Laurent Morteau
Doublage
animation
2024/....
Télé-réalité
Ghost Adventures : Aftershocks
Jeu télé
On en mangerait... ou pas (lui-même)
Jeu télé
Iron Chef : Défis de légende (The Chairman)
TV Special
Friends, les retrouvailles (lui-même)
Télé-réalité
Tanked
Docu-fiction
Einstein et la bombe (Albert Einstein)
télévision, VOD & DVD
2002
Jeu télé
On en mangerait... ou pas (lui-même)
Voix
Documentaire
In a fix (Mark Goldberg)
Narration & Voice-over
Ever wondered about food
Télé-réalité
On en mangerait... ou pas (Intervenant)
Voice-over
Extreme Engineering (Danny Forster)
Formation
1985/1987 Ecole du théatre national de Marseille (la Criée)
1989 Stage de théatre de masque avec Jean-Marie Binoche
1990 Stage d'escrime avec maitre Patrice Camboni
1991 Stage d'acrobatie avec A.Del Perrugia
1990/1991 Ecole de théatre du Passage de Niels Arestup
1989 Stage de théatre de masque avec Jean-Marie Binoche
1990 Stage d'escrime avec maitre Patrice Camboni
1991 Stage d'acrobatie avec A.Del Perrugia
1990/1991 Ecole de théatre du Passage de Niels Arestup
Courts-métrages
1993 "A force de désordre" réalisé par G. Montpontet
1995 "Toile de fond" réalisé par G. Peyneau
1995 "Toile de fond" réalisé par G. Peyneau
Photos
1994 Photographe de plateau pour "Prêt-à-porter" réalisé par R. Altman
Télévision
1998 "Les blancs de l'histoire" Pilote pour France 3
Théâtre
2019 "Oncle Vania fait les trois huit" de Jacques Hadjaje - mise en scène et scénographie d'Anne Didon et Jacques Hadjaje. Théâtre de Belleville
2014/2016 "La joyeuse et probable histoire de Superbarrio que l'on vit s'envoler un soir dans le ciel de Mexico" de Jacques Hadjaje - mise en scène de l'auteur
2013/2014 "Entre-temps, j’ai continué à vivre" de Jacques Hadjaje - mise en scène de l'auteur. Lucernaire
2011/2012 "Dis-leur que la vérité est belle" de J. Hadjaje - mise en scène de l'auteur
2005/2006 "Adèle a ses raisons" de Jacques Hadjaje. Festival d'Avignon
2003 "Adèle a ses raisons" de Jacques Hadjaje, Cie des Camerluches. Théatre du grenier de Bougival
2002 "Lorenzaccio" d'Alfred de Musset et mise en scène de D. Lequenne
2001 "L'illusion comique" de Corneille et mise en scène de C. Schaub
1999 "La fête à Jacques" de J. Prevert et mise en scène de D.Lequenne
1997 "Deux Nô Modernes" de Mishima et mise en scène de A.Degremont. Avignon off
1996 "Paradis sur terre" de T. Williams et mise en scène de F.Chappuis. Théatre de Bougival
1995 "Configurations" de A. Césaire et mise en scène de Guillaume Lebon
1992 "La foire" de B. Jonson et mise en scène de B. Lavigne
2014/2016 "La joyeuse et probable histoire de Superbarrio que l'on vit s'envoler un soir dans le ciel de Mexico" de Jacques Hadjaje - mise en scène de l'auteur
2013/2014 "Entre-temps, j’ai continué à vivre" de Jacques Hadjaje - mise en scène de l'auteur. Lucernaire
2011/2012 "Dis-leur que la vérité est belle" de J. Hadjaje - mise en scène de l'auteur
2005/2006 "Adèle a ses raisons" de Jacques Hadjaje. Festival d'Avignon
2003 "Adèle a ses raisons" de Jacques Hadjaje, Cie des Camerluches. Théatre du grenier de Bougival
2002 "Lorenzaccio" d'Alfred de Musset et mise en scène de D. Lequenne
2001 "L'illusion comique" de Corneille et mise en scène de C. Schaub
1999 "La fête à Jacques" de J. Prevert et mise en scène de D.Lequenne
1997 "Deux Nô Modernes" de Mishima et mise en scène de A.Degremont. Avignon off
1996 "Paradis sur terre" de T. Williams et mise en scène de F.Chappuis. Théatre de Bougival
1995 "Configurations" de A. Césaire et mise en scène de Guillaume Lebon
1992 "La foire" de B. Jonson et mise en scène de B. Lavigne
Interview
R.S : Bonjour Laurent...
L.M : Salut Reynald !
R.S : J'imagine que tu as toujours eu une âme de comédien, même petit ?
L.M : Disons que je faisais le clown, que j'imitais Bourvil, mais l'idée de devenir comédien n'est venue que bien plus tard, alors que j'étais en fac, que je m'y ennuyais et que j'ai enfin décidé de sauter le pas !
R.S : Comment ce don, cette passion est devenue ton métier ?
