Mathieu Buscatto
Genres :
Voix Adulte homme, Voix Senior homme
Tonalité :
Medium, Grave
Langues parlées :
Italien
Accents :
Anglais, Arabe, Arménien, Espagnol, Italien, Russe
Doublage
télévision, VOD & DVD
2002
Babylon 5 : The Legend of the Rangers : To Live and Die in Starlight (Ministre Kafta)
télévision, VOD & DVD
2016
Petits meurtres et chrysanthèmes : Les roses de la vengeance (Inspecteur Sean Reilly)
Voix
Documentaire
Happy Birthday The Queen (Narrateur)
Livre audio
Le Diable sur les Epaules (Christian Carayon)
Livre audio
Les Naufragés Hurleurs (Christian Carayon)
Narration & Voice-over
Arte
Narration & Voice-over
France 5
Narration & Voice-over
National Geographic
Formation
Conservatoire d'Art Dramatique de Toulouse
Claude Régy (auditeur libre au CNSAD)
Ariane Mnouchkine
Peter Brook
Andreas Voutsinas
Jack Garfein
John Strasberg
Studio Pygmalion
Adel Hakim et Elisabeth Chailloux
Claude Régy (auditeur libre au CNSAD)
Ariane Mnouchkine
Peter Brook
Andreas Voutsinas
Jack Garfein
John Strasberg
Studio Pygmalion
Adel Hakim et Elisabeth Chailloux
Auteur
"Le Dessin"
"Les Infortunes d'Arlequin" (comédie) (Aide à l'Écriture du Ministère de la Culture)
"Dérangements"
"L'Honnête Aventurier" (Traduction de Goldoni)
"Les Mots de la Fin" (adaptation de Théâtre/Roman de Louis Aragon)
"Les Infortunes d'Arlequin" (comédie) (Aide à l'Écriture du Ministère de la Culture)
"Dérangements"
"L'Honnête Aventurier" (Traduction de Goldoni)
"Les Mots de la Fin" (adaptation de Théâtre/Roman de Louis Aragon)
Cinéma
"Comme une bête réalisé par Patrick Schulmann
"Dear Galileo" réalisé par Nithiwat Tharathorn
"Il sole del Mezzogiorno" réalisé par Mario Luca
"Souvenir" réalisé par Frédéric Kontogom
"La mission" (d'après Heiner Muller) réalisé par Jacqueline Wormit
"Dear Galileo" réalisé par Nithiwat Tharathorn
"Il sole del Mezzogiorno" réalisé par Mario Luca
"Souvenir" réalisé par Frédéric Kontogom
"La mission" (d'après Heiner Muller) réalisé par Jacqueline Wormit
Co-auteur
"De Main en Mains" spectacle musical pour cinq pianistes et un comédien
Concerts lectures
2010/2011 "Trois enfants du siècle"
Concerts spectacles
2010 "Florimène and the Seasons". L'Archipel
Mise en scène
"De Main en Mains" spectacle musical pour cinq pianistes et un comédien. Park&Suites Arena - Montpellier
Radio
France Culture (I. Ronzier, François Billetdoux)
Télévision
"Unité Spéciale" réalisé par Christian Bonnet
"Section de recherches" réalisé par Olivier Barma
"Adorable petite bombe" réalisé par Philippe Muyl
"Dossiers disparus" réalisé par Antoine Lorenzi
"Histoire de M.E.C" réalisé par Francis Grosjean (Al Capone et Lucky Luciano)
"La 106" réalisé par Christophe Lacombe
"Le vrai journal" de Karl Zero, (Leo never die ; Le Tribunal des Divorces)
"Sur les rives" réalisé par Maurice Corget
"Section de recherches" réalisé par Olivier Barma
"Adorable petite bombe" réalisé par Philippe Muyl
"Dossiers disparus" réalisé par Antoine Lorenzi
"Histoire de M.E.C" réalisé par Francis Grosjean (Al Capone et Lucky Luciano)
"La 106" réalisé par Christophe Lacombe
