de sincérité, d'émotion, de jeu. Surtout si on a la chance de jouer du théâtre et de faire quelques tournages, le doublage est complémentaire. C'est une barre, comme pour les danseurs.
R.S : Derrière la barre on est dirigé par le directeur artistique. Est-ce rassurant ?
L.B : Quand c'en est un, oui !
R.S : Malgré les contraintes, peux-tu t'exprimer pleinement lorsque tu doubles une comédienne?
L.B : M'exprimer pleinement… Oui et non. Je dois respecter ce que joue le personnage, son intention, son sentiment, son rythme, etc. Ce sont de vraies contraintes, et il faut une vraie technique, ça ne s'improvise pas, ça s'apprend... Peut-être que si j'avais dû tourner la même scène que l'actrice, je l'aurais jouée différemment. Mais ce qui est grisant et parfois magique c'est justement de se glisser dans ces contraintes et de trouver... une symbiose...
R.S : Que penses-tu du snobisme médiatique qui a tendance à présenter les versions françaises comme forcément mauvaises et à prôner la version originale comme si toute la population pouvait y avoir accès ?
L.B : Je trouve qu'il y a de très bonnes versions françaises, et d'autres... Je pense aussi qu'il est beaucoup plus facile de faire du bon travail quand on a le temps. C'est le cas en général sur les films cinéma, plus que sur les produits télé, les séries, où il faut aller vite. Et c'est un tout : une bonne adaptation, de bons détecteurs, de bons comédiens donneront une version française tout à fait honorable. Il m'arrive de regarder des versions françaises et de passer de très bons moments !
R.S : En dehors de ton métier as-tu d'autres passions ?
L.B : OUI ! L'équitation, la danse, les voyages, les massages, mes enfants, mon mari, ma famille, la psychanalyse, mon jardin, mon thé à la menthe, le gâteau au chocolat, le piano, les vagues de l'Atlantique, les parties de Scrabble, etc. La vie est pleine de passions !
R.S : Merci beaucoup Laurence.
L.B : Merci à toi Reynald. Merci pour l'intérêt que tu portes à notre métier. Merci pour ta fidélité, pour ta sympathie et la précieuse aide que tu apportes au doublage...
Interview de mai 2005
L.B : Bonjour Reynald
R.S : J'imagine que ton désir de devenir comédienne s'est révélé en toi avant que tu aies entrepris tes études ?
L.B : Oui, tout à fait. A douze ans je sévissais déjà dans une troupe amateur en province...
R.S : Je suis allé te voir sur scène et, dans cette pièce, tu incarnes deux femmes très différentes. Tu te glisses de l'une à l'autre avec aisance au point de faire oublier au spectateurs qu'une seule et même personne interprète ces deux rôles. Ce doit être jubilatoire de pouvoir se mettre dans la peau de personnages très différents ?
L.B : C'est parce que tout les oppose, que c'est si jubilatoire à jouer. L'une mortelle, l'autre pas, l'une grave, l'autre si légère, c'est comme passer du rire aux larmes. Et finalement ce n'est pas si difficile puisque j'y arrive !
R.S : Comment as-tu commencé à faire du doublage ?
L.B : Je jouais au Café de la Gare et une amie m'a fait venir sur des plateaux de doublage. Et je me suis entraînée pendant deux mois à dire tout bas ce qu'elle disait tout haut...
R.S : Abordes-tu cette branche de la profession comme toutes les autres ?
L.B : Tout à fait. J'y ai appris beaucoup de choses. Le doublage fait partie de ma profession à part entière. Je le dis d'autant plus que je pensais tout le contraire lorsque j'étais une jeune comédienne qui sortait de la Rue Blanche... Mais aujourd'hui je pense que c'est un vrai travail de comédien, d'écoute, de sincérité, d'émotion, de jeu. Surtout si on a la chance de jouer du théâtre et de faire quelques tournages, le doublage est complémentaire. C'est une barre, comme pour les danseurs.
R.S : Derrière la barre on est dirigé par le directeur artistique. Est-ce rassurant ?
L.B : Quand c'en est un, oui !
R.S : Malgré les contraintes, peux-tu t'exprimer pleinement lorsque tu doubles une comédienne?
L.B : M'exprimer pleinement… Oui et non. Je dois respecter ce que joue le personnage, son intention, son sentiment, son rythme, etc. Ce sont de vraies contraintes, et il faut une vraie technique, ça ne s'improvise pas, ça s'apprend... Peut-être que si j'avais dû tourner la même scène que l'actrice, je l'aurais jouée différemment. Mais ce qui est grisant et parfois magique c'est justement de se glisser dans ces contraintes et de trouver... une symbiose...
R.S : Que penses-tu du snobisme médiatique qui a tendance à présenter les versions françaises comme forcément mauvaises et à prôner la version originale comme si toute la population pouvait y avoir accès ?
L.B : Je trouve qu'il y a de très bonnes versions françaises, et d'autres... Je pense aussi qu'il est beaucoup plus facile de faire du bon travail quand on a le temps. C'est le cas en général sur les films cinéma, plus que sur les produits télé, les séries, où il faut aller vite. Et c'est un tout : une bonne adaptation, de bons détecteurs, de bons comédiens donneront une version française tout à fait honorable. Il m'arrive de regarder des versions françaises et de passer de très bons moments !
R.S : En dehors de ton métier as-tu d'autres passions ?
L.B : OUI ! L'équitation, la danse, les voyages, les massages, mes enfants, mon mari, ma famille, la psychanalyse, mon jardin, mon thé à la menthe, le gâteau au chocolat, le piano, les vagues de l'Atlantique, les parties de Scrabble, etc. La vie est pleine de passions !
R.S : Merci beaucoup Laurence.
L.B : Merci à toi Reynald. Merci pour l'intérêt que tu portes à notre métier. Merci pour ta fidélité, pour ta sympathie et la précieuse aide que tu apportes au doublage...
Interview de mai 2005