L.M : En décidant de quitter Marseille pour "monter à Paris". Je me suis inscrit dans un cours privé (j'avais déjà tâté de certains dans le sud) et j'ai rencontré pas mal de jeunes comédiens qui sont devenus des amis et avec lesquels nous avons monté une compagnie "Le taf-théâtre", aidés par notre "maître à penser" de l'époque, Jean-Marie Binoche, le papa de Juliette, qui avait été notre prof de masque au cours de Niels Arestrup. Ensuite, ma foi, j'ai beaucoup bossé pour pas grand chose, me suis découragé, ai changé d'orientation pour devenir photographe et je suis revenu au métier de comédien par le doublage.
R.S : Les planches sont-elles vraiment la meilleure école ?
L.M : Sans doute... En tous les cas, le lieu de toutes les expérimentations, de toutes les possibilités. Pouvoir se tromper, essayer, et peut-être surtout, travailler en groupe de façon concrète et oublier de trop se prendre la tête sur ce qu'on imagine du texte, du rôle...
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
L.M : Un hasard. J'arrêtais la photo et un copain qui avait fait partie du "Taf Théâtre" m'a proposé de venir passer un essai. C'était sur un dessin animé... Je me suis "lâché", et le lendemain je travaillais !
R.S : Etais-tu déjà attiré par ce milieu avant d'y travailler ?
L.M : J'étais attiré... oui, mais sans trop savoir ce que le monde du doublage cachait… En plus, à l'époque, quand tu étais jeune comédien, on te conseillait de ne pas trop dire si tu en faisais... Ma foi, c'était mal vu... Les temps changent !
R.S : As-tu un souvenir marquant que tu aimerais partager ?
L.M : Pas de souvenir en particulier, désolé, mais des moments de franche rigolade à partager, ou encore des séances avec de super copains qui font que les répliques s'enchaînent sans aucun souci et que de l'impro peut même débarquer sans qu'on s'y attende. Ah si, peut-être un souvenir tout récent, juste avant les vacances de Noël sur une séance avec Hervé Rey. Une émission Disney prévue pour le réveillon du jour de l'an. On a débuté la séance à 20h00 pour la terminer à 1h30 du matin, épuisés bien sûr mais ultra-concentrés. J'avoue que ça, j'aime bien !
R.S : Tu prête ta voix à Tom Lenk dans la série "Buffy contre les vampires". C'est dingue de faire passer autant de sentiments rien qu'avec la voix. Ton pouvoir comique est assez surprenant et je dois-dire que tu m'as fait rire à de nombreuses reprises ! As-tu conscience de ce pouvoir ?
L.M : Disons que ce qui est drôle dans ces rôles-là, c'est que nous sommes à la limite du dessin animé et que, forcément, le ton change et toutes les mimiques du comédien peuvent donner lieu à du "remplissage" de la part du comédien qui le double. On peut donc se permettre - sans trahir son jeu - de lui donner un peu de notre propre personnalité... Alors, euh, suis-je un peu fada ? Ben... Je crois bien que OUI, Reynald !
R.S : Tu travailles également sur "Prison Break" où tu doubles Amaury Nolasco. Avais-tu conscience de l'engouement qu'allait provoquer cette série dans les premiers jours de doublage ? Est-ce une pression supplémentaire pour la suite ?
L.M : Pas vraiment, mais comme nous avons tous été passionnés par l'action de cette série, les personnalités si différentes des personnages et la tension de chaque épisode ou cliffhanger, il n'était pas bien difficile d'imaginer qu'elle allait cartonner ! Quel plaisir en tous les cas de doubler "Sucre", dans lequel je ne m'imaginais pas du tout, mais que Catherine Le Lann a eu l'idée de me faire essayer...
R.S : Parmi tes nombreux talents artistiques, tu es aussi photographe. Est-ce une activité éloignée du comédien qui est en toi ou y a-t-il des points communs ?
L.M : Je rêve de me retrouver sur des plateaux de cinéma pour faire du reportage. J'ai eu la chance de le faire sur "Prêt-à-porter", de Robert Altman, où, pendant 3 jours de figuration, j'ai photographié Sophia Loren, Marcello Mastroianni, Jean Rochefort, Kim Basinger et tant d'autres... Quel bonheur d'être une petite souris au milieu de tout ce beau monde ! Certes, cette activité est bien plus qu'une passion et si, un jour, mon boulot dans le doublage devait prendre fin, si je ne trouvais plus de compagnies théâtrales avec lesquelles travailler, je crois que la photo serait un métier qui me conviendrait ! Tu as d'ailleurs pas mal de mes images sur ton site, ayant tiré le portrait de nombreux copains du milieu.
R.S : En dehors de tes activités professionnelles, quelles sont tes passions ?
L.M : Les voyages, les trekkings, la cuisine, les belles tables et les verres dépareillés !
R.S : Merci beaucoup Laurent.
L.M : Merci à toi Reynald...
Interview de mars 2007
L.M : Salut Reynald !
R.S : J'imagine que tu as toujours eu une âme de comédien, même petit ?
L.M : Disons que je faisais le clown, que j'imitais Bourvil, mais l'idée de devenir comédien n'est venue que bien plus tard, alors que j'étais en fac, que je m'y ennuyais et que j'ai enfin décidé de sauter le pas !