"Le vrai journal" de Karl Zero, (Leo never die ; Le Tribunal des Divorces)
"Sur les rives" réalisé par Maurice Corget
Théâtre
"L'arche de Noé" de Benjamin Britten et mise en scène de Charlotte et David Löwe. Théâtre des Champs Elysées
"Une des dernières soirées de carnaval" de Goldoni et mise en scène de J-C Penchenat. Théâtre du Campagnol
"La double inconstance" de Marivaux et mise en scène de Claudia Morin. Théâtre Cassiopée
"La villégiature" de Goldoni et mise en scène de Claudia Morin. Théâtre 14
"Derrière la façade" de S. Latrille et mise en scène de C. Carrignon. Les Théâtres de Cuisine, théâtre Paris-Villette. Créé en Italien à Bologne puis tournées
"Cyrano de Bergerac" de Rostand et mise en scène de Maurice Sarrazin. Grenier de Toulouse
"Le journal d'un fou" de Gogol et mise en scène de Marie-Noël Bordenave. La Petite Compagnie
"Arlequin de Bergame" de P. Vani & Y. Leguillochet et mise en scène d'Y. Leguillochet. Théâtre de Chelles
"Robin des bois" de Marion Bernède et mise en scène de Jean-Luc Borras. Théâtre Azimuts
"Le drame de Fukuryu-Maru" de Gabriel Cousin et mise en scène de Jean Durozier. Théâtre Populaire d'Occitanie
"Les fourberies de Scapin" de Molière et mise en scène Danièle Catala. Cie Théâtrale Midi-Pyrénées
"Les mots de la fin" d'après Aragon et mise en scène de M-N. Bordenave. La Petite Compagnie
"Fando et Lis" d'Arrabal et mise en scène Mathieu Buscatto. La Petite Compagnie
"Les immigrés" de Jacques Kraemer et mise en scène de Mathieu Buscatto. GLAC
"Les chemins de la liberté" de F.H. Soulié et mise en scène de Didier Kimoun. Théâtre à Suivre
"Une des dernières soirées de carnaval" de Goldoni et mise en scène de J-C Penchenat. Théâtre du Campagnol
"La double inconstance" de Marivaux et mise en scène de Claudia Morin. Théâtre Cassiopée
"La villégiature" de Goldoni et mise en scène de Claudia Morin. Théâtre 14
"Derrière la façade" de S. Latrille et mise en scène de C. Carrignon. Les Théâtres de Cuisine, théâtre Paris-Villette. Créé en Italien à Bologne puis tournées
"Cyrano de Bergerac" de Rostand et mise en scène de Maurice Sarrazin. Grenier de Toulouse
"Le journal d'un fou" de Gogol et mise en scène de Marie-Noël Bordenave. La Petite Compagnie
"Arlequin de Bergame" de P. Vani & Y. Leguillochet et mise en scène d'Y. Leguillochet. Théâtre de Chelles
"Robin des bois" de Marion Bernède et mise en scène de Jean-Luc Borras. Théâtre Azimuts
"Le drame de Fukuryu-Maru" de Gabriel Cousin et mise en scène de Jean Durozier. Théâtre Populaire d'Occitanie
"Les fourberies de Scapin" de Molière et mise en scène Danièle Catala. Cie Théâtrale Midi-Pyrénées
"Les mots de la fin" d'après Aragon et mise en scène de M-N. Bordenave. La Petite Compagnie
"Fando et Lis" d'Arrabal et mise en scène Mathieu Buscatto. La Petite Compagnie
"Les immigrés" de Jacques Kraemer et mise en scène de Mathieu Buscatto. GLAC
"Les chemins de la liberté" de F.H. Soulié et mise en scène de Didier Kimoun. Théâtre à Suivre
Interview
R.S : Bonjour Mathieu
M.B : Bonjour Reynald, comment allez-vous ?