R.S : Comment ce don, cette passion est devenue ton métier ?
L.M : En décidant de quitter Marseille pour "monter à Paris". Je me suis inscrit dans un cours privé (j'avais déjà tâté de certains dans le sud) et j'ai rencontré pas mal de jeunes comédiens qui sont devenus des amis et avec lesquels nous avons monté une compagnie "Le taf-théâtre", aidés par notre "maître à penser" de l'époque, Jean-Marie Binoche, le papa de Juliette, qui avait été notre prof de masque au cours de Niels Arestrup. Ensuite, ma foi, j'ai beaucoup bossé pour pas grand chose, me suis découragé, ai changé d'orientation pour devenir photographe et je suis revenu au métier de comédien par le doublage.
R.S : Les planches sont-elles vraiment la meilleure école ?
L.M : Sans doute... En tous les cas, le lieu de toutes les expérimentations, de toutes les possibilités. Pouvoir se tromper, essayer, et peut-être surtout, travailler en groupe de façon concrète et oublier de trop se prendre la tête sur ce qu'on imagine du texte, du rôle...
R.S : Comment as-tu commencé le doublage ?
L.M : Un hasard. J'arrêtais la photo et un copain qui avait fait partie du "Taf Théâtre" m'a proposé de venir passer un essai. C'était sur un dessin animé... Je me suis "lâché", et le lendemain je travaillais !
R.S : Etais-tu déjà attiré par ce milieu avant d'y travailler ?
L.M : J'étais attiré... oui, mais sans trop savoir ce que le monde du doublage cachait… En plus, à l'époque, quand tu étais jeune comédien, on te conseillait de ne pas trop dire si tu en faisais... Ma foi, c'était mal vu... Les temps changent !
R.S : As-tu un souvenir marquant que tu aimerais partager ?
L.M : Pas de souvenir en particulier, désolé, mais des moments de franche rigolade à partager, ou encore des séances avec de super copains qui font que les répliques s'enchaînent sans aucun souci et que de l'impro peut même débarquer sans qu'on s'y attende. Ah si, peut-être un souvenir tout récent, juste avant les vacances de Noël sur une séance avec Hervé Rey. Une émission Disney prévue pour le réveillon du jour de l'an. On a débuté la séance à 20h00 pour la terminer à 1h30 du matin, épuisés bien sûr mais ultra-concentrés. J'avoue que ça, j'aime bien !
R.S : Tu prête ta voix à Tom Lenk dans la série "Buffy contre les vampires". C'est dingue de faire passer autant de sentiments rien qu'avec la voix. Ton pouvoir comique est assez surprenant et je dois-dire que tu m'as fait rire à de nombreuses reprises ! As-tu conscience de ce pouvoir ?
L.M : Disons que ce qui est drôle dans ces rôles-là, c'est que nous sommes à la limite du dessin animé et que, forcément, le ton change et toutes les mimiques du comédien peuvent donner lieu à du "remplissage" de la part du comédien qui le double. On peut donc se permettre - sans trahir son jeu - de lui donner un peu de notre propre personnalité... Alors, euh, suis-je un peu fada ? Ben... Je crois bien que OUI, Reynald !
R.S : Tu travailles également sur "Prison Break" où tu doubles Amaury Nolasco. Avais-tu conscience de l'engouement qu'allait provoquer cette série dans les premiers jours de doublage ? Est-ce une pression supplémentaire pour la suite ?
L.M : Pas vraiment, mais comme nous avons tous été passionnés par l'action de cette série, les personnalités si différentes des personnages et la tension de chaque épisode ou cliffhanger, il n'était pas bien difficile d'imaginer qu'elle allait cartonner ! Quel plaisir en tous les cas de doubler "Sucre", dans lequel je ne m'imaginais pas du tout, mais que Catherine Le Lann a eu l'idée de me faire essayer...
R.S : Parmi tes nombreux talents artistiques, tu es aussi photographe. Est-ce une activité éloignée du comédien qui est en toi ou y a-t-il des points communs ?
L.M : Je rêve de me retrouver sur des plateaux de cinéma pour faire du reportage. J'ai eu la chance de le faire sur "Prêt-à-porter", de Robert Altman, où, pendant 3 jours de figuration, j'ai photographié Sophia Loren, Marcello Mastroianni, Jean Rochefort, Kim Basinger et tant d'autres... Quel bonheur d'être une petite souris au milieu de tout ce beau monde ! Certes, cette activité est bien plus qu'une passion et si, un jour, mon boulot dans le doublage devait prendre fin, si je ne trouvais plus de compagnies théâtrales avec lesquelles travailler, je crois que la photo serait un métier qui me conviendrait ! Tu as d'ailleurs pas mal de mes images sur ton site, ayant tiré le portrait de nombreux copains du milieu.
R.S : En dehors de tes activités professionnelles, quelles sont tes passions ?
L.M : Les voyages, les trekkings, la cuisine, les belles tables et les verres dépareillés !
R.S : Merci beaucoup Laurent.
L.M : Merci à toi Reynald...
Interview de mars 2007