R.S : Bien, merci. Pouvez-vous parler de vos débuts de comédien ?
M.B : Je marchais dans les couloirs du lycée, un jour, lorsque j'ai croisé ma professeur de Français. Elle me salua d'un "Bonjour, monsieur !" qui intérieurement me procura une sensation étrange. Elle m'avait pris, moi son élève, pour quelqu'un d'autre. Je n'ai pas rectifié son erreur car j'étais sur le point d'entrer en scène pour jouer le rôle de M. Martin dans la "Cantatrice Chauve" que nous avions montée à son instigation. Rétrospectivement, c'est dans les couloirs de ce lycée que je situe mes débuts. La représentation fut d'ailleurs un succès. Ce qui m'incita à m'intéresser de plus près au théâtre.
R.S : Etre sur les planches, est-ce une des premières choses auxquelles on pense lorsqu'on débute ?
M.B : C'est là que je me suis retrouvé. Les planches du théâtre-école, puis bien vite celles du Grand Théâtre de la Cité de Carcassonne. Là, j'ai rapidement compris qu'il allait falloir me mettre au travail, ne serait-ce que pour être entendu. Jouer en plein air dans un théâtre de 2500 places quand on débute fut une expérience saisissante qui me décida à entrer en apprentissage. Mes seconds pas se firent sur les planches du Grenier de Toulouse, sous la direction de Maurice Sarrazin. C'était dans un "Cyrano de Bergerac" que nous avons joué deux ans. Cyrano était incarné par Denis Manuel et Ragueneau était campé par l'inoubliable Jean Bousquet. Deux années de contact avec ces talentueux camarades, avec le monde du théâtre (répétitions, costumes, décors, éclairages, tournées) et avec le public qui confirmèrent ma vocation.
R.S : Lorsqu'on est devant une caméra, c'est une autre expérience. En quoi la méthode de travail est-elle différente ?
M.B : Elle l'est dans la forme. Le fond est toujours le même. Je viens d' "incarner" Dieu au Théâtre des Champs-Elysées et un architecte dans un film thaïlandais. Il va de soi que pour être entendu des spectateurs du Paradis des Champs-Elysées, il m'a fallu vocalement donner plus de volume à ma voix que pour les gros plans que nous avons tournés à Venise. Il y a aussi en tournage cette sensation d'une dilatation du temps qui est particulière, comme si la loupe de l'objectif grossissait tout, y compris le temps qui passe. Mais le fond du travail de l'acteur me semble le même, et l'objectif de vraisemblance dans l'expression également.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
M.B : En assistant et... en insistant. Pour ma "première fois", j'ai eu la chance de pousser un jour la porte d'un studio et d'être immédiatement engagé. La chance du débutant. C'était un film italien et peut-être ma pratique de la langue de Dante y fut-elle pour quelque chose. Je fus fasciné par cette pratique de notre métier que je connaissais bien mal. Il y avait là un univers plus proche du cinéma que de celui du théâtre et dans lequel je pris plaisir à évoluer. Je décidai donc d'observer, quand on avait la gentillesse et la possibilité de m'accueillir sur les plateaux de doublage, comment se pratiquait ce travail très spécifique, très précis, relevant de l'orfèvrerie de la langue et du jeu de l'acteur. Puis, peu à peu, des contacts se nouèrent, j'eus l'occasion de passer des essais, de décrocher des rôles. L'intérêt pour cette partie de notre métier d'acteur grandit au fur et à mesure de sa pratique.
R.S : En doublage, on doit faire très vite pour s'approprier le rôle, il n'y a pas vraiment de répétition, comme pour le théâtre. Est-ce difficile parfois ?
M.B : Vous soulignez l'aspect essentiel du doublage : l'absence de préparation ou de répétition, la majeure partie du temps. On peut parfois vous communiquer un texte ou vous permettre, plus rarement, d'assister à une projection. Mais le plus souvent vous arrivez sur le plateau d'enregistrement vierge de toute connaissance du scenario. Pour ma part, je considère que c'est toujours difficile. C'est pourquoi c'est si intéressant. Le frisson est toujours présent.
R.S : En studio, vous faites le maximum pour être parfaitement synchrone. Et parfois les chaines diffusent la version française avec un décalage. Ce doit-être frustrant pour vous ?
M.B : J'en ai entendu parler mais je n'ai pas de connaissance précise de ce problème. Quand c'est le cas, c'est effectivement frustrant pour l'ensemble des personnes qui participent à la création d'une version française : détecteurs, calligraphes, dialoguistes-adaptateurs, directeurs artistiques, ingénieurs du son, directeurs et assistants de productions, acteurs et actrices, qui consacrent beaucoup d'efforts à la recherche d'une qualité artistique dont le synchronisme fait partie.
R.S : En tant que comédien, si vous deviez définir le mot personnage, que diriez-vous ?
M.B : Question difficile ! Quelqu'un que je ne trouve pas toujours facilement et que j'ai toujours du mal à quitter une fois que je l'ai trouvé.
R.S : Quelles sont vos autres passions ?
M.B : La musique, de plus en plus, surtout depuis que je la pratique. La montagne, source d'évasion et de plénitude. La cuisine, dont j'aimerais pouvoir approfondir la pratique pour pouvoir en profiter davantage avec mes proches. Les livres, dans lesquels je passerais mes journées si je ne prenais pas tant de temps pour écrire. Et puis, évidemment, au cœur de tout ça, les personnes que j'aime et sans lesquelles je ne pourrais pas vivre.
R.S : Merci beaucoup Mathieu.
M.B : Avec plaisir, Reynald. Et bravo pour votre précision, votre attention, la qualité de votre site et votre passion.
Interview de mai 2009
M.B : Bonjour Reynald, comment allez-vous ?
R.S : Bien, merci. Pouvez-vous parler de vos débuts de comédien ?
M.B : Je marchais dans les couloirs du lycée, un jour, lorsque j'ai croisé ma professeur de Français. Elle me salua d'un "Bonjour, monsieur !" qui intérieurement me procura une sensation étrange. Elle m'avait pris, moi son élève, pour quelqu'un d'autre. Je n'ai pas rectifié son erreur car j'étais sur le point d'entrer en scène pour jouer le rôle de M. Martin dans la "Cantatrice Chauve" que nous avions montée à son instigation. Rétrospectivement, c'est dans les couloirs de ce lycée que je situe mes débuts. La représentation fut d'ailleurs un succès. Ce qui m'incita à m'intéresser de plus près au théâtre.
R.S : Etre sur les planches, est-ce une des premières choses auxquelles on pense lorsqu'on débute ?
M.B : C'est là que je me suis retrouvé. Les planches du théâtre-école, puis bien vite celles du Grand Théâtre de la Cité de Carcassonne. Là, j'ai rapidement compris qu'il allait falloir me mettre au travail, ne serait-ce que pour être entendu. Jouer en plein air dans un théâtre de 2500 places quand on débute fut une expérience saisissante qui me décida à entrer en apprentissage. Mes seconds pas se firent sur les planches du Grenier de Toulouse, sous la direction de Maurice Sarrazin. C'était dans un "Cyrano de Bergerac" que nous avons joué deux ans. Cyrano était incarné par Denis Manuel et Ragueneau était campé par l'inoubliable Jean Bousquet. Deux années de contact avec ces talentueux camarades, avec le monde du théâtre (répétitions, costumes, décors, éclairages, tournées) et avec le public qui confirmèrent ma vocation.
R.S : Lorsqu'on est devant une caméra, c'est une autre expérience. En quoi la méthode de travail est-elle différente ?
M.B : Elle l'est dans la forme. Le fond est toujours le même. Je viens d' "incarner" Dieu au Théâtre des Champs-Elysées et un architecte dans un film thaïlandais. Il va de soi que pour être entendu des spectateurs du Paradis des Champs-Elysées, il m'a fallu vocalement donner plus de volume à ma voix que pour les gros plans que nous avons tournés à Venise. Il y a aussi en tournage cette sensation d'une dilatation du temps qui est particulière, comme si la loupe de l'objectif grossissait tout, y compris le temps qui passe. Mais le fond du travail de l'acteur me semble le même, et l'objectif de vraisemblance dans l'expression également.
R.S : Comment avez-vous commencé le doublage ?
M.B : En assistant et... en insistant. Pour ma "première fois", j'ai eu la chance de pousser un jour la porte d'un studio et d'être immédiatement engagé. La chance du débutant. C'était un film italien et peut-être ma pratique de la langue de Dante y fut-elle pour quelque chose. Je fus fasciné par cette pratique de notre métier que je connaissais bien mal. Il y avait là un univers plus proche du cinéma que de celui du théâtre et dans lequel je pris plaisir à évoluer. Je décidai donc d'observer, quand on avait la gentillesse et la possibilité de m'accueillir sur les plateaux de doublage, comment se pratiquait ce travail très spécifique, très précis, relevant de l'orfèvrerie de la langue et du jeu de l'acteur. Puis, peu à peu, des contacts se nouèrent, j'eus l'occasion de passer des essais, de décrocher des rôles. L'intérêt pour cette partie de notre métier d'acteur grandit au fur et à mesure de sa pratique.
R.S : En doublage, on doit faire très vite pour s'approprier le rôle, il n'y a pas vraiment de répétition, comme pour le théâtre. Est-ce difficile parfois ?
M.B : Vous soulignez l'aspect essentiel du doublage : l'absence de préparation ou de répétition, la majeure partie du temps. On peut parfois vous communiquer un texte ou vous permettre, plus rarement, d'assister à une projection. Mais le plus souvent vous arrivez sur le plateau d'enregistrement vierge de toute connaissance du scenario. Pour ma part, je considère que c'est toujours difficile. C'est pourquoi c'est si intéressant. Le frisson est toujours présent.
R.S : En studio, vous faites le maximum pour être parfaitement synchrone. Et parfois les chaines diffusent la version française avec un décalage. Ce doit-être frustrant pour vous ?
M.B : J'en ai entendu parler mais je n'ai pas de connaissance précise de ce problème. Quand c'est le cas, c'est effectivement frustrant pour l'ensemble des personnes qui participent à la création d'une version française : détecteurs, calligraphes, dialoguistes-adaptateurs, directeurs artistiques, ingénieurs du son, directeurs et assistants de productions, acteurs et actrices, qui consacrent beaucoup d'efforts à la recherche d'une qualité artistique dont le synchronisme fait partie.
R.S : En tant que comédien, si vous deviez définir le mot personnage, que diriez-vous ?
M.B : Question difficile ! Quelqu'un que je ne trouve pas toujours facilement et que j'ai toujours du mal à quitter une fois que je l'ai trouvé.
R.S : Quelles sont vos autres passions ?
M.B : La musique, de plus en plus, surtout depuis que je la pratique. La montagne, source d'évasion et de plénitude. La cuisine, dont j'aimerais pouvoir approfondir la pratique pour pouvoir en profiter davantage avec mes proches. Les livres, dans lesquels je passerais mes journées si je ne prenais pas tant de temps pour écrire. Et puis, évidemment, au cœur de tout ça, les personnes que j'aime et sans lesquelles je ne pourrais pas vivre.
R.S : Merci beaucoup Mathieu.
M.B : Avec plaisir, Reynald. Et bravo pour votre précision, votre attention, la qualité de votre site et votre passion.
Interview de mai 2009